France – Les dessous de la République

France – Les dessous de la République

Les dessous de la Ripouxblique : mass-merdias et poli-racailles…

A n’en pas douter, la « gestion » criminellement laxiste de la crise sanitaire actuelle par l’équipe LaREM est le pendant logique de son profond mépris de classe pour les gens du peuple – travailleurs comme retraités – et notamment de ses représentants les plus conscients, éveillés récemment à la vie politique  ̶  les gilets jaunes  ̶  , représentants que le Pouvoir n’a eu de cesse de faire brutaliser afin de tenter de briser leur moral et leur résistance. L’ensemble des politiques anti-populaires déployées par le roitelet Micron 1er au cours de ses trois premières années de mandat ont presque réussi a faire oublier les exercices à peine moins calamiteux de ses prédécesseurs les plus proches : Chirac, Sarkozy et Hollande. Quelle prouesse !… 

L’ensemble des politiques de plus en plus ouvertement anti-populaires mises en place par ces attelages bourgeois successifs ne sont rien de moins que le reflet de l’arrogance, de la cupidité et de l’inintelligence politique infinies de la grande bourgeoisie française qui les ont porté au pouvoir dans un contexte économique de déclassement rapide de l’impérialisme français et de la nécessité d’imposer toujours plus d’austérité et de sacrifices aux larges masses populaires. 

Mais comment le pays dit « des Lumières » et de la « Révolution de 1789 », c’est-à-dire le pays de Voltaire et de Jean-Paul Marat, a-t-il pu en arriver à plonger tout entier dans ces ténèbres ?

Les trahisons qui ont conduit à la situation actuelle – menues accumulations quantitatives –, sont multiples : elles prennent d’abord leur source dans une fierté nationale bi-séculaire mal placée, le sentiment d’appartenir à la « patrie des Droits de l’Homme », chauvinisme naturel auquel vient s’ajouter tout un fatras de préjugés démocratiques petit-bourgeois sur la nature de l’Etat – érigé tel un arbitre au dessus-des classes –, sans oublier évidemment des racines profondes plongeant dans l’indifférence et le mépris – parfois mâtinés de racisme –, à l’égard des peuples des pays coloniaux brutalisés et pillés par l’impérialisme français tout au long du 20ème siècle et encore aujourd’hui, en particulier dans son pré-carré néo-colonial ouest-africain.

Les trahisons du siècle passé sont donc aussi graves que nombreuses. 

Parmi elles, on peut citer : 1° la difficulté pour le mouvement ouvrier français à soutenir inconditionnellement la lutte d’indépendance des peuples des colonies françaises dès les années 1930, 2° les participations aux gouvernements bourgeois à partir de 1945, parallèlement à l’acceptation de la non-épuration des collabos héritiers de Vichy  ̶  si nombreux au sein des élites françaises  ̶ , contre quelques os lancés en pâture (la conquête de quelques « chaînes dorées » destinées à travestir la réalité de l’esclavage salarié)  ̶  nous renvoyons ici au remarquable travail de recherche fourni par l’historienne Annie Lacroix-Riz dans son dernier livre intitulé « La Non-épuration en France de 1943 aux années 1950 » paru aux éditions Armand Colin en 2019  ̶ , 3° la complicité des social-chauvins du Parti « Communiste » Français dans la contre-révolution bourgeoise-révisionniste qui a anéanti le socialisme en URSS il y a près de 70 ans, et enfin 4° la soumission de toute la « social-démocratie » de « droite » comme de « gauche » à l’impérialisme américain et à sa stratégie de délocalisation croissante de pans entier d’industries dans des pays semi-coloniaux à bas coût, quatre décennies durant.

Sans aucun doute, c’est à ce dernier moment de cette longue histoire de trahisons que l’accumulation quantitative a préparé le saut qualitatif actuel : parallèlement à la mutation économique accompagnant les délocalisations économiques qui redessinaient la division internationale du travail en finissant de convertir les larges masses populaires des pays impérialistes dominants en un prolétariat bourgeois ayant intégré les principaux traits idéologiques de la classe bourgeoise au sein de pays rentiers important des biens de consommation bon-marché produits par leurs multinationales à l’autre bout du monde, il fallut mettre en place des mécanismes permettant d’occuper et de pacifier les contingents de chômeurs laissés sur le carreau au sein des friches industrielles qui n’en finissaient de s’étendre, année après année. Les populations d’origine immigrée ainsi que les ouvriers au chômage furent parqués dans des cités-ghettos où se développèrent de plus en plus différents trafics, et en particulier le trafic de drogues, destiné à abrutir une jeunesse de plus en plus communautariste qui se voyait de moins en moins de perspectives d’avenir à mesure que le chômage enflait. 

La France compte aujourd’hui environ 1 500 quartiers qui, de l’aveu même d’un ancien préfet, sont devenues des zones de non-droit où vivent plusieurs millions d’habitants placés sous la menace du communautarisme, vivant quotidiennement dans l’insécurité, au milieu de dealers et de prêcheurs de haine djiadistes, terreau fertile d’une probable future guerre civile inter-communautaire.

Parallèlement à ces processus économiques, on a vu « l’American way of life » submerger l’Occident tout entier, reléguant au second plan les traits spécifiques des cultures nationales des pays placés sous la tutelle américaine, gommés par la culture anglo-saxonne importée et ses avatars. C’est sans aucun doute le dénominateur commun de l’axe géostratégique Chine-Russie-Iran-Syrie que de ne pas s’être laissés placer sous la domination économique des grandes banques d’affaires et d’investissement occidentales, ainsi que d’avoir su résister, sur le plan culturel également, au raz-de-marée de la culture dégénérée importée des USA.

La politique brutale des cow-boys américains a déferlé sur le Monde tout au long du 20ème siècle, et de manière complètement décomplexée après l’effondrement du social-impérialisme soviétique qui l’avait forcé à un minimum de retenue. Mais un grain de sable est venu, à peine une décennie plus tard, contrecarrer la « fin proclamée de l’Histoire » par les faucons américains : la rapide émergence de l’impérialisme chinois, sa fulgurante montée en gamme technologique et l’inexorable extension de sa sphère d’influence économique. Depuis les années 2000, l’OTAN a véritablement pris la mesure du danger que représente ce concurrent qu’elle a vu venir trop tard, et que l’impérialisme américain avait crû pouvoir mettre sous sa tutelle comme il l’avait fait pour le Japon et la Corée du Sud.

La crise économique de 2008 a marqué la prise de conscience publique de l’avènement imminent d’un nouvel ordre Mondial échappant au contrôle des pays impérialistes en déclin. Leurs élites ont rapidement compris qu’à terme, en dépit de leur vaine résistance, c’est-à-dire de la multiplication des agressions militaires destinées à éviter la dislocation de leur sphère d’influence néo-coloniale, il leur faudrait un jour se résigner au déclassement de leurs métropoles hier dominantes. Les élites atlantistes prirent donc acte de cette réalité en mettant en place à grande échelle à partir de 2010 des plans d’austérité visant à la destruction des chaînes dorées de l’esclavage salarié dont avait, plusieurs décennies durant, bénéficié son prolétariat privilégié.

C’est là la source matérielle du durcissement des collisions de classes au sein des pays impérialistes en voie de déclassement. Dans cette guerre d’un nouveau type, le Capital financier des pays impérialistes en déclin part en guerre contre le niveau de vie de son propre peuple, comme moyen ultime et désespéré de tenter de freiner sa relégation au second plan par rapport aux puissances impérialistes montantes concurrentes, synonyme pour lui de descente aux enfers. On conçoit dans ce contexte que les fondements du « pacte social » et de la « démocratie bourgeoise » soient malmenés par les politiques d’austérité imposées aux peuples, qui sentent au plus profond de leur chair, que leurs conditions de vie et celles de leurs enfants sont condamnées à se dégrader. La problématique essentielle pour nos élites consiste donc à faire accepter ce processus de paupérisation absolue.

Dans ce contexte d’urgence, la tentation est grande de vouloir passer outre la volonté populaire, en gouvernant par décrets et par ordonnances, quitte à fouler au pied les illusions séculaires forgées par le parlementarisme bourgeois.

Il nous apparaît d’abord essentiel de remettre les choses à leur place : cette fascisation croissante ne date pas de l’élection de Macron à la présidence : dans la coulisse, les élites françaises ont détruit les derniers véritables espaces des libertés d’expression bourgeoises il y a déjà plusieurs années. Le véritable journalisme d’investigation marche sur des œufs dès qu’il ose cibler les représentants pourris de la caste au pouvoir (Médiapart en sait quelque chose…) et frôle aujourd’hui l’extinction alors même que la grande masse des « journalistes » officiant dans les grands médias, qui ne sont plus que des propagandistes aussi zélés qu’incultes, n’ont plus pour seule fonction que de formater et d’abrutir idéologiquement leur public. 

La reprise en main idéologique est ferme depuis plusieurs années : après 25 ans de fortes audiences à une heure de grande écoute (jusqu’à trois millions de personnes), les Guignols de l’info changent brutalement de ligne éditoriale en 2015 sous l’impulsion de Vincent Bolloré. 

Celui-ci est présent dans le top 10 des milliardaires français et est l’actionnaire majoritaire du conglomérat portant son nom. Le groupe Bolloré est présent dans les secteurs du transport, de la logistique pétrolière, du fret maritime (1er opérateur sur le continent africain notamment), des télécommunications, des médias (Direct Matin, Canal +, Havas, Vivendi, institut de sondage CSA), du stockage de l’électricité (batteries lithium) et de l’agriculture (comme des plantations d’huile de palme en Afrique). En 2018, le groupe Bolloré était présent dans 127 pays et employait plus de 80 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 23 milliards d’euros.

Or en 2015, Vincent Bolloré n’accepte plus la critique politique et sociale des Guignols de l’info, la jugeant trop acerbe à l’égard des grands personnages publiques – critique dont il a lui-même d’ailleurs été victime dans le clip de reprise parodique « USA for Africa » – « We fuck the World » sponsorisé par… « Vivendi-Universal ». Au début des années 2000, l’émission satirique cible notamment les multiples affaires-casseroles de Jacques Chirac, la politique d’agressions militaires de l’impérialisme américain s’érigeant en gendarme du Monde, la stratégie de la World Compagnie incarnant les multinationales pour asservir les consommateurs et les paysans du Monde, et enfin la fascination de la classe politique et du grand patronat français pour le modèle américain. 

Le couperet est sans appel : pour éviter qu’on ne crie à l’assassinat et à la censure des Guignols, Bolloré vide l’émission satirique de sa substance politique pour la ravaler au rang des commérages de la presse jaune/people dont Canteloup est d’ailleurs aujourd’hui devenu le chantre le plus insipide et affligeant. Les audiences des Guignols s’effondrent, et plus personne ne s’offusque désormais quand ils disparaissent, en 2018 : ils n’étaient alors plus suivis que par 150 000 personnes…

Au même moment, avec ses enquêtes d’investigation osant parfois dépasser les limites fixées par les intérêts atlantistes, Daniel Mermet qui présentait quotidiennement Là-bas si j’y suis sur France Inter depuis 25 ans est brutalement remercié en 2014. Les moindres contradicteurs – leur critique fût-elle petite-bourgeoise –, sont ainsi écartés des médias de masse, car jugés pas (ou plus) assez politiquement corrects selon les nouveaux critères exigeant la soumission totale des représentants de la caste médiatique aux impératifs de soutien des politiques d’austérité et d’ingérences coloniales brutales mises en œuvre par le grand Capital Atlantiste en déclin.

OUI, le peuple français a donc aujourd’hui raison d’être dégoûté par la classe politique massivement corrompue qui s’enorgueillit de le représenter soi-disant « démocratiquement », alors même qu’elle ne cesse de fouler au pieds ses intérêts vitaux, ainsi que d’éborgner et de mutiler ses enfants. 

OUI, les gilets jaunes ont raison de chercher à s’ériger en contre-pouvoir  ̶  à l’instar des soviets au cours de la révolution bourgeoise russe de février 1917  ̶  et de se mettre à rêver à une autre espèce de démocratie, une démocratie où le peuple aurait les moyens de contrôler ses élus en cours de mandat, de les révoquer si besoin et de proposer ou de s’opposer à des lois via des référendums. Mais à l’évidence, ces rêves ne sont pas ceux qui ont cours dans les cercles représentant le Pouvoir des élites bourgeoises dont Macron est aujourd’hui le mercenaire…

Alors qu’il officie au sein de la banque d’affaires Rothschild où il est connu pour ses « connaissances techniques perfectibles en matière de haute finance », le jeune Macron trentenaire n’en « excelle » pas moins déjà « dans un domaine essentiel de la Banque d’affaires : la séduction des clients ». « En quoi son métier de banquier d’affaires peut aider Macron à être efficace en politique ? », demande le journaliste à François Henrot, mentor du jeune Macron et Directeur à la Banque de Rothschild :

« On y apprend l’art de la négociation. On est aussi amené beaucoup – et ça c’est heureusement ou malheureusement utile en politique –, à… communiquer, c’est-à-dire à raconter des… une histoire. (….) Donc on y apprend d’une certaine façon aussi, des techniques de…. comment… j’allais… pas de manipulation de l’opinion, mais de… un petit peu… »

Voici donc quelle est la « qualité » essentielle du véritable Macron, si utile dans la sphère politico-médiatique : celle d’être un bonimenteur Docteur ès manipulations !

« Nos » élites politiques et médiatiques sont aujourd’hui non seulement complètement coupées du peuple, mais lui sont également et surtout foncièrement hostiles. Pour combler cet abîme, la panacée semble donc être la cocaïne, qui dédouble la personnalité de son usager et en fait un schizophrène en puissance… La recette n’est pas nouvelle et circule jusque dans les plus hautes sphères de l’Etat depuis maintenant une quarantaine d’années. C’est ce que nous a récemment appris le « prince de la cocaïne », le dealer du Tout-Paris, Gérard Fauré, dealer aujourd’hui repenti et retraité, qui approvisionnait les stars, les politiques et autres grands bourgeois cherchant à noyer leur crise existentielle et/ou à assouvir leurs instincts « d’obsédés » et de prédateurs sexuels   ̶ , cette drogue étant, selon l’ex-dealer, ce qui se fait de mieux en terme de substance aphrodisiaque et désinhibitrice. 

Le dealer repenti compte déjà deux livres chocs à son actif, livres dont seuls quelques médias alternatifs ont véritablement effleuré la substance. (Gérard Fauré, Dealer du Tout-Paris – Le fournisseur des stars parle, éditions Nouveau Monde, octobre 2018.  ̶  Gérard Fauré, Le Prince de la coke – Dealer du Tout-Paris… La suite, éditions Nouveau Monde, janvier 2020.) Voici la présentation du premier tome (vendu à plus de 30 000 exemplaires) qu’en donne le site de la FNAC :

« Dernier survivant des grands voyous qui ont tenu le haut du pavé dans les années 1970-1980, Gérard Fauré a décidé de parler. Le film de sa vie dépasse toutes les fictions.  Né au Maroc d’un père officier français et d’une mère berbère, il s’initie au trafic sur le port de Tanger et devient contrebandier. En Espagne, il s’associe avec des anciens de l’OAS pour commettre hold-up et trafic de drogue. Il côtoie la French Connection et développe une organisation criminelle aux Pays-Bas avec le parrain marseillais Gaëtan Zampa. À Paris, il devient dans les années 1980 le « prince de la cocaïne », fournisseur préféré du show-biz, qu’il reçoit dans un hôtel particulier pour des fêtes nocturnes très privées. Sa chute en 1986 provoque bien des angoisses et tractations en coulisses dans le Bottin mondain. Actrices vedettes, mannequins, princesses, animateurs télé, stars d’Hollywood : Gérard Fauré porte avec le recul un regard cruel sur les vices des stars dont il fut le fournisseur privilégié et le compagnon des nuits parisiennes et cannoises. Il évoque également les politiques de haut niveau qui furent ses clients, tout en réclamant publiquement que l’on durcisse la lutte contre la drogue. Il avoue enfin les liens troubles du Milieu avec le SAC (Service d’Action civique) de l’époque Pasqua et les « contrats » d’assassinats réalisés sur commande pour des objectifs politiques. Un témoignage unique et détonant ! » 

Dans ses deux livres ainsi que dans les interviews qu’il a donné les concernant (Sputnik 2018Sputnik 2020Sud Radio 2018Sud Radio 2020), ce personnage nous apprend que nombre de stars et d’hommes politiques de haut niveau consommaient régulièrement de la cocaïne : Johnny Hallyday et Jacques Chirac notamment comptaient parmi ses meilleurs clients. Ces quatre interviews filmées cumulent aujourd’hui déjà plus de 2,3 millions de vues sur Youtube. 

Gérard Fauré y décrit Jacques Chirac comme un prédateur sexuel qui profitait de sa fonction pour forcer la main à des jeunes filles parfois réticentes. Il évoque aussi une affaire Epstein à la française, et beaucoup de choses « dégoûtantes » et « horribles » tournant autour de la cocaïne, des choses dépassant le « simple » cadre de la prostitution et notamment une affaire de pédophilie impliquant des personnes influentes ayant bénéficié de la protection du président François Mitterrand, sans oublier une histoire d’enfants offerts en cadeaux sexuels aux pétro-monarques du Golfe. Il parle également de son expérience au sein du SAC, qu’il décrit comme « tout sauf civique », un repaire de grands bandits, d’anciens de l’OAS et… de malades mentaux. Il nous apprend que Charles Pasqua, alors qu’il occupait les fonctions de Ministre de l’Intérieur, pilotait ce SAC, et s’en servait notamment pour commanditer des assassinats politiques, en particulier à l’égard des chefs du mouvement indépendantiste basque. Gérard Fauré nous apprend enfin que Charles Pasqua supervisait le trafic de cannabis à l’échelle du pays, trafic que l’ex-dealer décrit comme un moyen politique de « pacifier les banlieues ». 

Voilà la réalité des agissements de la racaille politico-médiatique ̶ directement liée au banditisme  ̶ , qui gouverne depuis quarante ans le pays dit des « Lumières »… Qu’on replace l’affaire Macron-Benalla dans ce contexte, et on comprendra pourquoi certains barbouzes demeurent intouchables dans notre Ripouxblique…

Il faut donc aujourd’hui abrutir le peuple par tous les moyens possibles : mass-merdias propagandistes, « désinstruction nationale », boulimie d’écrans remplaçant la lecture, drogues low-cost, etc. Le peuple doit surtout bien comprendre que tous ces processus mis en œuvre par la bourgeoisie des pays impérialistes en déclin ne sont ni des erreurs, ni des accidents, mais sont le fruit d’une volonté politique délibérée d’abrutir les masses populaires afin de mieux les soumettre à l’idéologie dominante. En 1996, dans un de leurs rapports destiné aux managers politiques, les sbires de l’OCDE écrivaient ainsi déjà noir sur blanc en quoi consistait la stratégie bourgeoise socialement « peu dangereuse » de baisse de la dépense sociale dans l’enseignement :

« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population ». (Cahier de politique économique n° 13 de l’OCDE, Faisabilité de la politique d’ajustement, p. 30)

Voilà quelle est la réalité des coulisses de la démocratie bourgeoise… Et cette réalité vaut pour toutes les « réformes » régressives imposées par les Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron, etc. En dépit de leur forte exposition médiatique, ces derniers n’en restent pas moins que du menu fretin politique, des marionnettes politiques passées maîtres dans l’art de la manipulation et du mensonge, afin de mettre en œuvre les programmes élaborés par les gros syndics de la classe dominante…

Ce lavage de cerveaux multiformes à l’œuvre depuis plusieurs décennies, qui se traduit aujourd’hui notamment par une « chute catastrophique du niveau scolaire en France », n’a qu’un seul but : préparer les masses populaires des pays impérialistes en déclin à accepter tout en résignation leur futur et complet déclassement, c’est-à-dire leur plongée dans un nouveau tiers-monde, resté si longtemps la « panacée » des peuples des pays coloniaux. 

Car les temps changent, et les rapports de force inter-impérialistes évoluent :  après la première secousse économique majeure qui l’a frappé il y a un peu plus d’une décennie, l’Occident en déclin se trouve aujourd’hui à la veille d’un déclassement au moins aussi brutal que celui que connût le social-impérialisme soviétique en 1989-1991, après quinze années de stagnation économique et de décomposition sociale et politique.

Pour faire face aux multiples défis que ce processus inéluctable va poser, le peuple de France devra absolument se réapproprier l’essence de son héritage révolutionnaire, tout autant que celui d’autres peuples, qui à l’instar des peuples soviétiques et albanais, s’étaient engagés quatre décennies durant dans la seule voie alternative au capitalisme : la révolution socialiste. 

Le peuple de France devra ainsi, à l’instar des autres peuples des pays impérialistes en déclin, s’approprier ces héritages et rejeter résolument les illusions petite-bourgeoises idéalisant l’époque aujourd’hui révolue de la domination de leur propre impérialisme (les « trente glorieuses » en France), domination que les peuples des pays coloniaux ont payé de leur sueur et de leur sang.

Il y a urgence, car la fin de la domination de nos impérialismes est proche : elle peut advenir demain comme dans deux ans, dans cinq ans ou d’ici une décennie tout au plus. La Chine a d’ores et déjà gagné sur le terrain de la guerre économique et de l’innovation technologique. 

Selon les derniers chiffres publiés par l’OMPI, la Chine a déposé plus de 1,54 million de demandes de brevets en 2018 (+ 11,6 % en glissement annuel) – un chiffre représentant pas moins de 46,4 % du total mondial des demandes ! –, très loin des 0,59 million de demandes des USA (- 1,6 % en glissement annuel), des 0,31 million de demandes du Japon et des 0,21 million de demandes de la Corée du Sud. 

Avec ses 16 000 demandes de brevets, la France est très loin des premiers et se fait même largement dépasser par la Russie avec ses 37 000 demandes, alors même que l’Iran la talonne de près avec presque 13 000 demandes. Sur les 14 millions de brevets en vigueur dans le Monde en 2018, les USA en détenaient 3,1 millions, la Chine 2,4 millions et le Japon 2,1 millions. 

Rappelons qu’il y a vingt ans, la Chine ne comptait pour presque rien dans les dépôts de demandes de brevets… Et il faut bien comprendre que cette nouvelle réalité n’est pas conjoncturelle et temporaire, mais bien structurelle et destinée à durer. En effet, 

« Selon les résultats publiés le 3 décembre 2019, les étudiants de la partie continentale de la Chine ont obtenu le plus haut niveau en lecture, sciences et mathématiques au dernier test mondial sur l’éducation organisé par l’OCDE et portant sur 600 000 étudiants de 15 ans dans 79 pays. (…) Ils sont suivis par les étudiants de Singapour et des deux régions administratives spéciales chinoises, Macao et Hong Kong. Les pays de l’OCDE les mieux placés sont l’Estonie, le Canada, la Finlande et l’Irlande. » (LQP)

La France se situe pour sa part dans la moyenne de l’OCDE, mais se trouve derrière les USA, avec en outre de très fortes inégalités de niveau en fonction du milieu social. (NouvelObs)

Comme on le voit, la « supériorité » intellectuelle et scientifique de l’Occident sur la Chine appartient bel et bien au passé et n’est surtout pas prête de s’inverser… Il faudra donc faire avec !

La Chine et ses alliés géostratégiques les plus proches  ̶  la Russie, l’Iran et la Syrie commencent également à gagner ouvertement sur le terrain militaire, rendant non seulement obsolètes les plus coûteux programmes militaires américains (ses porte-avions, le F-35 et le bouclier anti-missiles notamment), en dépit du discours de déni des pseudo experts militaires atlantistes médiatisés, et mettant en déroute les brutales et criminelles ingérences coloniales des puissances atlantistes. 

Avec l’aide militaire russe combinée au soutien du Hezbollah libanais et iranien, la Syrie laïque de Bachar el Assad et son peuple résistent courageusement et refoulent victorieusement les hordes de djiadistes mercenaires salafistes armés par l’Occident depuis maintenant neuf ans, certains de remporter la victoire finale. Et nos journa-putes consensuelles des médias sionistes-atlantistes dominants cachent sciemment cette réalité depuis le début. Dans le même temps, dans la continuité du président Amadinejad, son fidèle allié iranien continue à crier à la face du Monde que la fin de la domination de l’impérialisme américain dans la région est imminente. 

Aujourd’hui à la tête d’un pays de 83 millions d’âmes et en dépit des guerres et des sanctions qui lui ont été imposées au cours des dernières décennies par les criminels de l’OTAN, le gouvernement iranien est parvenu à doter l’Iran d’une véritable base industrielle et d’un complexe militaro-industriel capable de produire des navires et des sous-marins de combat, des chars, des hélicoptères, des avions, des drones et tout un arsenal de missiles, un arsenal que l’impérialisme américain redoutait déjà il y a dix ans, et qui, avec sa modernisation rapide au cours de la dernière décennie, rendrait aujourd’hui une hypothétique attaque militaire américaine suicidaire pour les troupes américaines comme pour l’existence de l’Etat sioniste et sonnerait inévitablement le glas de la présence militaire américaine au Moyen-Orient. Les frappes de représailles iraniennes consécutives à l’assassinat du Général Qassem Soleimani constituées de 22 missiles qui se sont abattus dans la nuit du 7 au 8 janvier 2020 sur deux bases américaines en Irak, ont ainsi fait couler le sang de nombreux soldats américains. 

Washington s’est pourtant finalement bien gardé de poursuivre dans la voie d’une confrontation militaire frontale, préférant « pudiquement » faire passer sous silence cette cuisante humiliation par sa presse atlantiste…

Enfin, la Chine et ses alliés ont également déjà gagné la guerre idéologique et médiatique, celle des cœurs et des esprits. Le président russe, profitant des retombées du dynamisme économique de son allié chinois, bénéficie d’une forte adhésion de la classe moyenne russe qui s’est partiellement relevée au cours des quinze dernières années et se réapproprie aujourd’hui la partie de son héritage culturel symbolisant sa grandeur passée autant que le début de relèvement du pays. La bourgeoisie russe remet ainsi très intelligemment au goût du jour les plus belles chansons du patrimoine culturel soviétique qui accompagnèrent la marche victorieuse au socialisme dans les années 1930 et 1940, et ce de plus en plus dans leur version originale, c’est-à-dire mentionnant l’héritage de Staline, non-expurgée par les révisionnistes khrouchtchéviens, preuve que l’impérialisme russe renaissant cherche à rétablir la portion de vérité historique dont il a besoin pour cimenter une nouvelle unité nationale. Une majorité de russes, athées comme chrétiens orthodoxes, souscrivent également aux nouveaux rêves de grandeurs de la Russie et soutiennent l’opposition résolue de leur gouvernement aux ingérences coloniales atlantistes. 

En outre, l’agence de presse russe dispose d’un média francophone employant de véritables journalistes qui savent donner la parole aux voix dissidentes qui s’élèvent, chez nous, de plus en plus nombreuses pour dénoncer la décomposition multiforme toujours plus profonde de notre société.

Même la page francophone de l’agence de presse iranienne ne se prive plus de dénoncer les atteintes réelles aux libertés bourgeoises fondamentales en cours en France. Relatant les événements de l’Acte 69 des gilets jaunes du 7 mars 2020, la presse iranienne titrait ainsi « La France dit non à la dictature ! », avant d’ajouter :

« À Paris, plusieurs centaines de manifestants dénoncent la politique sociale du gouvernement et l’usage de l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer le volet principal de la réforme des retraites. Le mot d’ordre des manifestants : « Non au 49.3, retour à une vraie démocratie ». (…) Selon les résultats d’un nouveau sondage publié cette semaine, deux tiers des personnes interrogées par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, considèrent que « la démocratie ne fonctionne pas bien en France » tandis que 80 % pensent que les politiciens « ne se préoccupent pas de ce que pensent les gens », rapporte l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur. Nul doute que le récent recours à l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement ne sera pas de nature à améliorer cette perception, constate L’Obs. « Les évolutions constatées entre l’an dernier et cette année ne remettent pas en cause les invariants de notre enquête, établis depuis maintenant 11 ans : les Français continuent de percevoir le personnel politique et le fonctionnement du système démocratique de façon négative, voire très négative. […]. L’image dominante est toujours celle d’hommes et de femmes politiques peu empathiques, voire corrompus, loin des préoccupations des Français, parlant de manière trop abstraite ». »

Quelques jours plus tôt, l’agence de presse iranienne avait traité du passage en force de la « réforme des retraites » à l’aide du 49.3 dans un article intitulé « Jupiter liquide le Parlement ! », ajoutant y voir un « Requiem pour la démocratie… » Et il n’y a là rien d’exagéré quand on entend aujourd’hui le profond mépris des députés macronistes dans l’hémicycle parlementaire à l’égard des députés opposés à la loi retraite : « Moi je vous dis que la République c’est nous, et vous, vous êtes RIEN ! » C’est dans ce contexte qu’on peut aujourd’hui voir l’Iran donner des leçons de « démocratie » bourgeoise à l’impérialisme français… Quel retournement idéologique et moral majeur ! 

La débâcle du camp impérialiste occidental en déclin est donc aujourd’hui totale et de plus en plus visible, palpable non seulement dans leurs zones d’influences en pleine déliquescence, mais également en leur propre sein. C’est cette réalité que la caste au pouvoir et ses relais politico-médiatiques tentent aujourd’hui par des moyens de plus en plus désespérés de cacher à leur propre peuple afin de tenter d’éviter qu’il ne lui vienne un jour prochain l’idée de se révolter.

Car oui, la révolte gronde. Le spectre lancinant des gilets jaunes depuis 2018, et maintenant celui du coronavirus et le risque d’une crise sanitaire et de ses répercussions multiformes, aussi bien économiques que sociales et politiques en 2020, répercussions que les grandes places boursières occidentales commencent déjà à redouter.

Sur les réseaux sociaux, les commentaires à l’égard des représentants de la caste au pouvoir sont acerbes et emplis d’une profonde haine populaire :

« La voilà, la vraie réforme des retraites… » (1)

« Moi, je pense surtout aux traumatismes subis par les pauvres types qui se sont fait défigurer par des policiers aux ordres d’un pouvoir élu avec moins de 25 % des électeurs ou aux victimes du Bataclan ou de Nice du fait de politiciens complaisants avec les islamistes ou avec nos grands amis de l’Arabie Saoudite… Et cela se prétend le pays des droits de l’homme, mon Kul… !!! » (2)

Nous avions pour notre part laissé ce petit commentaire : 

« Moins de 0,2 % de mortalité chez les 0-39 ans, près de 4 % chez les 60-69 ans, 8 % chez les 70-79 ans et même 15 % chez les plus de 80 ans. Pas de vaccin en cours et pas de plan de confinement pour éviter la propagation et protéger les personnes fragiles. Macron tient enfin sa véritable « réforme » des retraites ! Plus sur : marxisme.fr » (3)

Aujourd’hui, c’est toute une fraction du peuple de France – plusieurs millions d’âmes –, qui commence à sortir de la torpeur politique dans laquelle le Capital et ses laquais l’ont enfermé plusieurs décennies durant. Dans ce contexte, la tâche des véritables démocrates, c’est-à-dire ceux qui veulent lui redonner TOUT LE POUVOIR – économique comme politique –, consiste essentiellement dans ceci :

« Il s’agit de faire le tableau d’une sourde oppression que toutes les sphères sociales exercent les unes sur les autres, d’une maussaderie générale mais inerte, d’une étroitesse d’esprit faite d’acceptation et de méconnaissance, le tout bien encadré par un système de gouvernement qui, vivant de la conservation de toutes les vilenies, n’est lui-même que la vilenie au gouvernement. (…) Il faut rendre l’oppression réelle encore plus oppressive, en lui ajoutant la conscience de l’oppression, rendre la honte plus honteuse encore, en la divulguant. Il faut dépeindre chaque sphère de la société (…) comme la partie honteuse de cette société ». (Karl Marx, Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel)

Comme ces paroles de Karl Marx, pourtant vieilles de plus de 170 ans, restent actuelles !

A n’en pas douter, l’odeur nauséabonde de putréfaction qui émane de la sphère politico-médiatique au pouvoir nous permettrait de reprendre également les conclusions que nous formulions, il y a six ans déjà, dans un article traitant de la soi-disant « liberté de la presse bourgeoise », tant elles s’accordent avec la flambée réactionnaire de la politique aussi liberticide que réactionnaire de l’attelage gouvernemental en place :

« Ainsi, il n’y a plus guère plus que sur la toile où l’on puisse trouver des médias alternatifs qui ne soient pas bâillonnés par le Capital. Mais jusqu’à quand l’ordre capitaliste tolérera-t-il l’existence de ce dernier espace de liberté d’expression publique encore accessible aux larges masses exploitées ? Jusqu’au jour où les esclaves du Capital fuiront massivement les médias officiels comme la peste et où cette industrie de l’intoxication aura perdu l’essentiel de son emprise sur eux. L’ordre bourgeois vacillant fera alors tomber son masque « démocratique » et réprimera sauvagement tout ce qui viendra menacer son fondement : l’esclavage salarié ! » 

A n’en pas douter, ce jour est sur le point d’advenir. 

Dans les pays impérialistes en déclin comme la France, le péril du fascisme n’est à l’évidence aujourd’hui pas représenté par les courants populistes-nationalistes petit-bourgeois (à l’instar du RN de Marine Le Pen), dont la base sociale puise ses racines chez les petits artisans, les paysans pauvres et un prolétariat bourgeois en plein déclassement, et ce en dépit des relents parfois racistes que ces couches populaires semi-apolitisées en souffrance peuvent véhiculer. 

Non, le véritable danger fasciste provient des représentants politiques « élus » et déjà au pouvoir, incarnant les intérêts du Capital financier d’un Occident confronté à la phase terminale de dislocation de sa sphère d’influence, processus précurseur de son effondrement économique final imminent. Le véritable néofascisme, nos « élites » ont déjà mis un pied dedans ! 

C’est ainsi que l’attelage gouvernemental emmené par le président Macron voit d’un très mauvais œil les « ingérences russes » croissantes dans la vie politique française et souhaite renforcer la législation destinée à contrecarrer les soi-disant « fake-news » circulant de plus en plus largement sur internet. Aux USA, Donald Trump souhaite également limiter le contingent des journalistes chinois opérant sur le sol américain, la Chine en ayant profité pour affirmer que cela montrait de « la liberté de la presse américaine » qu’elle n’était qu’ « une fiction (…) avant tout réservée aux nantis, aux puissants et aux groupes d’intérêts », lesquels avaient, au cours des dernières années, « lancé une offensive systématique contre la liberté de la presse et des médias, cherchant à dépeindre tous les médias qui lui étaient hostiles comme des sources de « fausses nouvelles » »… L’Alliance atlantique moribonde aurait-elle peur de la confrontation idéologique avec ses principaux concurrents qui ne craignent plus de rendre coup pour coup ?… Quelle débâcle pour les ex- « champions » de la « liberté » et de la « démocratie » atlantistes qui se posaient, il y a quelques années encore, en arrogants donneurs de leçons et en « gendarmes du Monde libre » !… 

En bref, nos élites anti-populaires souhaitent désormais museler les médias indépendants français et étrangers qui osent s’aventurer en dehors du cadre strict de la propagande mass-merdiatique atlantique, mass-médias destinés à l’abrutissement idéologique des peuples en cours de déclassement. Aussi, le peuple des pays impérialistes en déclin doit s’informer dès aujourd’hui, pendant qu’il en a encore les moyens, sur la réalité actuelle et les sombres perspectives qu’il va devoir affronter au cours de la prochaine décennie. 

Il est indéniablement temps pour le peuple de France de réfléchir à abandonner son animal-emblème national  – le coq –, du moins s’il ne veut pas se retrouver à finir comme ce dernier : c’est-à-dire à chanter, perché sur son tas de fumier, les deux pieds dans la merde…

Vincent Gouysse

Le 10 avril 2020

Photo en vedette : Fête à Macron, le 5 mai 2018. Par Jacques-Billaudel, flickr.com.

Notes de l’auteur :

A chaque portion soulignée de notre texte, nous renvoyons à des fichiers, notamment vidéos. Ces fichiers sont pour la plupart disponibles sur Youtube et leur copie est aujourd’hui hébergée sur notre propre serveur, du moins jusqu’à ce que la censure fasciste de la classe dominante ne les fasse supprimer… Alors téléchargez-les ! Voici également quelques liens que nous conseillons afin de s’informer quotidiennement au-delà du cadre strict et borné de la pensée unique atlantiste imposée aux médias « mainstream » sur l’actualité quotidienne en France et dans le Monde :

médias français indépendants et gratuits :

https://www.voltairenet.org/https://www.lemediatv.fr/https://www.sudradio.fr/

médias d’information étrangers francophones :

https://www.french.almanar.com.lb/ (agence de presse libanaise) ● http://french.presstv.com/ (agence de presse iranienne) ● https://fr.sputniknews.com/ (agence de presse russe) ● http://french.china.org.cn/ (agence de presse chinoise) ● https://www.mondialisation.ca/ (site anti-impérialiste canadien de référence).

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À propos de l'auteur Mondialisation.ca

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