Le capitaine Brett Crozier, l’officier commandant du porte-avions à propulsion nucléaire de classe Nimitz, l’USS Theodore Roosevelt, qui a été relevé de ses fonctions après avoir rendu public un appel de détresse à sa hiérarchie que celle-ci avait ignoré, a été testé positif au COVID-19. C’est le cas également de 44 % de l’équipage du géant des océans.
La situation était donc extrêmement sérieuse à bord de l’USS Theodore Roosevelt, un système d’armes fort onéreux dont le coût dépasse le budget de certains pays. Cela explique également la popularité de cet officier auprès de son équipage.
L’USS Theodore Roosevelt n’est pas le seul porte-avion où le COVID-19 s’est propagé puisque des informations indiquent que d’autres grands bâtiments de surface de la marine US commencent à rapporter des problèmes similaires à ceux ayant conduit le Capitaine Crozier à rendre public son appel de détresse à la hiérarchie.
Le COVID-19 se propage très vite à bord de bâtiments de surface comme on l’a constaté avec les nombreux navires de croisière où s’est déclaré l’épidémie et qui demeurent en quarantaine de par le monde. Il est pratiquement certain que l’US Navy n’est pas la seule marine de guerre à faire face au COVID-19 à bord de ses bâtiments.
La grande inconnue demeure le scénario d’une contamination d’un des dizaines de submersibles nucléaires lanceurs d’engins qui sillonent les mers de la planète dans le cadre d’une stratégie de seconde frappe.
Cette situation a lieu alors que l’ensemble des flottes de l’US Navy sont en alerte maximale et pratiquement en situation de guerre imminente dans les Caraïbes et dans le Golfe arabo-persique.
En retenant comme hypothèse de travail temporaire que le virus responsable pour la pandémie COVID-19 se soit échappé d’un laboratoire de recherche et nonobstant toutes les théories quand à sa nature précise que personne ne connaît encore, la propagation fulgurante du COVID-19 à bord de l’USS Theodore Roosevelt serait la première fois qu’un porte-avion nucléaire américain fait face sinon à une attaque biologique du moins une menace biologique extrême. C’est une première dans les annales de l’histoire militaire.
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