Il n’existe pas de bureau indépendant capable d’analyser de façon rigoureuse et incontestable, avec valeur de preuve juridique, le volume de couverture médiatique alloué spécifiquement à telle ou telle affaire.
Sinon, il serait possible, par la loi, et préventivement à tout cas d’espèce, de faire planer sur les médias concernés, la menace permanente d’avoir un jour à consacrer mécaniquement autant de place ou de temps d’antenne, à tout démenti ou contre-révélation dans toute affaire judiciaire couverte par eux.
Ceci sans même avoir à le demander, ni avoir à leur faire un procès.
Si cela existait, les couvertures médiatiques seraient beaucoup plus prudentes, ne serait-ce que par le risque d’impossibilité matérielle de trouver dans le futur assez de place pour satisfaire la couverture du démenti, sans bouleverser les temps d’antenne (ou la surface de papier) alloués à d’autres rubriques.
Pour les médias, l’affaire Pell deviendrait aussi amère à désescalader qu’elle a été délicieuse à escalader.
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