Salutations, collègues manipulateurs et trompeurs, et bienvenue dans notre formation pour apprendre comment créer une fausse pandémie ! Comme vous l’avez appris lors de nos précédentes sessions, la première chose dont vous avez besoin pour une mission de ce type est de posséder quelques médias grand public. En tant qu’experts ès manipulation de masse, nous sommes sûrs que vous possédez un ou deux médias, alors allons-y !
Fabriquer une pandémie quand il n’y en a pas est bien plus facile qu’on ne le croit. Comme d’habitude, nous aurons besoin d’une bonne mise en lumière, de l’usage des répétitions, de quelques détournements d’attention, de chiffres à moitié inventés et de nos astuces psychologiques habituelles.
Pour déclencher une fausse pandémie, nous avons besoin d’un virus approprié. Il faudrait qu’il soit nouveau de façon à ce que les gens ne le connaissent pas ou peu — de cette façon, vous pouvez leur dire à peu près n’importe quoi, et, compte tenu de leur ignorance, ils ne pourront rien dire qui puisse contredire vos affirmations. Le mieux est de choisir un nom qui fasse peur ou qui sonne bien. Les médias adoreront en parler.
Que ce nouveau virus soit étroitement lié à d’autres virus qui ne sont ni nouveaux, ni rares peut s’avérer très utile. Vous pourrez ainsi les ajouter au cocktail chaque fois que vous avez besoin de gonfler les chiffres. Le monde viral est extraordinairement diversifié, mais les gens n’en savent rien, alors le choix est très large ; en outre, la plupart des gens ne peuvent pas différencier un virus d’une bactérie, ou même d’une très petite araignée.
La partie la plus difficile est peut-être de choisir le moment le plus approprié. On ne peut pas inventer une pandémie à partir de rien, il faut donc procéder à partir d’éléments déjà existants. Il se peut donc que vous deviez attendre pour décider de la meilleure conjoncture, mais vous y êtes déjà habitués. Une fois la bonne circonstance identifiée, il s’agit d’en tirer le meilleur parti.
Une fois que vous avez trouvé le bon virus se propageant à un rythme raisonnablement utile, c’est le moment de faire de la propagande ! Vous devez maintenant en parler aux gens tous les jours, avec un visage très sérieux, un sentiment de danger dans votre voix et quelques chiffres bien choisis et modifiés.
Pour ceux d’entre vous qui disposent des ressources appropriées, il existe une idée bonus intéressante à utiliser. Vous pouvez fabriquer le virus vous-même, le diffuser secrètement dans un autre pays, le laisser se propager, puis accuser ce même pays d’avoir déclenché la pandémie. Vous paraîtrez ainsi bien plus à votre avantage que si le virus avait débuté dans votre propre pays ; et si vous avez bien tout configuré, il peut bien sûr être utilisé pour diaboliser le pays de votre choix.
Quelle que soit la manière dont vous faites circuler le virus, vous devez maintenant vous concentrer sur les chiffres. Des gens meurent chaque jour de maladies, mais la population n’a aucune idée des chiffres réels, et nous misons là-dessus. Et même si les gens entendent un chiffre, ils ne savent pas quoi en penser sauf à ce que vous leur disiez comment l’interpréter. Vous pouvez dire aux gens que plus d’un demi-million de personnes meurent chaque année de la grippe — ce qui est vrai — mais le citoyen moyen ne sait pas si c’est normal ou si c’est le signe d’une crise. Il en fera la distinction grâce au ton que vous utiliserez et au visage grave et sérieux que vous afficherez.
Vous aurez donc un virus ordinaire, se propageant à un rythme ordinaire, tuant un nombre ordinaire de personnes, mais chaque jour, vous direz aux gens que c’est extraordinaire, voire sans précédent, vous leur montrerez le nombre de nouveaux cas chaque jour, en y réagissant comme si vous aviez découvert une base extraterrestre sous votre capitale, et vous répéterez que la situation va s’aggraver et pourrait atteindre des proportions catastrophiques. Cela s’est déjà produit à de nombreuses reprises, et les gens y ont toujours cru. Bien sûr, au final, il s’avérera, comme auparavant, que le nombre réel de décès était de 1 pour cent du nombre estimé, mais à ce moment-là, vous distrairez les gens avec d’autres histoires inventées de toutes pièces, de sorte que personne ne sera attentif.
Une fois le virus propagé dans de nombreux pays, ce qui est inévitable dans le monde d’aujourd’hui, il faudra rapidement identifier celui où la situation est la plus grave — par le biais de divers facteurs locaux — et se concentrer au maximum sur celui-là. Vous rapporterez chaque jour à quel point la situation y est grave, et vous laisserez entendre que, très bientôt, elle gagnera le monde entier si les gens ne se conforment pas à ce que vous leur dictez.
Vous devez convaincre les gens que ce virus est pire que les autres. Ils doivent croire que leur risque de mourir n’a jamais été aussi grand. C’est là qu’un grand choix d’astuces pratiques s’offrent à vous.
En général, le taux de mortalité est calculé à partir de l’estimation de la population infectée. Ce n’est pas ce que vous ferez avec ce virus-là. Vous le calculerez à partir des seuls cas confirmés, ce qui vous donnera un taux de mortalité beaucoup plus élevé, peut-être dix à cent fois plus élevé. Ensuite, vous informez les gens que le taux de mortalité pour la grippe saisonnière n’est que de 0,1 pour cent, ce qui est le taux calculé à partir du nombre total estimé de cas, mais vous ferez comme si ces deux taux de mortalité étaient comparables. Le taux de mortalité pour la grippe à partir de cas confirmés est d’environ 10 pour cent, mais les gens ne doivent jamais entendre parler de ce chiffre ! Vous leur direz qu’il n’est que de 0,1 pour cent et que ce nouveau virus a un taux de létalité équivalent à tout ce que vous pouvez tirer de la situation.
Pour obtenir un taux de mortalité plus élevé, il existe deux types d’astuces principales. 1. Vous devez gonfler le nombre de personnes décédées. 2. Vous devez maintenir le nombre de personnes infectées à un niveau relativement bas. (Mais suffisamment élevé pour que les gens sachent que cette chose se répand rapidement et qu’elle atteindra leur domicile d’une minute à l’autre).
Le nombre de cas confirmés dépend des tests et du diagnostic des personnes, vous devez donc réfléchir au nombre de personnes à tester et déterminer qui le sera. Il est préférable de tester les personnes qui sont les plus susceptibles d’être infectées par le virus et d’en mourir. Il faut donc tester le plus grand nombre de personnes dans les régions où le nombre de cas est déjà le plus élevé, ce qui n’est même pas suspect, et tester principalement les personnes âgées et les malades. Bien entendu, ce sont ces personnes qui mourront le plus. On ne fait pas de tests dans les endroits où l’on obtiendrait peu de résultats positifs. Dans ce cas, le taux de létalité ne serait pas assez effrayant.
Il faut aussi que le nombre de nouveaux cas quotidiens augmente, au moins pendant un certain temps. Commencez donc à faire des tests lentement, puis augmentez le taux de dépistage. Le taux de cas confirmés augmentera en même temps que le nombre de tests, de sorte que le virus semblera se propager plus rapidement qu’il ne le fait en réalité. Si vous testez 500 personnes aujourd’hui et que vous trouvez 50 nouveaux cas, testez 1 000 personnes demain et vous trouverez probablement une centaine de cas. Cela ne signifie pas une augmentation de quoi que ce soit d’autre que celle du nombre de vos tests, mais les gens seront facilement convaincus que le nombre de personnes infectées a doublé entre hier et aujourd’hui.
Vous vous demandez peut-être : « Mais comment faire pour gonfler le nombre de défunts ? De tels registres ne sont-ils pas difficiles à falsifier ? Les gens ne gardent-ils pas une trace de cela ? » Ne vous inquiétez pas ! Une fois que vous aurez convaincu tout le monde qu’il y a une crise, vous pourrez donner à ce virus un statut particulier. Lorsque des personnes atteintes d’un cancer ou d’une pneumonie meurent avec ce virus, vous pourrez alors inscrire le nom de votre nouveau virus comme cause du décès, au lieu de spécifier qu’ils sont morts d’un cancer ou d’une pneumonie, causes qui y seraient normalement inscrites. Comme tout le monde entendra parler de ce virus 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, personne ne remarquera que c’est très inhabituel. Dès lors, et par conséquent, tous ces vieillards malades mourront de maladies qui les auraient de toute façon tués dans quelques semaines ou quelques mois, mais vous pourrez attribuer tous ces décès à votre virus. Le taux de mortalité devrait donc augmenter de manière significative.
Surveillez de près tout ce qui se passe, recherchez les pics dans les statistiques et concentrez-vous sur ces derniers. Le monde entier est à votre disposition, alors assurez-vous de ne manquer aucun cas grave. Bien sûr, dès que les choses se calment dans un lieu donné, il ne faut plus en parler. Comme les personnes âgées continueront de mourir, vous devez rechercher les rares cas de décès de personnes plus jeunes et les amplifier autant que possible.
Faites attention aux différences entre les événements dans les différents pays. Certains endroits auront des taux de mortalité plus élevés, généralement pour des raisons peu intéressantes, mais si vous êtes créatif, vous pouvez inventer vos propres raisons pour expliquer pourquoi il en est ainsi et tirer d’autres avantages de la situation. Nous sommes sûrs que vous pourrez trouver des moyens de diaboliser les pays qui ont besoin d’être diabolisés.
Une fois que tout cela aura commencé, vous pourrez inaugurer l’État policier de vos rêves. Enfermez les gens chez eux, faites-leur porter des masques et garder une certaine distance entre eux (ce qui restreindra leurs conversations relatives à l’événement en cours et permettra à vos médias de demeurer leur principale source d’informations), et si possible, poussez-les à se dénoncer les uns les autres. La paranoïa généralisée est toujours utile. Et bien sûr, accusez ceux qui se plaignent de ces contraintes d’être irresponsables et égoïstes, etc. Vous connaissez le refrain. Tout comme pour le 11-Septembre. Vous vous souvenez que nous avons accusé d’antipatriotisme tous ceux qui n’adhéraient pas à notre discours ? Ça a tellement bien fonctionné, pas vrai ? (C’était une belle époque.)
Maintenant, le risque normal auquel vous aurez à faire face sera constitué par les quelques personnes qui sont d’une certaine manière toujours immunisées contre nos conneries et qui enquêteront et découvriront inévitablement au moins une partie de la vérité et feront de leur mieux pour la publier. Cette situation n’est pas nouvelle pour vous. Par-dessus tout, vous devez tenir ces voix à l’écart des médias grand public. Pas de statistiques autres que celles dont vous aurez besoin, pas de comparaison avec d’autres maladies (sauf celles qui correspondent à votre récit et qui ont été soigneusement sélectionnées), ni d’apport de contexte ni de mise en perspective, rien qui ressemble à ce que ces personnes ont coutume de faire. Faites venir de faux « experts » dans les médias qui diront tout ce que vous leur direz de dire, etc.
Certains scientifiques et médecins tenteront de publier des articles qui mettent en doute le récit officiel. Il faut, comme toujours, les empêcher de publier. Autant que faire se peut, tout contenu incriminant doit systématiquement être supprimé. Nos amis de Google et de Facebook vous y aideront.
Vous pouvez également réaliser de faux sondages qui montrent que la majorité de la population soutient les mesures prises.
Les restrictions imposées à la population auront bien sûr un impact important sur l’économie, mais les grandes entreprises vont s’en sortir et les petites entreprises vont disparaître, ce qui donnera encore plus de pouvoir aux grandes, et c’est ce que nous voulons, n’est-ce pas ?
Voilà donc les fondamentaux pour créer une fausse pandémie : être aux aguets d’une situation parfaitement normale et en faire une crise dans l’esprit des gens. Et avec le bazar que vous aurez créé, une vraie crise, voire deux vraies crises, arrivera(ont) forcément quelque part, donc assurez-vous de bien en profiter.
Ah ! et pendant que vous distrairez tout le monde avec ce virus « mortel », vous aurez l’opportunité unique de réaliser quelques entourloupes dans le dos de tout le monde, alors ne laissez pas passer l’occasion !
Quand tout sera terminé et que les gens commenceront à dire que ce n’était pas aussi grave que ce que vous aviez dit, vous leur direz — comme vous vous en doutez sûrement — que c’est grâce aux mesures que vous avez prises. Puis, vous n’aurez qu’à les distraire avec une autre tartufferie, comme d’habitude.
Voilà, c’est tout. J’espère que vous avez apprécié notre formation et qu’elle vous sera utile. Je suis impatient de voir une fausse bonne crise pointer le bout de son nez dans un futur proche !
Merci à tous pour votre participation.
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)