Le président des États-Unis a exprimé vendredi son malaise à propos d’un accord entre la Chine et le Venezuela pour élargir leur coopération dans la lutte contre le Covid–19.
« Nous ne serions pas contents si cela s’était produit. Je n’ai pas parlé du Venezuela avec le président de la Chine, de cet aspect du Venezuela mais si cela est arrivé je ne serai pas content. Je ne serai pas content, » a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche.
Le même jour, le président chinois, Xi Jinping, et son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, ont décidé de travailler ensemble pendant ces prochaines semaines pour combattre le Coronavirus.
Quand on lui a demandé si cet accord entre Pékin et Caracas s’étendait à d’autres aspects économiques, le locataire de la Maison Blanche a exprimé son malaise. « Je suis inquiet à cause de tout. Je suis inquiet pour tout, à cause de ça je ne dors pas beaucoup. Et je suis préoccupé par tout mais ça ne me ferait pas plaisir. »
Quelques heures plutôt, la chancellerie vénézuélienne avait fait savoir que Xi avait déclaré à Maduro dans une conversation téléphonique que son pays « suit de près » l’évolution de la pandémie de Covid–19 au Venezuela et « continuera à soutenir le pays bolivarien dans la défense de sa souveraineté. »
Contrairement aux États-Unis qui poursuivent leurs sanctions unilatérales contre des pays indépendants comme le Venezuela pendant la pandémie et subissent une vague de critiques, la Chine contribue avec d’autres États à la limitation de la contagion.
Bien que les conséquences négatives des mesures coercitives de Washington au Venezuela ne soient pas nouvelles, la question est que les défenseurs des Droits de l’Homme on fait résonner toutes les alarmes face à la crise provoquée par le virus mortel.
Le Venezuela dénonce le fait que les sanctions unilatérales des États-Unis l’empêchent d’acheter des médicaments et du matériel pour faire face au Covid–19.
En reprochant à Washington d’exercer « un terrorisme économique, » le Gouvernement vénézuélien a déposé en février une plainte devant la Cour Pénale Internationale (CPI) contre les États-Unis pour leurs mesures coercitives et pour les crimes contre l’humanité qu’ils perpètrent contre la nation vénézuélienne.
source : https://albaciudad.org
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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