par Gordon Duff.
Il y a deux mondes, comme on ne l’avait jamais imaginé auparavant, l’un de personnes et d’emplois, de vie et d’expérience, l’autre un monde obscur de tromperie et de terrorisme.
Alors que le mois de mars 2020 touche à sa fin et qu’avril commence, la planète entière est mise à l’épreuve. Comme prévu, comme promis comme tout idiot pourrait le deviner, le leadership politique a échoué et les organisations destinées à coordonner la réponse planétaire aux menaces biologiques se sont avérées politisées, affaiblies ou pire encore.
Le 30 mars 2020, le Berman Law Group de Boca Raton, en Floride, a intenté un procès de 20 000 milliards de dollars contre le gouvernement chinois pour avoir créé et diffusé le virus COVID-19.
Il faut se souvenir de notre époque. Il y a quelques années, est apparu ce que l’on a appelé le « Printemps Arabe », largement manipulé par les filiales militarisées de Google et de Facebook, financé par des régimes totalitaires alignés sur les États-Unis.
Il s’est avéré que le terme « Printemps » avait un sens différent pour les peuples du Moyen-Orient. Les réformateurs sociaux de l’Occident ont envoyé des coupeurs de têtes et des Islamistes, ont volé du pétrole et pillé des usines, et n’ont pas apporté la démocratie promise.
Puis, comme il était si facile de le prédire, ceux qui ont apporté la maladie ont ainsi offert le remède, les bombardements de la « coalition », l’occupation, les assassinats de drones et des souffrances sans fin.
En Ukraine, « Printemps » signifiait des tireurs d’élite sous faux drapeau et l’abattage d’un avion de ligne, suivi d’une dérive politique plus familière à ceux qui ont étudié le siècle dernier et la tentative fasciste de dominer le monde.
Rien n’est comme il semble, rien de ce que l’on voit ne peut être cru, rien de ce que l’on lit n’est vrai, rien de ce que l’on enseigne n’existe, tout n’est que fanfaronnades et esbroufe, bouffonnerie et chaos.
Eh bien, que voit-on ? En vivant aux États-Unis, on voit une nation enfermée pendant un, deux, trois mois ou plus. Ce que l’on ne voit pas, c’est où se trouvent exactement 200 millions de personnes, comment elles vivent, d’où vient l’argent pour les nourrir et ce que le sentiment de désespoir provoque en eux.
Pour les « nantis » les retraités bien financés ou les travailleurs médicaux non encore infectés, la vie est peut-être différente, voire sinistre, mais elle continuera.
Tout récemment, un certain nombre de publications ont commencé à diffuser la rumeur selon laquelle 21 millions d’utilisateurs de téléphones portables chinois avaient tout simplement disparu, ce qui signifie qu’ils étaient morts du COVID-19 et se trouvaient désormais dans des fosses communes.
Ce type d’histoire est courant et ce genre d’informations surgissent presque quotidiennement. La raison n’est pas simple, une mer de mensonges absurdes est fabriquée par des « think tanks » afin de noyer ces joyaux de vérité embarrassante qui ont échappé aux censeurs de Google ou au contrôle des médias d’entreprise.
Ici, aux États-Unis, l’inquiétude est générée en passant devant des kilomètres d’usines, de magasins et de restaurants fermés. Le gouvernement prévoit d’envoyer de petits chèques pour couvrir jusqu’à 5% des pertes économiques des travailleurs pauvres qui étaient à 3 semaines de perdre leur logement.
Maintenant, ils ne peuvent plus être jetés à la rue, pas avant un certain temps en tout cas, la loi l’a empêché mais les revenus perdus ne seront jamais remplacés, des revenus qui ont permis de payer l’assurance, les soins de santé pour les enfants, de se payer de la nourriture et des vêtements et ce mode de vie américain de fast food, de télévision par câble et de textos continus.
Ces emplois, les restaurants et les magasins, beaucoup d’usines, n’existent plus. Aucun renflouement ne peut les sauver dans une économie en retrait permanent qui ne pourra jamais réabsorber les millions de travailleurs dont le gagne-pain était régi par des artifices économiques.
Il y a deux semaines les magasins étaient vidés, maintenant l’argent qui finançait l’achat de wagons entiers de papier toilette a disparu.
Personne ne parle de cela. Personne n’en parle. Personne ne demande où se trouvent 200 millions d’Américains, comment ils nourrissent leurs enfants, comment ils passent leurs journées, et comment la peur joue sur leur vulnérabilité.
Il n’y a pas d’État-providence aux États-Unis. Les prestations des retraités, Medicare et la Sécurité Sociale, ont été réduites à néant par une politique « conservatrice ».
Les soins de santé pour les vétérans, et il y a plusieurs millions d’anciens militaires dont la vie a été brisée pendant que les États-Unis détruisaient le Moyen-Orient, ont disparu, sans que l’on en parle ou que l’on en rende compte.
Les anciens combattants se voient retirer les soins de santé et ne peuvent plus être soignés, même les anciens combattants totalement handicapés. Les fournitures n’existent plus, les pharmacies n’ont plus de médicaments et cela n’a pas commencé avec le COVID-19, cela a commencé avec Donald Trump. Les soins de santé pour les vétérans ont disparu quand personne ne regardait. Morts et disparus.
Cela ne sera jamais signalé, aucune organisation ne se plaindra au Congrès parce que, voyez-vous, si vous n’êtes pas une banque ou une compagnie pétrolière, l’une de celles qui ont distribué gratuitement 6 billions de dollars du régime Trump, vous n’existez pas.
Nous avons mentionné le procès massif intenté contre la Chine. L’hypothèse selon laquelle la Chine a créé le COVID-19 est basée sur un important document de recherche écrit en 2015 qui liait un centre de recherche à Wuhan à une étude sur un virus de chauve-souris qui a créé quelque chose capable d’infecter le monde, une maladie exactement comme le COVID-19.
C’est l’origine du stratagème du « blâme de la Chine », de la même façon que l’on a blâmé la Russie pour les fausses attaques au gaz en Syrie ou lorsque le régime de Kiev a abattu le MH17.
Tout ce qu’il fallait, c’était un faux tribunal, de fausses preuves et des médias contrôlés.
Avec l’accusation portée contre la Chine, tout ce qu’il faut, c’est que la Chine soit liée, en l’occurrence pour avoir fourni un virus, à un groupe terroriste dangereux.
Le groupe terroriste, comme nous l’avons découvert, était l’USAID, une filiale de la CIA qui a utilisé le virus de Wuhan pour créer quelque chose de terrible à l’Université de Caroline du Nord, et non à Wuhan.
Un procès et une poursuite judiciaire condamneront la Chine devant un tribunal américain truqué. Les experts, si nombreux, qui ont vu la Chine vaincre la maladie en quelques semaines alors qu’elle sévissait aux États-Unis, en sont venus à croire que les États-Unis en étaient à l’origine et que le COVID-19 était présent depuis un certain temps aux États-Unis avant de se manifester en Chine.
Ce qui est étrange, c’est que certaines questions ne sont jamais posées. Pourquoi tant de personnes meurent-elles dans le nord de l’Italie ? Les meilleurs hôpitaux du monde s’y trouvent, pas de centres de transport, pas de liens avec « Wuhan » et pas de laboratoires de guerre biologique ? Font-ils l’objet d’expérimentations ?
Ensuite, nous avons Detroit, une autre anomalie. Une ville remplie de pauvres, la maladie se répand rapidement dans une communauté qui n’utilise aucun transport public et qui est confinée à domicile par le temps depuis des mois.
Personne ne cherche un « patient zéro » ou un « super-diffuseur », un terme utilisé dans les études sur le bio-terrorisme.
L’autre histoire non racontée est la restructuration de l’environnement de travail américain, plus de syndicats, plus de contrats, plus d’avantages, plus de garanties, la guerre contre les travailleurs que Reagan a commencée et que Bush fils a gagnée derrière l’écran de fumée du 11 septembre et la fausse guerre contre le terrorisme.
Vous voyez, les travailleurs blessés ont rarement droit à des prestations et ceux qui sont licenciés en raison du ralentissement économique se voient refuser des prestations par des processus de fausses accusations et de tromperie juridique.
Il y a pire encore : si vous êtes blessé au travail, disons qu’une pièce d’équipement lourd se brise et que vous êtes gravement blessé. Non seulement vous ne recevrez probablement jamais d’indemnité salariale, mais vous risquez également de vous voir refuser les soins médicaux nécessaires. Le traitement médical est souvent suspendu, sauf s’il est suffisant pour garantir que vous ne mourrez pas immédiatement, jusqu’à ce que la « procédure d’audition » soit terminée, ce qui peut prendre jusqu’à deux ans. Pendant cette période, une blessure physique entraîne souvent un handicap permanent et les soins, lorsqu’ils sont disponibles, sont uniquement palliatifs, souvent des analgésiques opiacés.
C’est ce que l’on entend lorsqu’on dit que le « Filet de Sécurité » de l’aide sociale aux États-Unis a disparu.
C’est là que vivent aujourd’hui 200 millions d’Américains sans espoir, à se débrouiller seuls et regarder la télévision, en se faisant dire jour et nuit de détester la Chine et d’attendre un chèque portant la signature de Donald Trump qui pourrait acheter des pneus pour une voiture qui a été saisie.
source : COVID and the Terror of Uncertainty
traduit par Réseau International
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