L’US Air Force semble être en alerte maximale en Irak et en Syrie. Des dizaines d’avions de combat survolent depuis deux jours l’ensemble des villes irakiennes et depuis hier la ville syrienne d’Al- Hassaka, située dans l’extrême Nord-est de la Syrie.
Cetre alerte est-elle liée à la visite qu’à effectué le général-major iranien Ghaani, le successeur du général Suleimani à la tête de la Force Badr du Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne à Baghdad ?
Les israéliens ont ciblé hier deux bases militaires sises dans la province Centrale de Homs et il semble que soit ils cherchaient à dissuader le général iranien de se rendre en Syrie ou bien avaient-ils des informations précises sur une éventuelle visite d’une délégation iranienne à Homs. L’attaque israélienne fut totalement mise en échec et cet énième raid n’a pas même pas été rapporté par les médias mainstream, actualité du COVID-19 oblige.
Les radars russes en Syrie suivent avec beaucoup d’intérêt ce qui s’apparente à une recrudescence frénétique des activités de l’US Air Force au-dessus de l’Irak. Cette frénésie serait liée, selon Washington, à l’imminence d’une attaque iranienne sur un ou plusieurs objectifs militaire US ou britannique en Irak. Trump a d’ailleurs averti à ce sujet que Téhéran paiera fort cher une nouvelle attaque. Mais le mal est fait: les démonstrations de force des avions de guerre US au-dessus de l’Irak irritent l’ensemble des populations irakiennes, même celles les plus acquises au maintien d’une présence militaire étrangère en Irak pour sauvegarder un statu quo couvrant la corruption institutionnelle.
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