SOTT FOCUS: Pourquoi certains médias alternatifs respectés embrassent-ils un État policier ?

SOTT FOCUS: Pourquoi certains médias alternatifs respectés embrassent-ils un État policier ?
riot cops

Il devrait maintenant être évident pour tous que la pandémie de Covid-19, quelles que soient ses origines, est utilisée pour accélérer l’avènement d’un « nouveau monde normal » fait de pouvoir gouvernemental, de surveillance de masse et de restriction des libertés individuelles – une situation sans précédent.

Nous avons déjà droit à ça :

  • La directive NPR (Ne pas réanimer) obligatoire pour certaines personnes âgées
  • Des puces ou bracelets biométriques pour vérifier si vous avez ou non l’autorisation de sortir de chez vous ou d’aller travailler
  • La surveillance par des drones est devenue la nouvelle norme
  • Des applications sur votre téléphone peuvent détecter toute violation de la politique de confinement
  • De nouveaux pouvoirs immenses ont été accordés à la police qui peut désormais arrêter ou placer en détention toute personne soupçonnée d’être porteuse du virus
  • La suspension des élections pour une durée indéterminée, à la discrétion du gouvernement

Et ce n’est que le début. Nous pouvons être sûrs qu’ils préparent le terrain en douceur, pour nous faire consentir au pire. Les choses sérieuses vont se mettre en place dans les prochains mois, voire les prochaines années (selon la rapidité avec laquelle ils se sentent capables de le faire).

C’est une trame cauchemardesque. Une histoire terrifiante, un scénario du pire qui est la quintessence absolue de tout ce à quoi les médias alternatifs sont censés s’opposer.

On pourrait penser que tout individu qui se respecte et qui fait partie des médias alternatifs s’y opposerait de toutes ses forces, tant qu’il peut encore s’exprimer.

Eh bien, c’est ce que font certains d’entre nous, bien sûr. Et nous allons publier des liens vers d’autres sites qui font actuellement un excellent travail de contestation.

Cependant, alors que la crise fait rage depuis plusieurs semaines, certaines voix de premier plan refusent toujours de remettre en question la version officielle de la pandémie ou de condamner sans équivoque l’aube naissante de ce « nouveau Meilleur des mondes normal ».

Nous avons attendu un certain temps avant de nous pencher sur cette question. Nous nous disions que les gens avaient besoin d’un temps d’adaptation, qu’ils avaient besoin de temps pour s’éveiller à la réalité des événements en cours. Après tout, tout cela est choquant et profondément déroutant, et tout le monde ne trouve pas ses repères en même temps lorsque survient un événement qui bouleverse notre vision du monde.

Mais cette période d’adaptation est désormais bien terminée.

Disons-le clairement, nous ne condamnons pas les gens simplement parce qu’ils ne sont pas d’accord avec nous. Nous nous attendons à des désaccords sur certaines questions. C’est une source de force pour chacun d’entre nous.

Mais ici, il ne s’agit pas de différences d’opinion ou d’interprétation relativement mineures.

Nous parlons ici d’analystes brillants, avec des ressources et de l’expérience, qui ne condamnent pas, voire qui soutiennent ce qui équivaut de facto à une loi martiale internationale.

Nous parlons de militants travaillistes qui, il y a quelques semaines encore, traitaient Boris Johnson de meurtrier et de psychopathe, et qui se réjouissent aujourd’hui de voir qu’on lui a donné le contrôle total de leur vie et de celle de leurs enfants.

Nous parlons de journalistes, de commentateurs et d’universitaires respectés qui ont condamné haut et fort les mensonges cyniques sur les ADM (armes de destruction massive) ou les « attaques chimiques » de Douma, les fausses vidéos et les faux Casques blancs, et qui aujourd’hui acceptent soudainement et sans recul critique la véracité de chaque version promue par le gouvernement concernant le virus, chaque vidéo non sourcée et chaque mème médiatique qui porte le hashtag #covid19.

Nous parlons de gens qui ont fait campagne contre le Patriot Act pendant 19 ans, et qui aujourd’hui approuvent la nouvelle législation anti-Covid19 aux États-Unis, sans un murmure de protestation ; qui savent que les gouvernements abusent toujours de leurs pouvoirs, mais qui aujourd’hui pensent bizarrement qu’ils n’en abuseront pas.

Nous parlons de gens qui connaissent la vérité sur Guantanamo et qui ont vu Julian Assange se faire humilier et maltraiter, et qui, aujourd’hui, pensent que les personnes qui ont commis ces actes n’utiliseront pas le nouvel État policier post-Covid pour faire pire encore.

Il s’agit d’autre chose que d’un simple déni. Mais de quoi s’agit-il ?

Sont-ils simplement paralysés par la peur, soit du virus hypermédiatisé, soit de la dystopie effrayante dans laquelle nous avons soudainement été catapultés ? Est-ce le syndrome de Stockholm ? Est-il encore possible que certains d’entre eux se réveillent ou sortent de leur torpeur et réalisent ce qui est en train de se passer ?

Certains d’entre eux sont-ils des Gatekeepers (des gardiens), des agents dormants qu’on vient d’activer dans cette situation extrême dans le but exprès de détourner l’attention des sceptiques, de ceux qui posent des questions et qui ont tendance à les suivre ?

Eh bien, je suppose que nous ne pouvons pas complètement exclure cette possibilité, n’est-ce pas, même si je n’ai pas envie de faire ce genre d’allégation à propos de quiconque.

Certains sont-ils simplement égoïstes et superficiels, des personnes qui jouaient les rebelles quand le prix à payer n’était pas très élevé ? Pensaient-ils qu’avoir un blog alternatif populaire leur permettait d’être cool à peu de frais, alors qu’ils n’avaient jamais eu l’intention de rester fidèles à leurs « convictions » si ça devenait un peu trop risqué ?

Je veux dire, ce n’est pas comme si vous alliez obtenir ce créneau convoité sur RT ou Buzzfeed en dénonçant la rhétorique sur la « nouvelle normalité », pas vrai ? C’est donc un facteur possible.

On peut voir qu’il est tentant de rester assis le cul entre deux chaises et d’évoquer en termes vagues le caractère légèrement inquiétant de cette foutaise fasciste , sans aller jusqu’à la condamner explicitement. De cette façon, vous gardez la possibilité de vous « re-radicaliser » lorsque vous estimerez que vous pourrez le faire sans danger, tout en évitant de mettre en péril vos relations confortables et lucratives avec la gauche de l’Establishment, dont la totalité des membres embrassent avec enthousiasme cette nouvelle ère d’incarcération de masse, et veulent vraiment que vous fassiez de même.

Certains sont-ils, comme d’aucuns l’ont suggéré un peu méchamment, tout simplement trop stupides pour voir ce qui se passe ? Les statistiques épidémiologiques leur font-elles mal au cerveau ? Est-ce que trop réfléchir leur faire perdre un temps précieux normalement consacré à la psychologie de comptoir ? Est-il difficile de voir les nuages noirs de la tyrannie se profiler lorsque votre tête est trop profondément enfoncée dans votre postérieur délicieusement non-conformiste ?

Ou – la question s’impose – certains d’entre eux sont-ils simplement, hum… fascistes ? Soutiennent ils en réalité l’autoritarisme tyrannique hiérarchisant ? Leur problème avec les Pouvoirs en place est-il simplement lié au fait qu’ils ne sont pas eux-mêmes assez haut placés dans la hiérarchie ? Et voient-ils la crise du Covid19 comme une sorte de révolution qui les propulsera, eux et leurs potes, dans les positions d’exquise suprématie dont ils se sont toujours estimés dignes ?

Je suppose qu’il est facile de prêcher le confinement permanent et l’esclavage à coup d’implants biométriques quand on pense que rien de tout cela ne s’appliquera à vous et votre famille.

Toutes ces explications potentielles sont peut-être valables dans certains cas. Mais il pourrait y en avoir une centaine d’autres.

Mais au bout du compte, les explications importent-elles réellement ? Changent-elles quoi que ce soit ? Excusent-elles quoi que ce soit ?

Le fait est que ces gens étaient sur les barricades, acclamant et ralliant les masses jusqu’à ce que les chars déboulent dans la rue – c’est alors qu’ils se sont précipités pour les rejoindre.

Y a-t-il autre chose à dire à ce sujet ?

Et qu’allons-nous faire maintenant ?

Traduction : SLT, amendée par SOTT.

Commentaire : Un des côtés positifs de cette histoire de confinement et d’État policier est qu’elle a permis de séparer le bon grain de l’ivraie. Elle nous a obligés à déclarer dans quel camp nous sommes, et quelle est notre position face à la tyrannie : la dénonçons-nous en termes clairs, ou nous recroquevillons-nous et rejoignons-nous les oppresseurs ? Pour ceux qui ont encore la volonté de protester, au moins nous savons désormais qui sont nos véritables alliés.

C’est une révélation, n’est-ce pas ? Jordan Peterson a averti que, dans une situation de crise comme celle que nous vivons actuellement, presque tout le monde peut « se transformer en geôlier nazi ». Mais c’est trop généraliser, peut-être. Disons plutôt que 50% des gens seraient capables ou prêts à aller jusque-là.

Voilà pour la quantité ; qu’en est-il de la qualité ? « Fascistes » est peut-être un mot trop fort. Beaucoup de gens préfèrent aller dans le sens du vent pour préserver leur sécurité. Ils choisissent la facilité. Mais il est sûr que certains d’entre eux s’en portent bien

Les partisans de l’autoritarisme représentent une part importante de la population, jusqu’à 50% peut-être. Ce que nous constatons avec cette « pandémie », c’est que beaucoup de ceux qui se présentaient comme des « sceptiques de l’autorité » avaient juste une grande gueule. Littéralement, pour eux, ce n’était que des mots.

L’universitaire Bob Altemeyer, à qui l’on doit l’expression « suiveur autoritariste », a publié un certain nombre d’ouvrages informatifs sur l’« autoritarisme de droite », mais nous avons découvert qu’il ne s’agit PAS d’un simple clivage gauche/droite. Tucker Carlson n’a rien compris au Covid-19, mais Candace Owens, elle, a pigé. Infowars/Prison Planet et ZeroHedge n’ont pas été en reste pour propager les mensonges qui ont semé l’hystérie et la panique, mais des articles rationnels ont été publiés par des sources inattendues, comme le Financial Times, et certains gouvernements ont pris des décisions sensées, comme la Suède.

Il faudrait mener des études pour déterminer quelle « autorité » au juste les gens suivent dans un contexte donné, mais la principale conclusion qu’on puisse tirer est que ces personnes sont, de par leur constitution, incapables de suivre leur PROPRE autorité, et qu’elles en transfèrent la plus grande partie à l’État – ou à toute autre version supranationale qui semble diriger la planète en coulisse.

Bien sûr, ils AFFIRMERONT être « anti-gouvernement », « anti-étatistes », « anti-communistes » ou « contre l’État profond », mais ce ne sont là que des mots. Et il a suffi que le « gouvernement mondial » fasse « BOUH ! » pour qu’ils rentrent dans le rang.

Voir aussi :

Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)

À propos de l'auteur Signes des Temps (SOTT)

« Un combat quotidien contre la subjectivité. » « Le Monde pour les gens qui réfléchissent ! »Signs of the Times ou SOTT.net a été lancé le 26 mars 2002.SOTT.net est un projet de recherche sans but lucratif du Quantum Future Group (QFG). Le projet comprend la collecte, la mise en forme et l'analyse des sujets d'actualité qui semblent le mieux refléter les 'énergies' sur la planète. De surcroît, cette recherche note si les êtres humains, individuellement ou collectivement, peuvent réellement se souvenir d'un jour à l'autre de l'état de la planète et s'ils sont capables de lire précisément cette information et prendre des décisions intelligentes sur leur avenir, fondées sur cette connaissance. En bref, SOTT.net est une expérience.

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