Projet d’agression US au Venezuela : la lettre ouverte du Président Maduro au peuple américain

Projet d’agression US au Venezuela : la lettre ouverte du Président Maduro au peuple américain

Source : Ministère des Affaires Etrangères de la République bolivarienne du Venezuela

Traduction : lecridespeuples.fr

Caracas, le 3 avril 2020

Au peuple des États-Unis d’Amérique

Depuis des semaines, le monde est à l’arrêt, essayant de contrôler une pandémie qui, sans aucun doute, est le plus grand défi auquel nous ayons été confrontés ensemble en tant que société et communauté internationale. Notre priorité est de l’affronter, tout comme la priorité du peuple américain.

Heureusement, au Venezuela, nous avons pu compter sur certains avantages. Nous avons pris très tôt des mesures de distanciation sociale et massifié les tests, en nous appuyant sur notre système de santé public et gratuit qui compte d’innombrables « médecins de famille » à travers le pays, comme nous les appelons. Nous comptons également sur l’aide inestimable des organisations communautaires  pour aider à accroître la sensibilisation sociale et à soutenir les secteurs les plus vulnérables. La solidarité de Cuba, de la Chine et de la Russie, et le soutien de l’Organisation mondiale de la santé nous ont également permis d’obtenir les fournitures médicales nécessaires malgré les sanctions illégales de Donald Trump.

En vous exprimant ma solidarité face à cet important défi historique, ainsi que notre consternation et notre chagrin face aux conséquences de la pandémie aux États-Unis, j’ai également l’obligation de vous faire savoir que tandis que le monde se concentre sur la lutte urgente contre le COVID-19, l’administration Trump, instrumentalisant une fois de plus les institutions afin d’atteindre des objectifs électoraux, et se basant sur des allégations infamantes sous le prétexte de la guerre contre la drogue, a ordonné le plus grand déploiement militaire américain dans notre région au cours des 30 dernières années, dans le but de menacer le Venezuela et d’amener notre région à un conflit militaire coûteux, sanglant et d’une durée impossible à déterminer.

Dans la perspective de cette manœuvre insidieuse, le 26 mars dernier, William Barr, un procureur général à l’indépendance douteuse (il a recommandé l’invasion du Panama en 1989 contre Noriega et a aidé à dissimuler les irrégularités du scandale Iran-Contra) a déposé, sans avancer la moindre preuve, des accusations de trafic de drogue en direction des États-Unis contre moi-même et contre de hauts responsables de l’État vénézuélien, même si les données du ministère de la Défense américain lui-même montrent que, contrairement à la Colombie et au Honduras, deux des pays alliés de Washington, le Venezuela n’est pas un pays de transit principal du trafic de drogue vers les États Unis.

Il est clair que l’administration Trump crée un écran de fumée pour brouiller la gestion improvisée et erratique de la pandémie aux États-Unis. Les prévisions les plus optimistes montrent que près de 240 000 âmes périront aux États-Unis. Dès le début, Donald Trump a minimisé et même nié le danger de la pandémie [en la qualifiant de « canular »], de la même manière qu’il l’a fait avec le changement climatique. Aujourd’hui, la crise aux États-Unis s’aggrave simplement parce que, malgré les ressources de ce pays, Trump n’est pas disposé à transformer le système de santé pour donner la priorité aux soins complets à la population au lieu de privilégier la médecine privée à but lucratif, les compagnies d’assurance et l’industrie pharmaceutique.

Au Venezuela, nous ne voulons pas d’un conflit armé dans notre région. Nous voulons des relations fraternelles de coopération, d’échange et de respect.

Nous ne pouvons pas accepter les menaces de guerre, ni les blocus, ni accepter l’intention d’installer une tutelle internationale qui violerait notre souveraineté et désavouerait les progrès réalisés l’année dernière dans le dialogue politique sincère entre le gouvernement et une grande partie de l’opposition vénézuélienne qui aspire à des solutions politiques et non à des guerres pétrolières.

Sur la base de ce qui précède, j’appelle le peuple américain à cesser cette folie, à demander des comptes à ses responsables et à les forcer à concentrer leur attention et leurs ressources sur la lutte urgente contre la pandémie. Je demande également, avec la fin des menaces militaires, la fin des sanctions illégales et du blocus qui restreignent l’accès aux biens vitaux si nécessaires au pays aujourd’hui. Je vous demande de tout cœur de ne pas laisser votre pays s’enliser dans un autre conflit sans fin, un autre Vietnam, un autre Irak, mais cette fois plus près de chez vous.

Les peuples des États-Unis et du Venezuela ne sont pas aussi différents que les mensonges de l’administration Trump veulent nous le faire croire. Nous sommes des peuples à la recherche d’une société plus juste, plus libre et plus compatissante. Ne laissons pas les intérêts particuliers des minorités aveuglées par l’ambition nous diviser. Comme l’a dit un jour notre chef Hugo Chavez, nous partageons le même rêve. Le rêve de Martin Luther King est aussi le rêve du Venezuela et de son gouvernement révolutionnaire. Je vous invite à lutter ensemble pour que ce rêve devienne réalité.

          Non à une guerre des États-Unis contre le Venezuela !

          Plus de sanctions criminelles !

          Nous voulons la paix !

Nicolas Maduro Moros

Président de la République bolivarienne du Venezuela

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Les États-Unis envoient des navires de la marine aux Caraïbes dans une mission «anti-drogue» ciblant le Venezuela

Le Venezuela a récemment dénoncé une attaque contre l’un des navires de sa marine.

Par Ricardo Vaz and Lucas Koerner 

Source : Venezuelanalysis, le 2 avril 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

L’administration Trump a envoyé des navires de guerre de la marine américaine dans la mer des Caraïbes dans le but d’augmenter la pression sur le Venezuela.

L’initiative a été annoncée par le Président Donald Trump et d’autres hauts responsables lors d’une conférence de presse mercredi 1er avril.

Cette décision s’inscrirait dans le cadre d’une opération « anti-stupéfiants » plus vaste dans la région, qui, outre les destroyers de la Marine, impliquerait des avions de surveillance AWAC et des unités des forces spéciales au sol. L’Associated Press a rapporté que l’opération est l’une des plus importantes de la région depuis l’invasion du Panama en 1989.

« Nous ne devons pas laisser des acteurs malveillants exploiter la situation [du coronavirus] pour leur propre bénéfice », a déclaré Trump.

Le déploiement militaire est intervenu dans la foulée d’accusations de « narco-terrorisme » portées par le ministère de la Justice américain (DoJ) contre les hauts responsables vénézuéliens, ainsi que du dévoilement d’un plan de « transition démocratique » par le Département d’État US.

Le 26 mars, le DoJ a accusé le Président Nicolas Maduro, le député de l’Assemblée nationale constituante Diosdado Cabello et plusieurs autres responsables d’avoir comploté avec les rebelles des FARC pour « inonder » les États-Unis de cocaïne.

Les critiques ont souligné le manque de preuves tangibles impliquant les dirigeants vénézuéliens et le fait que les données des agences américaines montrent que seule une petite fraction des routes de la drogue traverse le Venezuela, la plupart de la cocaïne entrant sur le territoire américain via l’Amérique centrale et le Mexique.

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Mardi, le Département d’État a dévoilé un « plan-cadre pour une transition démocratique pacifique au Venezuela », appelant à la démission de Maduro et à la mise en place d’un gouvernement de transition dirigé par l’opposition et des responsables chavistes pour superviser de nouvelles élections.

L’administration Trump s’est engagée à lever les sanctions contre les individus vénézuéliens et les secteurs économiques clés, mais seulement après la cessation des fonctions de Maduro et la fin de tous les accords de sécurité avec la Russie et Cuba.

Les États-Unis ont promis de renforcer les sanctions unilatérales jusqu’à ce que l’administration Maduro accepte l’accord.

Pour sa part, le gouvernement vénézuélien a fustigé le déploiement militaire, le ministre des Communications Jorge Rodriguez l’appelant « une tentative d’attaquer le Venezuela avec des mensonges et des menaces ».

Rodriguez a ajouté que le Venezuela a des politiques anti-stupéfiants « robustes » et serait prêt à « coordonner » les actions contre le trafic de drogue dans la région.

L’opération navale de Washington intervient quelques jours après le naufrage controversé d’un bateau de la garde côtière vénézuélienne au large des côtes de l’île caribéenne de La Tortuga.

Selon le ministère vénézuélien de la Défense, le patrouilleur « Naiguata » a localisé un navire de croisière portugais, le « RCGS Resolute », dans les eaux territoriales vénézuéliennes et a ordonné au navire de l’accompagner au port. Le « Resolute » aurait refusé les instructions et aurait percuté le « Naiguata », qui a ensuite coulé à la suite de l’impact.

Le propriétaire du navire de croisière, Columbia Cruise Services, a contesté ce compte rendu des faits, insistant sur le fait que le « Resolute » était « soumis à un acte d’agression de la marine vénézuélienne dans les eaux internationales », alors qu’il ne transportait aucun passager.

Mercredi, le Président vénézuélien Nicolas Maduro a suggéré que le navire « était utilisé pour transporter des mercenaires ». Il a également affirmé que « quelqu’un du nord a appelé » pour empêcher les autorités néerlandaises d’inspecter le « Resolute » à son amarrage actuel dans le port de Curaçao (État d’outre-mer néerlandais) situé à Willemstad.

Le ministre portugais des Affaires étrangères, Augusto Santos Silva, s’est pour sa part engagé à collaborer avec le Venezuela et la Hollande dans l’enquête sur cet incident « regrettable ».

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La réponse du Coronavirus au Venezuela pourrait vous surprendre

Pourquoi le Venezuela fait-il tellement mieux que ses voisins de la région ?

Par Leonardo Flores

Source : Common Dreams, le 25 mars 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

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Médecins vénézuéliens effectuant une visite COVID-19 à domicile.

Quelques heures après son lancement, plus de 800 Vénézuéliens aux États-Unis se sont inscrits pour un vol d’urgence de Miami à Caracas via un site Web géré par le gouvernement vénézuélien. Ce vol, offert sans frais, a été proposé par le Président Nicolás Maduro lorsqu’il a appris que 200 Vénézuéliens étaient coincés aux États-Unis suite à la décision de l’administration Trump de suspendre les vols commerciaux en guise de mesure préventive contre le coronavirus. La promesse d’un vol s’est étendue à deux vols ou plus, car il est rapidement devenu clair que de nombreux Vénézuéliens aux États-Unis voulaient retourner au Venezuela, mais la situation n’est toujours pas résolue en raison de l’interdiction américaine des vols à destination et en provenance du pays.

Ceux qui s’informent uniquement via les médias dominants pourraient se demander qui sont ces insensés qui veulent quitter les États-Unis pour le Venezuela en pleine pandémie. De nombreux médias, dont le magazine TIME, le Washington Post, The Hill, le Miami Herald et d’autres, ont publié des éditoriaux la semaine dernière décrivant le Venezuela comme un cauchemar où règne le chaos. Ces médias ont brossé le tableau d’une catastrophe due au coronavirus et à l’incompétence du gouvernement, décrivant une nation au bord de l’effondrement. La réalité de la réponse au coronavirus mise en place par le Venezuela n’est pas du tout couverte par les médias traditionnels.

De plus, ce que chacun de ces articles passe sous silence, ce sont les dommages causés par les sanctions de l’administration Trump, qui ont dévasté l’économie et le système de santé bien avant la pandémie de coronavirus. Ces sanctions ont appauvri des millions de Vénézuéliens et ont un impact négatif sur les infrastructures vitales, telles que la production d’électricité. Le Venezuela est empêché d’importer des pièces de rechange pour ses centrales électriques, et les pannes de courant qui en résultent interrompent les services d’eau qui dépendent de pompes électriques. Celles-ci, ainsi que des dizaines d’autres implications de la guerre hybride contre le Venezuela, ont provoqué une baisse des indicateurs de santé à tous les niveaux, entraînant 100 000 décès causées par les sanctions.

En ce qui concerne plus particulièrement le coronavirus, les sanctions augmentent les coûts des kits de test et des fournitures médicales et interdisent au gouvernement du Venezuela d’acheter du matériel médical aux États-Unis (et dans de nombreux pays européens). Ces obstacles placeraient apparemment le Venezuela sur la voie d’un pire scénario, similaire à l’Iran (également accablé par des sanctions) ou à l’Italie (accablée par l’austérité et le néolibéralisme). Contrairement à ces deux pays, le Venezuela a pris très tôt des mesures décisives pour faire face à la pandémie.

Du fait de ces étapes et d’autres facteurs, le Venezuela se trouve actuellement dans son meilleur scénario. Au moment d’écrire ces lignes, 11 jours après le premier cas confirmé de coronavirus, le pays comptait 86 personnes infectées, avec 0 décès [au 28 mars, 113 cas et 2 décès]. Ses voisins ne s’en sortent pas aussi bien : le Brésil compte 1 924 cas et 34 décès [au 7 avril, 12 232 cas et 566 décès] ; l’Équateur 981 cas et 18 décès [au 7 avril, 3 747 cas et 191 décès] ; le Chili, 746 cas et 2 décès [au 7 avril, 4 815 cas et 37 décès] ; le Pérou, 395 cas et 5 décès [au 7 avril, 2 561 cas et 92 décès] ; Mexique 367 cas et 4 décès [au 7 avril, 2 439 cas et 125 décès] ; Colombie 306 cas et 3 décès [au 7 avril, 1 579 cas et 46 décès]. (À l’exception du Mexique, ces gouvernements ont tous activement participé et contribué aux efforts de changement de régime menés par les États-Unis au Venezuela.) Pourquoi le Venezuela fait-il beaucoup mieux que les autres de la région ?

Les sceptiques affirmeront que le gouvernement Maduro cache les chiffres réels et les morts, qu’il n’y a pas assez de tests, pas assez de médicaments, pas assez de talent pour faire face adéquatement à une pandémie. Mais voici les faits :

  • Premièrement, la solidarité internationale a joué un rôle inestimable en permettant au gouvernement de relever le défi. La Chine a envoyé des kits de diagnostic de coronavirus qui permettront de tester 320 000 Vénézuéliens, en plus d’une équipe d’experts et de tonnes de fournitures. Cuba a envoyé 130 médecins et 10 000 doses d’interféron alfa-2b, un médicament ayant fait ses preuves pour aider les patients atteints de COVID-19 à se rétablir. La Russie a envoyé la première de plusieurs expéditions d’équipements et de kits médicaux. Ces trois pays, systématiquement caractérisés par l’establishment de la politique étrangère américaine comme étant malfaisants, offrent solidarité et soutien matériel. Pour leur part, les États-Unis ont contribué en imposant de nouvelles sanctions, et le FMI, largement connu pour être sous contrôle américain, a rejeté une demande vénézuélienne de 5 milliards de dollars de financement d’urgence que même l’Union européenne soutient.
  • Deuxièmement, le gouvernement a rapidement mis en œuvre un plan pour contenir la propagation de la maladie. Le 12 mars, un jour avant les premiers cas confirmés, le Président Maduro a décrété une urgence sanitaire, interdit aux foules de se rassembler et annulé les vols en provenance d’Europe et de Colombie. Le 13 mars, jour 1, deux Vénézuéliens ont été testés positifs ; le gouvernement a annulé les cours, a commencé à exiger des masques faciaux dans les métros et à la frontière, a fermé les théâtres, les bars et les discothèques, et limité l’activité des restaurants à la vente à emporter ou à la livraison. Il convient de répéter que tout cela a été mis en place le premier jour de la confirmation d’un premier cas ; de nombreux États américains n’ont pas encore pris ces mesures. Au jour 4, une quarantaine nationale a été mise en place (équivalant à un ordre d’assignation à résidence) et un portail en ligne préexistant appelé Système Patrie (Sistema Patria) a été reprogrammé pour enquêter sur les cas potentiels de COVID-19. Au 8e jour, 42 personnes étaient infectées et environ 90% de la population vénézuélienne était astreinte à la quarantaine. Au jour 11, plus de 12.2 millions de personnes avaient répondu à l’enquête, plus de 20 000 personnes ayant déclaré être malades ont été visitées à leur domicile par des professionnels de la santé et 145 personnes ont été dépistées du coronavirus. Le gouvernement estime que sans ces mesures, le Venezuela aurait 3 000 personnes infectées et un nombre élevé de morts.
  • Troisièmement, le peuple vénézuélien était en mesure de gérer une crise. Au cours des 7 dernières années, le Venezuela a vécu la mort d’un leader extrêmement populaire (Hugo Chávez), de violentes manifestations d’extrême droite, une guerre économique caractérisée par des pénuries et une hyperinflation, des sanctions qui ont détruit l’économie, un coup d’État en cours, des tentatives d’insurrections militaires, des attaques contre les services publics, les pannes d’électricité, les migrations massives et les menaces d’une action militaire américaine. Le coronavirus est un autre type de défi, mais les crises précédentes ont instillé une résilience parmi le peuple vénézuélien et renforcé la solidarité au sein des communautés. Il n’y a pas de panique dans les rues ; au lieu de cela, les gens sont calmes et suivent les protocoles de santé.
  • Quatrièmement, l’organisation de masse et le fait de prioriser le bien-être des gens avant tout. Les communes et les communautés organisées ont pris les devants, en produisant des masques faciaux, en maintenant le système d’approvisionnement alimentaire du CLAP en marche (ce paquet alimentaire mensuel atteint 7 millions de familles), en facilitant les visites à domicile des médecins et en encourageant l’utilisation des masques faciaux en public. Plus de 12 000 étudiants en médecine au cours de leur dernière ou de l’avant-dernière année d’études ont demandé à être formés pour des visites à domicile. Pour sa part, l’administration Maduro a suspendu le paiement des loyers des particuliers, institué un gel des licenciements à l’échelle nationale, octroyé des primes aux travailleurs, interdit aux télécoms de couper les téléphones ou la connexion Internet des personnes, conclu un accord avec les chaînes hôtelières pour fournir 4 000 lits en cas d’aggravation de la crise et promis de payer les salaires des employés des petites et moyennes entreprises. Au milieu d’une crise de santé publique, aggravée par une crise économique et des sanctions, la réponse du Venezuela a été de garantir la nourriture, de fournir des soins de santé gratuits et des tests généralisés, et d’atténuer les nouvelles pressions économiques sur la classe ouvrière.

Le gouvernement américain n’a pas répondu à la demande de l’administration Maduro de faire une exception pour Conviasa Airlines, la compagnie aérienne nationale sous sanctions, pour renvoyer à Caracas les Vénézuéliens bloqués aux États-Unis qui le souhaitaient. Étant donné tout ce qui se passe aux États-Unis, où le traitement au COVID-19 peut coûter près de 35 000 $ à chaque Américain et où le gouvernement évalue l’option de donner la priorité à l’économie sur la vie des gens, peut-être que ces Vénézuéliens qui attendent de rentrer chez eux comprennent que leurs chances de survivre au coronavirus, à la fois physiquement et économiquement, sont beaucoup plus élevées dans un pays qui valorise la santé sur les bénéfices.

Voir notre dossier sur le coronavirus.

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« La voix des peuples et de la Résistance, sans le filtre des médias dominants. »[Le Cri des Peuples traduit en Français de nombreux articles de différentes sources, principalement sur la situation géopolitique du Moyen-Orient. C'est une source incontournable pour comprendre ce qui se passe réellement en Palestine, en Syrie, en Irak, en Iran, ainsi qu'en géopolitique internationale.]

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