Contrairement à ce que la plupart des gens ont été amenés à croire, le coronavirus pourrait être moins virulent et moins mortel que le virus de la grippe. Des scientifiques australiens auraient découvert que les malades se remettent du coronavirus à peu près de la même manière qu’ils le font pour la grippe. Malgré cela, le coronavirus Covid-19 a transformé le monde entier en quelques jours seulement.
Dans les sociétés occidentales prétendument démocratiques, des populations entières acceptent des mesures draconiennes « pour leur propre bien », ce qui créé un précédent pour des quarantaines, des confinements et des interdictions de voyager injustifiés, et bien plus encore. En ce moment même, une grande partie de la population mondiale s’isole d’elle-même sur la base d’une science floue et approximative et de spéculations douteuses fondées sur des données peu fiables.
Ainsi, bien que le coronavirus Covid-19 lui-même soit probablement beaucoup moins dangereux que ce qu’on nous raconte, le langage en apparence ordinaire mais néanmoins néfaste utilisé pour décrire — et donc exacerber — cette « crise » constitue une réelle menace pour nos sociétés. Lorsque les populations cessent de s’interroger sur le pourquoi et le comment d’une situation, et se limitent à accepter aveuglément les ordres de l’État, elles auront à faire face aux conséquences de cette inertie. Les mots prennent de nouvelles significations et influencent la façon dont nous percevons tous la réalité. Lorsqu’un certain point de vue devient une réalité consensuelle, il peut entraîner des changements dramatiques au sein de la réalité elle-même.
Le langage est tellement naturel pour nous que nous ne nous arrêtons pas souvent pour interroger la façon dont il peut être utilisé comme « arme de destruction massive », ou du moins comme une arme d’hystérie collective. Je vous en explique les rouages dans la vidéo ci-dessous.
L’article original et la vidéo ont été publiés le 21 mars 2020
TRANSCRIPTION DE LA VIDÉO
Bonjour et bienvenue dans « le langage avec Chu »,
Comme vous l’avez peut-être remarqué, je n’aborde généralement pas les questions politiques ou autres, car je suis débutante sur YouTube et je ne veux pas me retrouver sous le coup d’une censure, mais je pense que la situation actuelle justifie une discussion sur l’interaction entre le langage et la pensée, et il y a en fait de nombreux linguistes qui prétendent que la pensée est indépendante du langage. OK.
C’est un peu comme quand vous rêvez, vous ne pouvez pas attribuer de mots à vos pensées. Certes, mais c’est très limité, je pense, et dans une large mesure, le langage est très très important quand il s’agit de ce que vous pensez. Sans le langage, vous ne pourriez lire aucune information, vous n’écouteriez pas ceci, vous ne comprendriez pas ce qui se dit à la télévision juste en l’allumant. Le langage est partout. Et comme tout le reste, il peut être instrumentalisé et littéralement utilisé comme une arme de destruction massive.
Vous pourriez penser que c’est exagéré, mais je pense que cela se produit en ce moment même et que ça dure en fait depuis longtemps. C’est juste que pratiquement depuis une dizaine de jours, du moins en Occident, nous vivons dans un cauchemar de propagande, de mensonges, de panique, de campagnes de peur qui n’ont rien à voir avec la réalité, et si vous ne réussissez pas à maintenir la tête hors de l’eau, si vous ne faites pas attention, vous pouvez vous noyer dans cette rhétorique bien huilée, et c’est en fait ce qui se produit pour beaucoup.
La linguistique peut donc influencer la pensée de différentes manières. Nous connaissons tous bien sûr la propagande et les techniques de manipulation de base, mais elles sont nombreuses et variées. On peut utiliser des mots qui minimisent une situation pour donner l’illusion qu’elle n’existe pas vraiment, ou on peut utiliser des mots qui en exagèrent l’importance afin de la présenter comme une véritable crise, comme c’est le cas actuellement.
On peut aussi utiliser des actes de langage, ce qui signifie que toute parole exprimée devient en soi une action, et cette technique est mise en œuvre en ce moment même. Une suggestion du gouvernement devient un ordre, n’est-ce pas ? Une recommandation de l’OMS devient un ordre qui transforme la parole en actes, ce qui affecte toute la population, et à ce stade, à peu près le monde entier. [Un acte de langage est un moyen mis en œuvre par un locuteur pour agir sur son environnement par ses mots : il cherche à informer, inciter, demander, convaincre, promettre, etc. son ou ses interlocuteurs par ce moyen – NdT]
Alors, allons-y mot par mot, d’accord ? Et pour rester dans le domaine de la linguistique, choisissons le mot qui, en ce moment, me semble le plus important pour influencer les masses : pandémie. Si vous regardez dans n’importe quel dictionnaire, « pandémie » vient de pan « tout », en grec, et demos « peuple », en grec également.
Pandémie signifie donc « tout le monde ». Mais à l’origine, la définition a deux critères. Le premier repose sur la généralisation géographique, et pas juste une seule région, et le second implique de toucher une grande partie de la population. L’OMS a aujourd’hui modifié et redéfini le sens de ce mot, et ça se produit sous nos yeux ; il n’est pas question ici d’une évolution du langage ni de variations naturelles. Lorsqu’une institution investie d’une autorité commence à changer le sens des mots, notamment ceux qui sont cruciaux et qui détermineront les décisions d’un gouvernement et la vie de sa population, alors l’usage incorrect de ce mot est un véritable problème.
Revenons aux pandémies : elles étaient autrefois assez proches de la définition du dictionnaire, jusqu’à la grippe porcine de 2009, si vous vous en souvenez, bien que beaucoup l’aient oubliée. Tout d’abord, ce fut la panique : « Ça va être une pandémie bla-bla-bla », et ils se sont ensuite quelque peu excusés en disant : « En fait, il y a eu un malentendu, la situation n’était pas aussi grave que nous le pensions », etc.
À ce moment-là, ils avaient déjà vendu les vaccins qu’ils voulaient vendre. Ils avaient gagné sept milliards de dollars, alors ils s’en fichaient. Mais entre-temps, la définition a changé ; dans un premier temps, ils ont déclaré : « Bon, c’est quelque chose qui se répand simultanément dans plusieurs pays, donc si cela se produit dans l’hémisphère nord et pas dans l’hémisphère sud, on ne peut pas vraiment le qualifier de pandémie ». Ce ne serait pas une véritable pandémie si cela ne se produisait que dans un seul hémisphère. Prenons l’exemple de la grippe, où le Nord est touché en hiver et le Sud en été ; si elle se produisait de façon simultanée dans les deux hémisphères, ce serait alors une pandémie. Et ils conservaient le critère selon lequel beaucoup de gens devaient être contaminés.
Mais maintenant, il suffit d’un virus qui se propage au-delà des frontières — ce qui est très facile de nos jours — et ils n’ont eu qu’à ajouter l’argument selon lequel tout le monde y est exposé. Voilà donc la définition actuelle : il se propage partout, et personne n’est immunisé. Donc, en gros, ils peuvent dès lors inventer ce qu’ils veulent et vous convaincre qu’il s’agit d’une pandémie.
Rappelez-vous que la condition requise : « cela doit toucher une grande partie de la population », n’existe plus. La grippe espagnole était une pandémie, la peste noire était une pandémie. Ce que nous voyons aujourd’hui ne l’est pas. Maintenant, si on regarde les chiffres, c’est absurde — on va toutefois s’en tenir à la linguistique, je n’entrerai donc pas dans les détails pour lesquels des liens sont disponibles dans la description de cette vidéo.
Chaque année, la grippe entraîne un plus grand nombre de morts [que le Covid-19 – NdT]. A-t-elle déjà suscité une telle campagne de peur et les mesures prises actuellement ? Avez-vous déjà vu le gouvernement se préoccuper à ce point-là de la mort des gens, alors qu’il ne s’en soucie pas du tout ? Chaque année, 800 000 personnes se suicident, et ce chiffre devrait augmenter compte tenu du confinement. Des milliers de personnes meurent chaque minute sur cette planète et puis soudain, c’est comme si tous ces morts ne comptaient pas ?
Ne trouvez-vous pas étrange qu’à cause de cela, vous soyez obligés de vous confiner ? Regardez à nouveau les chiffres et les liens que j’ai laissés en références. En Italie, 99,9 pour cent des personnes décédées présentaient d’autres pathologies. Il est très difficile de tester les nouveaux virus, comme c’est le cas pour les virus en général, et on ne sait jamais si les décès sont dus au virus lui-même ou à d’autres facteurs sous-jacents. Les personnes avec un faible système immunitaire peuvent en mourir, mais ce n’est pas le cas pour la plupart d’entre elles. Et quand ça arrive, le nombre reste assez marginal et tous les chiffres, je veux dire, creusez un peu… Tous les chiffres que l’on vous montre sont exagérés et, en fait, on recense moins de cents morts dans beaucoup de pays… 3 000 morts en Chine, ce n’est vraiment rien comparé à ce que serait ce nombre au cours d’une véritable pandémie.
En cas de véritable pandémie, les hôpitaux seraient saturés. J’ai visité deux hôpitaux cette semaine en accompagnant des amis pour des visites de routine et laissez-moi vous dire : ils ne sont pas du tout saturés. En fait, demandez à n’importe quel ami qui travaille dans le système médical s’ils sont saturés, ils vous diront qu’ils s’ennuient à mourir parce qu’il n’y a que des gens qui paniquent. Pourquoi paniquent ils ? À cause de la propagande.
Ce n’est pas en raison d’une véritable urgence. La Chine ? Plus de cas pour l’instant. Qu’est-ce que ça veut dire ? Dans un mois, c’est fini. Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est comme la grippe : le système immunitaire la combat de la même façon. La saison de la grippe s’achève en Europe et les choses vont donc revenir à la normale ; et quand le Covid-19 s’estompera, qu’est-ce qu’on vous dira ? Que c’est fini parce qu’en bons citoyens, vous êtes restés confinés.
Mais revenons un peu sur la grippe porcine : en fait, plusieurs médecins se sont plaints du faux message annonçant une pandémie et, en réalité, il n’est pas nécessaire de chercher bien loin pour constater que le chef actuel de l’OMS est le prochain employé de la Fondation Bill Gates, qui est, elle, très enthousiaste à l’idée de vous administrer des vaccins.
Alors, bien sûr, si vous pensez que les vaccins sont bénéfiques et qu’ils ont tous leur utilité, et bla-bla-bla, et que vous estimez que les adjuvants ne sont pas néfastes, alors ne vous donnez même pas la peine de regarder le reste de cette vidéo parce que je ne tenterai pas de vous convaincre… Bref.
Pour 2009 et 2010 [avec la grippe porcine – NdT], des preuves ont plus tard été apportées montrant que quelques scientifiques, des experts privilégiés, ont convaincu l’OMS — ou parfois ils n’ont même pas besoin de le convaincre, son chef actuel n’a pas besoin d’être convaincu en ce moment j’imagine — de faire part aux gouvernements et au public d’une situation critique en cours et qu’il s’agissait d’une pandémie. Ce qui entraîne alors une augmentation des dépenses publiques pour la prévention et la guérison, et permet au passage d’intensifier le financement des vaccins.
Quand on regarde qui est derrière tout cela, je ne pense pas que vous vous direz que c’est le fruit du hasard et de l’ignorance, et que le gouvernement ne fait que veiller sur vous. « Protéger les personnes âgées » : ont-ils jamais pensé à protéger les personnes âgées de la grippe ? Ne les protégez-vous pas vous-mêmes instinctivement parce que vous êtes un citoyen ordinaire qui veut éviter de transmettre la grippe à son grand-père malade ? Bon, désolée, je m’emporte.
Le fait est qu’en utilisant ce mot [pandémie – NdT], ils évoquent toutes sortes de situations restées gravées dans les mémoires, toutes sortes d’associations d’idées qui prennent place dans votre esprit parce que l’ancienne définition est toujours là ; la pandémie fait peur et vous voulez rester à la maison et protéger les autres, etc.
Le problème, toutefois, c’est que lorsque les faits contredisent le discours, le désordre s’installe dans votre esprit, ce qui entraîne une dissonance cognitive ; c’est exactement ce qui se produit en ce moment, sauf que les gens vont tenter de la réprimer, parce que tout le monde dit qu’il faut rester chez soi et qu’on se doit d’être un bon citoyen, etc.
Attention, je ne suis pas en train de dire que tout le monde devrait enfreindre la loi ni rien qui s’en approche, ce n’est pas ce que je veux dire. Ce que je veux dire, c’est que nous sommes amenés à croire que la situation est bien pire qu’elle ne l’est en réalité, et qu’il est possible de se forger sa propre opinion quant aux enjeux. Personnellement, je n’en sais rien, il pourrait tout aussi bien exister cinq agendas différents, et ce qui me préoccupe ici, c’est la façon dont ce mot [pandémie – NdT] perturbe l’esprit à cause de la tendance naturelle à l’associer avec une situation très critique.
Une autre manière d’influencer le langage réside dans ce que l’on appelle les paramoralismes (ou pseudo-moralismes). Dans son excellent ouvrage intitulé La ponérologie politique, Andrew Lobaczewski aborde largement ce concept dans lequel une affirmation paramoralise revient en gros à ajouter une touche morale à quelque chose pour lui donner un aspect de simplicité. Donc, une chose pour laquelle votre conscience pourrait vous dire « non, non, ça, ce n’est pas bien » vous est présentée d’une manière telle que vous agirez autrement que vous ne le feriez naturellement.
Nous faisons face par exemple aujourd’hui à des expressions telles que » sauver les personnes âgées », ou encore, « les gens ne sont pas assez responsables » en ne respectant pas les règles qui leur sont assignées. Mais le tout revient en gros à dire que vous devez être une bonne personne et que vous ne pouvez l’être que si vous obéissez.
Le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom, je crois, celui dont je parlais précédemment, a tenu le 11 mars un discours rempli de paramoralismes : « Le mot pandémie ne peut être utilisé ni à la légère ni sans précaution, et s’il est mal utilisé, il peut mener à des peurs irraisonnées et à accepter de façon arbitraire que le combat est terminé, ce qui entraînerait des souffrances et des morts inutiles. »
Ce qui précède vous fera penser à la grippe saisonnière, parce que ce coronavirus-là a toujours existé. Il est testé chaque année, et oui, certains décès lui sont supposément imputables, mais comme je l’ai dit, les chiffres… On peut établir toutes les statistiques que l’on veut juste pour gonfler les chiffres. Mais cela fait appel à vos émotions, comme pour ces souffrances inutiles, etc. Qu’en est-il de toutes les souffrances inutiles chaque jour dans le monde pour tant et tant d’autres raisons ? Pardon, je m’emporte encore.
Il a aussi dit : « L’enjeu pour tous ces pays qui aujourd’hui font face aux larges foyers infectieux ou aux transmissions intra-communautaires » — ce qui n’est pas vrai… — « la question n’est pas de savoir s’ils peuvent agir pour le bien » — dans ce cas, obéir aux ordres — « mais de savoir s’ils en auront la volonté. »
Un autre [paramoralisme – NdT] dans son discours : « Nous ne le dirons jamais assez fort, ou assez clairement, ou assez souvent : tous les pays peuvent encore changer le cours de cette pandémie. » Et vers la fin de son discours, il dit ceci : « Je rappelle à tous les pays que nous vous demandons d’activer et d’élever vos dispositifs d’urgence », ce qui revient à dire, nous voulons que les gouvernements réagissent et nous leur donnons le feu vert pour qu’ils puissent par un mensonge et une exagération instaurer les mesures et les politiques qui feront souffrir les populations, ce qu’ils pourront plus tard nier — selon le concept d’une autre tactique en rhétorique où dans un discours antidémocratique il en est dit assez, mais pas trop non plus, pour éviter les ennuis ultérieurs s’il faut nier [l’avoir dit – NdT].
Alors, oui, tout ça est très confus, et ça ne concerne que le mot pandémie ; mais il y a aussi des expressions comme « aplanir la courbe », ce qui franchement, est une expression stupide. Tout d’abord, quel en est le sens ? D’accord, si c’était une vraie pandémie, on pourrait dire que moins les gens sont en contact les uns avec les autres, et plus on évite que le virus ne fasse de dégâts.
Le problème, c’est que le virus mute très vite ; le problème, le vrai problème, c’est qu’il n’y a pas de « courbe » en tant que telle, parce que les chiffres sont gonflés ; on vous dit de faire tout un tas de choses, d’arrêter de travailler, de risquer de perdre votre salaire mensuel, même de ne pas laisser vos enfants jouer avec leurs grands-parents, pour finalement restreindre tout un ensemble de libertés à cause de quelque chose qui n’existe pas vraiment [la pandémie – NdT].
C’est vrai qu’ils font de beaux graphiques, et vous pouvez être convaincus qu’aplatir la courbe serait la solution, mais réfléchissez-y : certaines personnes ont le virus de façon asymptomatique, ce qui veut dire que vous pourriez ne jamais savoir que vous l’avez, que vous ne serez probablement jamais testés, et que vous ne saurez jamais si vous l’avez eu, mais il est partout n’est-ce-pas ? L’ennemi est partout.
Et lorsqu’ils parlent d’aplanir la courbe, la logique serait, si vous y réfléchissez, de le faire de manière à ce qu’au lieu d’avoir un pic — et qu’autant de personnes tellement fragiles soit en meurent malheureusement, soit suivent des traitements, ce qui, je pense, serait tout à fait faisable compte tenu des chiffres — le virus finisse par se rendormir en quelque sorte, et voilà ! Comme la grippe saisonnière tous les ans.
Au lieu de faire cela, ce qu’ils vous disent, c’est que pour protéger ces hôpitaux et services de santé soi-disant saturés, vous devez lisser la courbe vers le bas et faire en sorte que le virus reste présent pendant une longue période et demeure relativement bénin ; donc ce qu’ils disent, c’est qu’ils veulent maintenir cette situation pendant beaucoup plus longtemps ?
En quoi cela a-t-il un sens ? À moins qu’il n’y ait un autre programme derrière tout ça.
Un autre terme utilisé est celui d’« auto-confinement ». Soit vous le faites parce que vous êtes asocial, soit vous le faites sous la contrainte, mais ils le réglementent d’une manière qui le fait paraître « sympathique » et responsable. « Écoutez, je m’isole, je veux protéger les personnes âgées, je veux être un bon citoyen, etc. »
Souvenez-vous de la rhétorique du 11-Septembre. C’était : « Nous devons tous nous unir, nous devons tous sauver les valeurs occidentales », etc. Il s’agissait dans ce cas d’un ennemi extérieur, d’êtres humains ; dans le cas présent, c’est encore plus insidieux, parce que l’ennemi est partout, il peut résider à l’intérieur même de vos proches ; en gros, ils vous disent « ayez peur de tout le monde ». Et le virus est dans l’air, et nous y voilà ! Il n’y a aucun endroit sûr. Si cela ne provoque pas un pic de stress, qui rend d’ailleurs plus vulnérable à la maladie, je ne sais pas ce qui le fera.
Mais ils utilisent aussi des termes qui évoquent la peur car ils se sont référés à la Seconde Guerre mondiale : 65 millions de personnes pourraient mourir, nous n’avons jamais été dans une situation aussi grave depuis la Seconde Guerre mondiale, nous sommes en guerre contre ce virus, c’est nous contre le coronavirus.
Ils essaient, pour une raison quelconque, de ramener la mémoire collective à la Seconde Guerre mondiale ; il y a beaucoup de choses qui ne vont pas dans le tableau qu’ils dépeignent, surtout si l’on considère à nouveau les faits réels sur le terrain.
Un autre [paramoralisme – NdT] que j’« affectionne » est l’« immunité de groupe ». Apparemment, il est utilisé dans les cercles scientifiques, mais [maintenant – NdT] le public l’entend [aussi – NdT], et le public est en gros comparé à un animal, et vous faites partie des moutons qui doivent bien se comporter, alors bien sûr, oui, optez pour l’immunité de groupe si vous voulez, mais ne sous-estimez pas l’effet que ces mots ont sur vous.
Si vous voulez croire à tout cela, alors il vous faudra croire que le gouvernement est bienveillant ; mais bien sûr… que puis-je dire ? La vérité, c’est que s’il y avait un réel danger, je le croirais, mais dans ce cas il n’y a rien, les amis !
Une dernière chose sur les paramoralismes, c’est qu’ils sont contagieux. Non seulement ils ne vous font pas penser en termes habituels — comme vous le feriez normalement — mais ils se transmettent. Et nous le constatons de plus en plus souvent, par exemple lorsque les gens se mettent à vous injurier dans la rue parce que vous allez faire une promenade ou que vous allez courir ; ils sont juste en colère, ils ont l’air paniqué, etc., et ils reprochent aux autres d’être nuisibles parce qu’ils ne respectent pas les règles à 100 pour cent.
Et le fait est que, lorsque vous changez vos valeurs, lorsque vous réprimez vos valeurs à cause du discours qui vous est imposé, vous vous exposez à un risque plus élevé, et je pense que c’est à long terme bien plus mortel que n’importe quel virus observé jusqu’à présent. Pourquoi ? Parce que c’est une mort lente, c’est la mort de votre conscience, c’est la mort de votre capacité de réflexion critique, c’est la mort de vos valeurs.
Ce n’est pas seulement une grippe dont vous vous remettrez, ce sont des années et des années de manipulation des mots et du discours pour vous amener à raisonner d’une certaine manière.
Aurions-nous dans le passé accepté, au niveau planétaire, le type de décisions et de mesures politiques qui sont prises aujourd’hui, si elles n’étaient pas imposées ? C’est un peu comme une loi martiale et un couvre-feu qu’on a « rendus acceptables » ; et en fait les gens le souhaitent, les gens demandent au gouvernement de bannir l’argent liquide par exemple, ce qui revient en gros à dire que vous n’avez pas votre mot à dire sur vos finances si quelqu’un décide de tout bloquer.
Les gens demandent de plus en plus de mesures. Je me trompe peut-être — et cela n’a rien à voir avec la linguistique — mais je pense qu’en fin de compte, c’est la réalité : c’est lié à la situation de l’humanité et à ce que les gens demandent vraiment. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il faut dire quelque chose sur la manipulation du langage, au cas où quelqu’un douterait et voudrait en fait devenir imperméable à, littéralement immunisé contre cette vaste entreprise de propagande.
Et cela peut commencer par des mots, cela peut commencer par votre remise en question du principe de base de tout le problème, cela peut commencer par votre réflexion sur ce qui est vraiment important pour vous dans la vie, et si cette situation correspond vraiment à ce qu’on nous raconte, et si vous avez vraiment besoin de faire les sacrifices que vous faites en ce moment pour simplement avoir le sentiment que vous avez le contrôle et que vous êtes un bon citoyen…
Il y a bien d’autres façons de le faire, et vous le faites déjà, alors pourquoi auriez-vous besoin d’une telle imposition de mesures disciplinaires et de règles pour en être convaincu ?
Quoi qu’il en soit, ce ne sont là que quelques réflexions sur la pensée et le langage, je ne veux pas non plus être trop longue, et j’espère que cela vous aidera à conserver un peu votre immunité. Je sais que ce n’est pas grand-chose, mais bon, vous êtes bombardés, alors gardez votre immunité mentale, et si vous regardez cette vidéo parce que quelqu’un vous a envoyé le lien — je doute qu’elle soit mise en avant où que ce soit — alors merci de la partager et d’y mettre un « Like », et à la prochaine fois pour des sujets plus classiques, plus linguistiques… peut-être.
Bye bye
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)