Les escrocs de l’humour mainstream souffrent : plus personne ne s’intéresse à leur production maison et en plus, leurs spectacles sont annulés. On n’est pas en train d’applaudir à l’effondrement de l’industrie du divertissement car dans le tas il y a des bons et des honnêtes, qui font rire avec intelligence et talent. Il y a aussi Kev Adams et Gad Elmaleh, des humoristes fabriqués par les médias pour occuper le terrain et bloquer ceux qui viennent justement du terrain. Car à chaque fois qu’une place est prise par un imposteur, c’est un authentique qui souffre. L’omniprésence de Gad et Kev, pour ne prendre que ces deux-là, et qui d’ailleurs ont fait des sketches ensemble, vérifiant le « qui se ressemble s’assemble », correspond à une mise à l’écart d’humoristes français, ou disons non sionistes.
Depuis que les vols de sketches de Gad Elmaleh ont été révélés par CopyComic, et que la grande presse s’en est emparée, sans aller trop loin car c’était toucher à un secteur sensible, l’humour sioniste, avec peut-être les « associations » derrière en cas d’accusations trop graves selon le modèle « si tu attaques un voleur, c’est le sioniste qui se défend », on ne compte plus les passages du voleur de sketches dans les médias mainstream pour blanchir sa réputation. Incroyable que pour un sketch, Dieudonné soit interdit de télé depuis 17 ans maintenant, et que pour ses vols éhontés de vannes et de sketches, Elmaleh passe toujours chez Drucker, c’est-à-dire à la télé française, cet oxymore…
- Vivement dimanche prochain à Jérusalem !
Un Drucker qui interdit à Marine Le Pen ou à son père de venir dans ses émissions, le vieil animateur faisant sa liste noire tranquillement, sans être inquiété le moins du monde, sur le service public, c’est peut-être ça qui a donné à Patrick Liste Noire Cohen l’idée d’en faire autant sur France 5….
Le journal people Voici nous annonce donc la « mauvaise nouvelle » pour le voleur de sketches, toujours impuni médiatiquement :
« Au vu des nouvelles mesures annoncées par le président de la République, Live Nation est au regret de devoir décaler le début de la tournée D’ailleurs de Gad Elmaleh, prévue dès le 28 avril, après l’été »
Car le nouveau spectacle du voleur de vannes s’appelle D’ailleurs. Comme les sketches qui viennent d’ailleurs ? On peut se poser la question. L’hebdo poursuit dans l’opération de blanchiment, aussi lourde qu’un char Tigre embourbé en Russie :
« En attendant d’avoir de meilleures nouvelles à annoncer, Gad Elmaleh va pouvoir continuer à aider les personnes fragiles, susceptibles d’être touchées par le virus. En effet, régulièrement, l’humoriste appelle des personnes âgées isolées, fragiles, en cette période de confinement. Une belle action qu’il réalise avec Franck Dubosc, ou encore Claude Lelouch. »
Tellement gros… Son pote – on allait dire son coreligionnaire – Kev a lui d’autres soucis. Il s’est lancé, comme beaucoup d’humoristes, dans la fabrication de skeches maison, sur Instagram, afin de garder le contact avec son public média-intoxiqué. Malheureusement, en face à face, on ne peut plus tricher avec le talent : tout le monde a compris que Kev était une fabrication, pas un humoriste authentique.
- Une souffrance indicible
C’est le journal Public, le concurrent de Voici, qui balance :
« Kev Adams, de son coté, essaie tant bien que mal de satisfaire sa communauté… En présence de l’humoriste et comédien Morgan Niquet, l’ex d’Iris Mittenaere indiquait réunir jusqu’à 7000 personnes. Une audience qui a chuté puisque ce chiffre est tombé à 2400 ce vendredi 10 avril. « 2400 c’est quand même pas mal, ça reste un Olympia ! », a-t-il d’ailleurs lâché… Le comédien de 28 ans a alors pris la décision de révéler qu’il pourrait s’agir de son tout dernier live quotidien. »
On parle bien de sa communauté de fans. On voit donc que, sans la complaisance du média télévisuel, le noyau de fans de ces faux talents s’effondre. La démonstration est faite. Mais depuis longtemps les vannes sur Twitter de Kev Adams se faisaient renvoyer en fond de cour par des anonymes beaucoup plus drôles que lui.
Restons dans les humoristes promus par la télé plus que par leur talent. Dans le genre pas drôle, on a Stéphane Guillon, qui rappelle à chaque tweet qu’il est plus un donneur de leçons bien-pensantes qu’un réel humoriste. Il donne actuellement des leçons aux gauchistes Plenel et Mélenchon, se prenant lui-même pour un homme politique et un penseur de poids. Du point de vue de la réflexion politique, Guillon ce serait plutôt le pois chiche, ah ah ah. Ses analyses antiracistes, antifascistes sont tellement bateau qu’elles sentent les années 80, un retard de plus de 30 ans sur l’humour nouveau, rentre-dedans et vraiment insolent.
Qu’ils le veuillent ou pas, les excellents Gaspard Proust, Blanche Gardin, Tanguy Pastureau, Pierre-Emmanuel Barré et – eh oui – Guillaume Meurice (gauchiste mais très drôle, ou très drôle mais gauchiste) sont des enfants de Dieudonné, ce roi nègre de l’humour français qui a tout changé en repoussant les limites. À une distance jamais éprouvée en France, là où personne n’osait aller. Muni de sa machette, il a exploré un nouveau territoire de vannes, tracé des chemins, et l’efficacité était telle que, timidement d’abord, puis avec une audace grandissante, ses enfants ont suivi. Oui, les humoristes pré-cités sont les enfants de Dieudonné et profitent de son ouverture du champ des possibles. Dieudonné s’est fait tirer dessus par le garde-champêtre, posté dans son mirador – pas la peine de vous faire un dessin –, il a essuyé les plâtres, mais a permis, en précurseur, ceux qui aujourd’hui cartonnent dans tous les médias et surtout remplissent les salles. On ne peut pas en dire autant des tocards soutenus par la télé à bout de bras… La différence se fait aussi par la télé, ceux qui en ont besoin, et ceux qui n’en ont pas besoin.
On parlait de ce pauvre Guillon, le pas drôle qui se prend pour une sommité de la Pensée, qui distribue bons et mauvais points sur Twitter. Ça n’a pas loupé, le Vaniteux s’est pris des retours gagnants.
C’est bien le même Stephane Guillon qui avait dit 2 jours après la mort de la mère de Dupont-Aignan, sur le plateau de LCI : « Si ma maman avait appris que j’avais rejoint Marine Le Pen elle se serait aussi laissée mourir ». Ce type là, vient donner des leçons de décence ? pic.twitter.com/SbPkRGl8j2
— Guy Moux (@Guy__Moux) April 3, 2020
Il avait pourtant essayé de faire de l’humour avec le virus, d’une façon que les humoristes élaborés trouveront évidemment primaire :
Ouh que c’est mauvais, et même parmi ses fans, on a renâclé. Il s’est même fait traiter de Manuel Valls, l’insulte suprême !
C’est vrai que tout ce qui se soumet au CRIF aussi ouvertement fait face à un problème insoluble de popularité. Mais c’est leur problème, et leur choix. Lécher le cul des puissants a des conséquences.
Pandémie Covid19 révélateur de talents.
Aujourd’hui dans le rôle du « larbin cupide lèche-boules » Stéphane Guillon. Félicitations au lauréat. https://t.co/dCWCLST9KS— Régis De Castelnau (@R_DeCastelnau) April 3, 2020
Bon, assez tiré sur l’ambulance Guillon, lui au moins n’a pas volé de vannes : il est mauvais, mais c’est SON humour. Hommage donc à son honnêteté, au milieu des voleurs qui sont rechapés par la télé. Pendant qu’on y est, on va apprendre un truc : le rechapage.
Avec une petite pensée pour les Conti, qui se sont battus et qui ont perdu, leur leader n’ayant pas compris qu’il fallait s’adosser à des natios pour défendre le nationalisme économique… Mais ne changeons pas de sujet.
Parmi ceux qui s’en sortent, et qui ne volent rien, il y a Pastureau, qui fait sa pastille dans l’émission de Nagui de chez lui.
Mais, mais, que voit-on ? Saurez-vous trouver le détail qui tue ?
Pierre-Emmanuel Barré, de son côté, poursuit son bucolique feuilleton, en nous expliquant le pourquoi de la violence masculine pendant le confinement :
On est loin des leçons de morale oligarchique du pauvre Guillon !
On va consacrer la fin de cet article à la souffrance de Gad, largement diffusée par une presse qui préfère censurer le talent de Dieudonné. Nous sommes le 1er avril 2020, dans l’émission Les Cancres de RMC Story qui s’adresse à des jeunes qui ont lâché l’école.
Gad prend la parole :
« Il y a plein de choses qui se mélangent quand tu es parent. Moi, aujourd’hui, je suis père, mon fils a ton âge (19 ans, NDLR). À un moment donné, il a voulu arrêter les études, pour moi ça a été… pour un parent, c’est plein de choses… C’est comme un échec personnel – alors c’est peut-être que de l’ego ça, mais quand même, c’est un échec. C’est une inquiétude, tu te dis “Mais qu’est-ce qu’il va foutre ?!”. Et je te rassure, tu peux être dans la réussite, tu peux gagner de l’argent, tu peux… ton fils arrête l’école, tu dors pas, t’as la même nuit blanche qu’un mec qui n’est pas connu, c’est la même chose. »
Heureusement, son fils est devenu « mannequin professionnel » après être passé par le Lycée international de Los Angeles, pas le genre bahut de banlieue rouge avec sa scolarité à 28 000 dollars annuels (sans les frais). Noé (rien que ça !) a rencontré Emma, qui sait faire la poitrine gonflée et la bouche de canard :
- Noé pose ici avec Emma qui fait les nichons gonflés
- Noé pose ici avec Emma qui fait la bouche de canard
Que de talents ! Nous sommes vraiment peu de chose(s) à côté de ces étoiles…
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation
