Après une analyse du matériel génétique du coronavirus, un groupe de chercheurs de différents pays a conclu que l’homme aurait pu être contaminé par ce virus à de multiples reprises au cours des dernières décennies avant qu’il ne devienne un « assassin » à l’origine de plus de 36.000 morts à présent.
Les scientifiques ont trouvé deux origines possibles du coronavirus Covid-19. Selon la première, il s’agit une mutation avec l’apparition de protéines coronavirales qui lui permettent en circulant parmi les animaux de s’accrocher aux cellules pulmonaires de l’homme.
Selon la seconde version, pendant une longue période les êtres humains étaient porteurs d’une version inoffensive du Covid-19 qui, à l’intérieur de l’homme, a muté avec le temps pour se transformer en une menace pour toute l’humanité.
Après l’apparition de premiers cas de contamination par le coronavirus Covid-19 à Wuhan et son association au marché de fruits de mer et d’animaux sauvages en plein air, les chercheurs ont tenté de comprendre l’histoire de son apparition. Parmi les candidats les plus probables au rôle de vecteur – les serpents, les chauves-souris et les pangolins. Des civettes prédatrices sont considérées comme les principaux responsables de l’apparition de l’épidémie de pneumonie atypique (SRAS) en 2002-2003 et ont été pratiquement toutes éliminées.
Les chercheurs de l’université Scripps de Californie, des universités Columbia et Tulane, ainsi que des universités d’Edinbourg et de Sydney, qui ont publié les résultats de leur étude génétique dans la revue Nature Medicine, ignorent de quel animal nous avons hérité ce coronavirus. Après une analyse du matériel génétique ils ont supposé qu’il pouvait exister dans des chauves-souris, l’une des sources les plus répandues de contamination des hommes.
D’un autre côté, des chercheurs américains, britanniques et australiens ont supposé que le Covid-19 aurait pu se trouver dans l’organisme humain depuis des années, voire des décennies, sous une forme relativement inoffensive, avant de devenir un « tueur ».
Tout comme le virus MERS, le SRAS-CoV-2, qui a provoqué le Covid-19, aurait pu se transmettre plusieurs fois de l’animal à l’homme en provoquant des infections isolées ou de brèves chaînes d’infections.
Cela a duré des années, voire des décennies. Pendant cette période le virus a pu muter et « s’armer » de protéines coronavirales afin de s’accrocher aux cellules pulmonaires de l’homme, provoquant une maladie extrêmement dangereuse. Quant à la capacité de provoquer une pandémie, elle aurait pu se développer après la contamination de grands groupes d’individus.
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