Des sources locales yéménites s’attendent à voir l’établissement d’une nouvelle base américaine dans la province de Hadramaout dans le sud du Yémen, riche en pétrole.
Elles ont annoncé avoir constaté que les Américains et les Britanniques ont héliporté leurs forces le long de la côte de cette province et estiment suspectes les déclarations saoudiennes sur des cas de contamination au coronavirus dans cette région.
« La simultanéité du premier cas du coronavirus à Hadramaout avec le transfert des forces américaines et britanniques à cette province montre que les États-Unis et le Royaume-Uni ont introduit le virus dans cette province afin qu’ils puissent cacher leurs agissements militaires grâce à l’état d’urgence et à la restriction de circulation », a-t-on appris d’un reportage exclusif, publié par le site d’actualité d’Ansarullah, rapporte Press Tv.
Le site yéménite Shaharah indique que le cas contaminé, Saleh AlAli n’est autre que le directeur du port al-Chahar, qui est l’un des plus importants dans cette province. C’est dans ce port que des forces américaines et britanniques ont été débarquées.
« Les États-Unis, la grande Bretagne et la Coalition concoctent un complot en arrangeant la propagation du virus au Yémen dans le but de déclarer l’état d’urgence et d’imposer un couvre-feu afin de couvrir leurs mouvements militaires dans la province et surtout les visites répétées des délégations américaines durant ces deux dernières années », accuse le site Shaharah.
Les États-Unis se sont mis dès la fin de 2019 à se concentrer sur la province de Hadramaout, la plus grande province du Yémen en superficie et la plus importante sur le plan économique. Six districts pétrolifères du Yémen lui appartiennent.
Cet intérêt porté sur Hadramaout s’est intensifié en juillet 2019, lorsqu’une délégation américaine dirigée par la secrétaire d’état adjoint Nathalie Denis qui a rencontré les autorités locales. Sous prétexte de fournir de l’aide et de consolider la situation sécuritaire, les Américains renforçaient leur emprise sur cette région. La délégation a alors visité la ville d’alMoukalla, soulevant des questions sur ses réels objectifs, surtout que la situation sécuritaire y est très fragile en raison de la forte présence des milices d’al-Qaïda et de Daech.
En deux mois, l’ambassadeur américain a réalisé une douzaine de visites à Hadramaout. En même temps, les citoyens et les pécheurs yéménites étaient sommés de ne pas s’approcher de l’aéroport de Rayane, de la base Al-Aanad, de Belhaf, Khor, Aamirat, Zoubab et des iles de Hneich, Mioune et Abdelkoury.
Le Yémen, notamment ses provinces M’arib, Jawf, Shabwah et Hadramaout sont riches en gisements pétroliers.
En 1979, une compagnie pétrolière italienne a commencé ses activités dans l’Est du Yémen, plus précisément au Hadramaout et elle a annoncé en 1982 avoir découvert des gisements pétroliers prometteurs.
Ses réserves de brut prouvées sont de plus de 4 milliards de barils (640.000.000 de m³) ; le pays a commencé fin 2009 à exporter du gaz naturel liquéfié grâce à une usine de liquéfaction opérée par Total.
source : http://french.almanar.com
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