J’ai lu et relu l’Iliade de nombreuses fois dans ma vie. Je crois que la première fois, je devais avoir 12 ou 13 ans. Ce fut un sacerdoce mais j’y suis venu à bout.
Ce qui m’a toujours fasciné dans ce texte, c’est la relative neutralité d’Homère dans le conflit. J’ai toujours trouvé le traitement qu’il fait d’Hector comme une des choses les plus merveilleuses de la littérature. Il n’y a pas de héros plus humains qu’Hector.
J’ai un temps cru à une réécriture latine, La légende fait de Rome une ville troyenne… des hellénistes de mon entourage m’ont montré qu’il n’en est rien. C’est le texte grec originel qui est comme ça : neutre, respectueux de la majesté ennemie.
Nos commentateurs modernes devraient s’en inspirer quand ils parlent de nos opposants qui qu’ils soient.
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