En tant que médecin, je peux vous dire que le stress a atteint des niveaux pandémiques, même si beaucoup se retiennent de se l’avouer ou à leurs pairs.
Notre préjugé de normalité nous empêche de prendre en compte que des dizaines de millions de personnes dans les pays occidentaux tombent comme des mouches de maladie, de dépression et d’autodestruction. Je suis tombée sur cet article de David Kupelain, à propos de la santé des Américains et je suis d’accord avec certaines des observations faites au sujet de l’état désastreux des choses :
- une nouvelle recherche percutante des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) [Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies – N.D.T.] montre qu’un lycéen sur cinq a été diagnostiqué aux États-Unis avec le TDAH [Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité – N.D.T.], et de même une nouvelle étude étendue des résidents de New York, montre, malheureusement, qu’un préadolescent sur cinq – des enfants âgés de six à douze ans – ont été médicalement diagnostiqués avec soit le TDAH, l’anxiété, la dépression ou le trouble bipolaire ;
- une nouvelle recherche conclut que le stress rend les gens vulnérables à une maladie grave, et un nombre croissant d’études confirment maintenant que le stress chronique joue un rôle important dans la progression du cancer, le deuxième plus grand tueur du pays. Le plus meurtrier de tous – la maladie cardiaque, qui provoque un décès sur quatre aux États-Unis – est également connu pour être causé par un énorme facteur de stress ;
- de façon incroyable, onze pour cent de tous les Américains âgés de douze ans et plus prennent actuellement des antidépresseurs ISRS [Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine – N.D.T.] – ces médicaments psychotropes très controversés avec l’étiquette d’avertissement « tendances suicidaires » de la FDA [Food and Drug Administration – Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux – N.D.T.] et de corrélation inquiétante avec les tireurs de l’école [référence est faite à la tuerie de l’école primaire de Newtown – N.D.T.]. Les femmes sont particulièrement sujettes à la dépression, avec un stupéfiant vingt-trois pour cent de toutes les femmes américaines de quarante à soixante ans – presque une sur quatre – qui prennent des antidépresseurs, selon une importante étude menée par la CDC ;
- ajoutez à cela des dizaines de millions d’utilisateurs de tous les autres types de médicaments psychotropes, y compris (il suffit d’en choisir un) les 6,4 millions d’enfants américains entre quatre et dix-sept ans, diagnostiqués avec le TDAH, et à qui l’on prescrit du Ritalin ou des psychostimulants similaires. Ajoutez à cela les vingt-huit pour cent des adultes américains ayant un problème d’alcool, c’est plus de soixante millions, plus les vingt-deux millions qui consomment des drogues illicites comme la marijuana, la cocaïne, l’héroïne, les hallucinogènes et les inhalants, et bientôt une image émerge d’une nation de drogués, avec des centaines de millions de dépendants d’une substance toxique ou autre – légale ou illégale – pour « aider » à faire face au stress et aux problèmes de la vie.
De même, la CDC a indiqué que l’utilisation des antidépresseurs aux États-Unis a augmenté de près de quatre-cents pour cent au cours des deux dernières décennies, ce qui fait des antidépresseurs la catégorie de médicaments la plus fréquemment utilisée par les Américains âgés de dix-huit à quarante-quatre ans. La population américaine représente cinq pour cent de la population mondiale, pourtant, les deux tiers des médicaments psychiatriques utilisés dans le monde entier leur sont prescrits. Si ce n’est pas un signe de menace d’effondrement de la santé mentale, je ne sais pas ce que c’est !
Avec tant de personnes prenant des médicaments, je pense que nous pouvons pratiquement dire que les États-Unis sont une « nation de zombies ». Les gens sont tellement déconnectés d’eux-mêmes et de la réalité, qu’ils pensent devoir utiliser des antidépresseurs afin de « revenir à la normale », ne réalisant pas que la raison pour laquelle la réalité est merdique, c’est parce qu’elle envoie un signal fort à s’asseoir et à prendre des notes. Au lieu de cela, la prise de médicaments abrutissants les rend encore plus ignorants de ce qui se passe autour d’eux – les attaques sous fausse bannière, les boules de feu qui pleuvent du ciel et les changements terrestres.
La pandémie est loin d’être confinée aux États-Unis. Une importante étude mentionnée par Kupelain conclut que près de quarante pour cent des Européens sont en proie à une maladie mentale.
Considérez ceci :
- le ralentissement économique qui a secoué l’Europe au cours des trois dernières années a également balayé les fondements de vie autrefois robustes, conduisant à un pic alarmant des taux de suicide. Particulièrement touchés, les pays les plus fragiles comme la Grèce, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie, où les propriétaires de petites entreprises et les entrepreneurs sont de plus en plus nombreux à s’enlever volontairement la vie dans un phénomène que certains journaux européens ont commencé à appeler « le suicide causé par la crise économique » ;
- le taux de suicide de la Bulgarie est parmi les plus élevés en Europe. Les psychologues nomment la pauvreté et le stress comme les principales raisons derrière la vague de suicides qui a choqué le pays des Balkans récemment ;
- selon les chiffres officiels, la Russie voit dix-neuf à vingt suicides par cent mille adolescents par an, soit trois fois la moyenne mondiale ;
- la Suisse détient le record européen pour le taux de suicide par armes à feu ;
- la France a l’un des taux de suicide les plus élevés en Europe occidentale, au deuxième rang derrière la Finlande et plus du double du Royaume-Uni ou de la Grèce. Les suicides dans les milieux professionnels ont suscité un tollé français sur le système d’élite de la France, où les diplômés d’un groupe exclusif d’écoles sont promus directement dans les hauts postes, niant toute possibilité d’avancement pour les diplômés des écoles moindres ;
- le Japon a constamment conservé le record mondial de suicides pendant des années. Le nombre d’étudiants qui se sont suicidés en 2011 a atteint un chiffre record de 10,9 pour cent par rapport à l’année précédente et le nombre total de suicides à travers le pays a dépassé les trente mille pendant quatorze années consécutives jusqu’en 2011 ;
Kupelain demande :
Que diable se passe-t-il ? Pourquoi la science médicale – et d’ailleurs l’ensemble de nos innovations scientifiques et technologiques incroyables dans tous les domaines de la vie – ne réduisent – elles pasnotre stress et ne soulagent-elles pas notre fardeau ? Pourquoi la disponibilité quasi – magique des connaissances accumulées dans le monde, grâce à Internet, ne nous rend pas plus éclairés et plus heureux ? Pourquoi, au contraire, de plus en plus d’entre nous sommes stressés au point de nous retrouver sur une trajectoire de collision avec la maladie, la misère, la tragédie et la mort ?
Plus important encore, que pouvons-nous faire pour inverser la tendance ?
En effet, pourquoi notre merveilleuse civilisation technologique avancée ne nous a-t-elle pas sauvés de nous-mêmes ? Peut-être qu’elle se révèle ne pas être si merveilleuse, après tout…
Il y a en fait un moyen éprouvé et efficace de composer avec le stress en faisant face à la folie mondiale croissante, quelque chose que je vais aborder par la suite.
Tout d’abord, nous allons jeter un coup d’œil de plus près à quelques-unes des causes de cette pandémie de stress.
Effondrement nerveux et hystérique
Martha Stout écrit dans The Myth of Sanity [« Le Mythe de la santé mentale », ouvrage non traduit en français – N.D.T.] :
Au fur et à mesure que le temps passe, nous sentons souvent que nous sommes de plus en plus engourdis, que nous avons perdu quelque chose – un élément de vitalité qui d’habitude est là. Sans beaucoup parler de cela avec quelqu’un d’autre, nous devenons nostalgiques de nous-mêmes. Nous essayons de nous souvenir de l’exubérance, et même de la joie, que nous avions l’habitude de ressentir dans les choses. Et nous ne pouvons pas. Mystérieusement, et avant que nous réalisions ce qui se passe, nos vies sont transfigurés de lieux d’imagination et d’espoir, en des listes de choses à faire, en des jours après jours à simplement s’en sortir. Souvent, nous sommes en mesure de seulement envisager une longue route d’obstacles épuisants, qui mène à un endroit où nous ne sommes plus du tout certain de vouloir encore aller. Au lieu d’avoir des rêves, nous nous contentons de nous protéger. Nous dépensons notre force de vie courte et précieuse dans la pratique de la limitation des dégâts. […]
De façon évidente, la liste des événements des assauts de la conscience, événements témoins ou endurés, par même les enfants les plus protégés, est extrêmement longue : les accidents graves, les accidents de voiture, les maladies et les décès d’êtres chers, la peur ou la réalité du ridicule par les pairs, les procédures médicales pétrifiantes, les batailles de garde dévastatrices, les prédictions de l’anéantissement nucléaire ou de l’effondrement de l’environnement, les leçons macabres sur la façon de se tenir loin de « l’étranger », celui que les parents protecteurs craignent constamment.
Cela vous semble familier, oui ? Dans la même veine, Kupelain a ceci à dire :
« La vie est difficile », a écrit M. Scott Peck psychiatre au début de son best-seller international, The Road Less Traveled [Le chemin le moins fréquenté – N.D.T.]. Le stress, les difficultés, les déceptions, les accidents, la maladie, le malheur, la cruauté, la trahison – ils sont inévitables dans cette vie.
Pourtant, au cours des époques où la société et les familles sont stables, unifiées et fondamentalement décentes et morales – comme, par exemple, en Amérique pendant les années 1950 – le niveau de stress de chaque personne est réduit au minimum, ou, à tout le moins, pas aggravé par une société perverse. Inversement, lorsque – comme c’est le cas aujourd’hui – nous avons un éclatement de la famille largement répandu, une culture dépravée qui se moque des valeurs morales traditionnelles, une économie chaotique et un système monétaire en désintégration, et un gouvernement assoiffé de pouvoir dominé par les démagogues et les sociopathes, les tensions normales de la vie sont considérablement multipliées.
Il est douteux que l’Amérique ait été « convenable et morale dans les années 1950 », mais il est prudent de dire que, relativement parlant, les choses sont bien pires aujourd’hui. Lorsque vous êtes induits à vous comporter comme un psychopathe pour survivre dans un monde dirigé par des psychopathes, le résultat inévitable est une énorme accumulation de pression – l’anxiété, la peur, le désespoir et la dépression – chez les masses de gens normaux… jusqu’à ce qu’ils atteignent le point de rupture et craquent.
Kupelain encore :
Les pressions économiques implacables d’aujourd’hui : le chômage élevé (le taux réel est au moins le double de celui du taux « officiel » du gouvernement), les saisies et les faillites, un taux de croissance qui stagne, onze mille nouvelles personnes s’inscrivant pour des coupons alimentaires tous les jours, la hausse des taxes pour l’ensemble de la classe moyenne dont la valeur nette se réduit en même temps, les prix toujours plus élevés pour la nourriture, le gaz et autres dépenses essentielles – et, éclipsant le tout, un fardeau galactique de la dette nationale, avec l’aimable autorisation d’un gouvernement en totale perte de contrôle sans aucune contrainte de la Constitution ou du sens commun.
Cela aussi, est très stressant. Et pour couronner le tout, avec une administration qui abuse continuellement le public dans un souci d’élargir et de consolider son pouvoir politique – par exemple, en faisant délibérément des coupes budgétaires qui touchent au maximum les Américains y compris les soldats en service actif, autant que possible.
Obama n’est qu’un parmi une longue chaîne de dirigeants totalement incompétents qui tentent de « corriger les problèmes », mais qui en fait les aggravent. La nature de notre économie mondiale « juste à temps » est telle, que nous ne pourrions résister qu’à peine une semaine à la perturbation d’une catastrophe naturelle avant de subir un effondrement systémique généralisée.
Avec plusieurs prévisions annonçant une augmentation des prix alimentaires allant d’un et demi à trois et demi pour cent en 2013, les consommateurs devront repenser la façon dont ils vont dépenser leur revenu discrétionnaire durement gagné. Je ne sais pas pour vous, mais quand je vais au magasin, je remarque que les prix alimentaires ont augmenté de bien plus que cela – d’environ trente pour cent pour la dernière année seulement. La « nouvelle normalité » dans le secteur de l’agriculture est la fluctuation des prix des denrées alimentaires, fortement influencée par les mauvaises récoltes dues aux conditions météorologiques extrêmes et aux spéculateurs financiers « faisant des profits macabres » en pariant sur les prix à la hausse et à la baisse.
Ensuite, il y a le stress qui est délibérément propagé à travers les sociétés via le terrorisme parrainé par le gouvernement. Comme Joe Quinn et Niall Bradley l’ont écrit la semaine dernière au sujet de l’attentat du Marathon de Boston :
Beaucoup d’Européens âgés doivent être familiarisés avec la « stratégie de la tension » en Europe durant la période de la « guerre froide ». La stratégie de la tension, employée par des agents des gouvernements étasunien et européen, était une tactique qui visait à diviser, manipuler et contrôler l’opinion publique en utilisant la peur, la propagande, la désinformation, la guerre psychologique, des agents provocateurs et des attentats terroristes sous fausse bannière.
La théorie a commencé avec des allégations selon lesquelles le gouvernement des États-Unis et la junte militaire grecque pour la période 1967 – 1974 a soutenu des groupes terroristes d’extrême droite en Italie et en Turquie où le communisme gagnait en popularité, pour semer la panique parmi la population qui en retour demanderait un gouvernement plus fort et plus autoritaire. Il n’y a aucune raison de supposer ou de croire que, aujourd’hui, les gouvernements sont moins intéressés à contrôler les gens par la peur et la terreur.
Joseph Staline est censé avoir dit : « La meilleure façon de prendre le contrôle de la population est de mener des actes de terreur. [Le public] réclamera de telles lois si sa sécurité personnelle est menacée. » Kupelain a commenté dans son article que « le changement radical ne peut être réalisé alors que les Américains sont calmes, heureux, contents et reconnaissants pour leurs bénédictions. Les citoyens doivent être malheureux et stressés. » C’est un point important. Contenter les gens pendant les périodes relativement stables ne permettrait ni n’exigerait un gouvernement dictatorial. Ainsi, les citoyens doivent être craintifs, malheureux et stressés, au point qu’ils commencent à réclamer eux-mêmes la « protection » et le contrôle du gouvernement.
Le problème de l’administration dominatrice qui nous stresse est aggravé par des pratiques psychiatriques qui ne font qu’empirer les choses. La glande pinéale, longtemps considérée comme le « troisième œil » ou le « siège de l’âme », est extrêmement sensible aux fluorures toxiques présents dans l’approvisionnement en eau publique et le Prozac, lesquels semblent alors la tourner en pierre suite à la calcification. Dans quelle mesure peut-on se fier à cela ? En tant que chercheur en santé Sayer Ji explique :
Le Prozac peut représenter un exemple archétypal de la façon dont le fluorure influe sur la personnalité/l’âme. Ce médicament (dont le nom chimique est la fluoxétine) contient environ trente pour cent en poids de fluorure et il est commercialisé comme « antidépresseur », même si un effet secondaire majeur de son utilisation et/ou de son arrêt est la dépression suicidaire. La psychiatrie moderne traite souvent les troubles dépressifs – la « nuit obscure de l’âme » – comme un désordre organique du cerveau, en ciblant la recapture de la sérotonine par tout moyen chimique nécessaire. Le fluor et la fluoxétine, en fait, peuvent accomplir leurs « effets thérapeutiques » attendus en empoisonnant la glande pinéale. Les études animales confirment que lorsque les souris ont leurs glandes pinéales enlevées, elles ne répondent plus à la fluoxétine.
Peut-être que la principale raison pour laquelle le Prozac provoque une réaction favorable à ceux qui sont traités (empoisonnés) avec cela, c’est qu’elle dissocie ces personnes des conflits psycho – spirituelles qu’elles doivent normalement supprimer afin de maintenir l’aspect de leurs santés mentales et leur fonctionnalité dans la société, c’est-à-dire, c’est le contrôle et non la santé qui est l’objectif de ce « traitement ».
Pour paraphraser Krishnamurti, Big gouvernement et Big Pharma ont uni leurs efforts pour s’assurer que vous puissiez vous réajuster et vous réintégrer dans une société profondément malade – et ça, ce n’est sûrement pas une mesure de santé.
Complètement dépouillée de tout ce qui pourrait être spirituel, la science de la santé mentale laisse de côté toute mention des problèmes du monde et de notre capacité à les comprendre. Au contraire, la pensée est déconseillée. Il suffit de se concentrer sur le positif et de prendre votre pilule pour vous faire essentiellement aimer d’un psychopathe qui s’en soucie comme d’une guigne. Juste obtenir une prescription et ne pas poser de questions !
Échapper au mal
« Ce n’est pas l’impuissance de groupe qui conduit à la rage narcissique, c’est la rage narcissique qui produit l’impuissance de groupe. Et un groupe impuissant peut être entraîné à n’importe quelle abomination, même à sa propre destruction. » Laura Knight – Jadczyk, dans « Une théorie structurale du narcissisme et de la psychopathie »
Ok, donc les choses vont mal. Maintenant, que pouvons-nous faire pour guérir le corps, le mental, les émotions et l’esprit ?
1. Une alimentation véritablement saine
Certains changements fondamentaux dans le régime alimentaire et le mode de vie qui se sont produits après la révolution (agricole) néolithique, et surtout après la révolution industrielle, sont trop récents – sur une échelle de temps évolutionniste – pour que le génome humain se soit complètement adapté. Cette inadéquation entre notre ancienne physiologie et le régime alimentaire occidental et un mode de vie sous-tendant de nombreuses maladies dites de civilisation, y compris les maladies coronariennes, l’obésité, l’hypertension, le diabète de type 2, les cancers des cellules épithéliales, les maladies auto-immunes, et l’ostéoporose, qui sont rares ou quasiment absentes chez les chasseurs-cueilleurs et d’autres populations non occidentalisées. La plus grande partie du génome humain contient des gènes ancestraux qui se sont adaptés au cours de millions d’années à un régime paléolithique. Une alimentation faible en glucides semble être l’état métabolique normal associé à la santé, ce qui est cohérent avec l’idée que, dans la plus grande partie de notre évolution humaine, nous avons prospéré sous un régime faible en glucides. Nous sommes ici aujourd’hui parce que nos ancêtres ont survécu pendant de longues périodes de jeûne alors qu’ils chassaient pour les aliments et qu’ils ont réussi à prospérer sur les denrées alimentaires d’origine animale dans des conditions environnementales très intéressantes, des périodes de froid particulièrement longues et intenses.
L’outil le plus important que vous ayez, avec lequel vous pouvez modifier votre santé est la nourriture que vous mangez. Cela n’a rien à voir avec la dernière étude sur les cellules souches ou la génétique peaufinée dans le laboratoire d’un savant fou. La nourriture est une information qui parle à vos gènes et est capable de les activer ou de les désactiver, de leur dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire. La nourriture que vous mangez a l’information nécessaire pour affecter votre santé de la façon la plus rapide.
D’un point de vue biologique, génétique et physiologique, nous sommes, par nature, hautement optimisés et orientés comme des « chasseurs-cueilleurs ». Nous avons principalement mangé des aliments d’origine animale de haute qualité hormonale – sans antibiotiques ni pesticides – sans modification génétique. Ce régime était très riche en matières grasses, quelque chose qui était chéri, et faible en glucides. Le peu de glucides ingéré, le cas échéant, l’était selon les ressources disponibles en saison.
Pour la plupart d’entre nous, dans une perspective évolutive, une alimentation riche en sucre est un défi métabolique que certains trouvent difficile dès la naissance et que beaucoup ne parviennent pas à assimiler dès l’adolescence. Les humains ne sont pas destinés à consommer des grains sains entiers. Notre intolérance peut apparaître comme le diabète de type 1 chez les enfants, le diabète de type 2 chez les enfants et les adultes, le reflux acide, l’urgence de l’intestin, les maladies auto-immunes, la démence, les convulsions, l’hypertension, la rétention d’eau, la paranoïa, l’anxiété, les troubles alimentaires, ou tout simplement se sentir pourri. Pour plus d’informations, consultez « Mangez sans pain », le« régime cétogène », ou n’importe quelle ressource sur le régime paléolithique.
2. L’exercice régulier et sain
Je sais que cela va à l’encontre de tout ce qu’on a vous a dit auparavant, mais l’exercice cardio – aérobie chronique est tout simplement mauvais pour votre santé, point à la ligne. Cela stresse vos glandes surrénales en les mettant en mode combat ou fuite, et en plus de vous épuiser, cela crée aussi beaucoup de problèmes articulaires. Les personnes qui courent des marathons ont généralement un niveau élevé de CPK (créatine-phosphokinase) dans leurs examens sanguins, un marqueur de lésion musculaire qui est utilisé pour détecter les attaques cardiaques. L’excès d’aérobic provoque un épuisement et une atrophie musculaire, ce qui conduit plus tard à la réduction de la combustion des graisses. Les exercices aérobies augmentent les besoins de votre corps en oxygène. De courir à passer des heures sur un tapis roulant ou à faire du vélo stationnaire, nombreux sont les exercices aérobies à être longs et leurs effets globaux sur votre corps est inflammatoires. Un bon nombre de personnes qui ont eu une attaque cardiaque faisaient du jogging censément « pour une meilleure santé ».
Contrairement à l’exercice aérobie, l’entraînement en résistance construit la masse maigre, mais les implications vont bien au-delà de cela. L’entraînement en résistance minimise, voire inverse le dysfonctionnement mitochondrial – nos puissantes centrales d’énergie. Il induit également la biogenèse mitochondriale – un processus dans lequel de nouvelles mitochondries sont formées dans la cellule, et il le fait non seulement dans les muscles, mais dans le cerveau, les reins, les tissus adipeux et le foie aussi bien. Les implications sont énormes ici ! Par l’exercice de nos muscles, nous avons la possibilité de non seulement inverser le vieillissement et les maladies liées au cerveau comme la démence, qui sont caractérisées par un dysfonctionnement mitochondrial, mais il se trouve que la dysfonction mitochondriale est l’étape finale dans toutes les maladies. En fait, construire de nouvelles mitochondries entraîne un remodelage du réseau entier des mitochondries. Les nouvelles mitochondries fusionnent avec les anciennes, conduisant à l’élimination de celles qui sont dysfonctionnelles ou endommagées.
Il y a plusieurs façons de pratiquer l’entraînement en résistance, mais en règle générale, de brèves périodes d’effort anaérobie maximales sont beaucoup plus adaptées à votre santé globale, y compris votre système cardio-respiratoire. Il est important de se rappeler que plus n’est pas mieux lorsqu’il s’agit de l’entraînement en résistance, c’est la qualité qui fait toute la différence. Pas plus de vingt minutes d’exercices en se concentrant sur de brèves périodes d’efforts anaérobiques importants, entrecoupées de brèves périodes de récupération à un rythme plus lent qui vous permettra de revenir à la fréquence cardiaque de repos.
3. Dernière et non des moindres : la prière et la méditation
Ce n’est pas seulement fondamental, c’est le mécanisme de guérison clé dans un monde devenu fou. La réduction du stress par la méditation et l’interaction sociale de groupe est sans doute la façon dont nos ancêtres ont vécu et interagi pour faire face aux défis qui leur étaient imposés via leur environnement.
C’est là qu’Éiriú Eolas (prononcez « AIR – oo OH – lahss ») entre en jeu. Le programme de techniques de respiration Éiriú Eolas (« EE » pour faire court) est né d’une recherche menée par le Groupe Futur Quantum sous la direction de Laura Knight – Jadczyk. Au centre de ce programme, se situe la stimulation du nerf vague qui active le système parasympathique incitant au calme – un système anti-inflammatoire puissant dans notre corps. Le programme a été soigneusement étudié et éprouvé dans son fonctionnement à travers les milliers de personnes qui en bénéficient déjà. Les effets sont cumulatifs et les résultats et les avantages peuvent être vus dans un temps très court, parfois après une seule séance !
EE vous permet de :
- contrôler instantanément votre stress dans des situations critiques ;
- désintoxiquer votre corps, en apportant un soulagement à la douleur ;
- détendre et travailler en douceur les traumatismes émotionnels et psychologiques du passé ;
- régénérer et rajeunir votre corps et votre mental.
Éiriú Eolas vous permettra d’accéder rapidement et en douceur aux différentes couches de toxicité mentale, émotionnelle et physique. Vous avez la possibilité d’obtenir une copie du programme [disponible avec des sous-titres en plusieurs langues – N.D.T.] sur eebreathe.com, mais vous pouvez également y trouver une version en ligne dans laquelle vous serez en mesure d’apprendre les techniques.
Le programme EE comprend également des techniques de libération émotionnelle développées par Carl G. Jung et promues par Alexander Lowen. Le programme mène à un sentiment général de bien-être et à une amélioration du sommeil, conduisant à une guérison plus rapide, à un soulagement psychologique, y compris la libération de stress post-traumatique, à une diminution de la toxicomanie, une meilleure humeur, un degré d’attention plus long, une meilleure concentration mentale, et une meilleure tolérance au stress. Il peut être appliqué pour améliorer les symptômes associés à des troubles cardio-vasculaires, aux maladies auto-immunes, aux maladies pulmonaires telles que l’asthme, aux déséquilibres du système nerveux autonome, à la dépression et à l’anxiété. La stimulation du nerf vague est connue pour réduire le stress oxydatif, améliorer le statut antioxydant global, et a donc un intérêt pour de nombreuses maladies.
La combinaison de rythmes spécifiques pour le contrôle de la respiration volontaire, l’inhalation consciente, la rétention et l’expiration, en conjonction avec la méditation et une « respiration ventrale » avec un usage correct du diaphragme, permet d’augmenter les niveaux d’hormones anti-stress GABA (notre valium naturel), de la mélatonine (hormone de notre glande pinéale), et de la sérotonine (notre « bonne humeur » chimique du cerveau), tandis que les niveaux des hormones de stress du cortisol et de la noradrénaline sont diminués.
Avec Éiriú Eolas, il n’est pas nécessaire de s’asseoir dans des postures particulières, ou d’être présent au sein d’une atmosphère de détente soigneusement préparée. La force de ce programme vient de sa grande capacité d’adaptation à des conditions stressantes dans les milieux du monde moderne. N’importe qui peut le faire. En plus de réduire le stress, de calmer et de concentrer votre mental, cela crée des liens plus étroits entre le corps et l’esprit, améliorant ainsi la qualité de vie et augmentant le sentiment de connexion avec les autres dans la communauté.
Le programme Éiriú Eolas utilise ce que l’on appelle le « Pipe Breathing » [la respiration en tuyaux – N.D.T.] comme la clé de la réduction instantanée du stress et du contrôle. La respiration en tuyaux conduit le système corps-esprit à l’équilibre. Vous pouvez l’utiliser en tout lieu, à tout moment pour obtenir des résultats instantanés : contrôler les peurs et les phobies, récupérer rapidement après un choc, ou dans des situations critiques où une action décisive est nécessaire et où le contrôle du stress est essentiel.
C’est la respiration en tuyaux qui stimule le nerf vague, le cœur du système nerveux parasympathique – le propre « système anti-stress » de l’organisme. Le nerf vague est le nerf calmant et relaxant qui va de votre cerveau vers le bas de votre abdomen, se divisant en plusieurs branches qui atteignent votre gorge, votre cœur, et tous vos viscères. Il est aussi appelé « le vagabond », puisqu’il erre dans tout votre corps. Lorsque vous prenez des respirations profondes dans des jeux de rythmes spécifiques et que vous méditez avec Éiriú Eolas, le nerf est activé et il libère de l’acétylcholine, ce qui réduit la production de molécules inflammatoires telles que les cytokines qui sont liées à chaque maladie connue. Par exemple, l’inflammation du cerveau est connectée à chaque humeur connue, au comportement, à l’attention, à la mémoire, ou à la maladie dégénérative.
Le nerf vague augmente la neuro-genèse (la création du tissu cérébral) en augmentant le facteur neuro-trophique dérivé du cerveau (BDNF) [voir ici pour plus d’informations – N.D.T.], qui est comme un super-engrais pour vos cellules cérébrales. Il aide à réparer les tissus du cerveau, mais il aide aussi à la régénération des tissus dans tout votre corps. Le BDNF joue un rôle important dans la plasticité neuronale, ce qui est essentiel pour l’apprentissage, la réflexion et les niveaux plus élevés de la fonction cérébrale. Pratiquer Éiriú Eolas va donc amorcer ou améliorer la neuro-genèse et la neuro-plasticité, des processus qui sont essentiels pour le maintien des fonctions cérébrales au fur et à mesure que nous vieillissons, mais aussi pour la récupération d’un traumatisme, l’adaptation émotionnelle et l’apprentissage.
Lorsque nous stimulons le nerf vague, nous produisons ce qu’on appelle le rythme sensori-moteur (SMR) [des ondes cérébrales à 14 Hz – N.D.T.]. C’est un modèle actif dans le cortex pariétal qui est associé à un état de vigilance détendue, à la concentration mentale et à la prise de conscience. Les personnes qui présentent ce modèle montrent une amélioration du sommeil, de la digestion, de la pensée, de la mémoire et leurs cerveaux deviennent beaucoup plus résistants aux crises. En plus de cela, ils ont moins de fringales et de dépendances.
La stimulation du nerf vague libère aussi des hormones comme la prolactine, la vasopressine et l’ocytocine. Ce sont des hormones anti-stress et créatrices de liens sociaux. L’ocytocine est connue comme l’« hormone du câlin », il n’est donc pas étonnant que le nerf vague ait été appelé le « nerf de la compassion ». En fait, le nerf vague est étroitement lié à des réseaux neuronaux impliqués dans la communication pro-sociale et empathique, impliquant des groupes musculaires qui sont liés à l’attention. L’ocytocine est intimement impliquée dans l’expérience de la confiance et de l’amour.
Pendant les exercices de respiration et la partie méditation du programme, plusieurs changements neurochimiques ont lieu. Les niveaux des hormones antistress GABA [acide γ – aminobutyrique – N.D.T.], la mélatonine et la sérotonine sont augmentés. Le GABA et la sérotonine sont des neurotransmetteurs qui nous rendent heureux, détendus et paisibles. Les personnes souffrant d’anxiété, de crises de panique et d’insomnies ont de faibles niveaux de GABA. La sérotonine est nécessaire pour une bonne humeur, pour réduire l’anxiété et l’irritabilité et pour nous aider à dormir. La mélatonine est notre hormone naturelle de régulation du sommeil.
Toutes ces substances chimiques naturelles sont améliorées au cours du programme Éiriú Eolas, sans la nécessité de prescription de médicaments de Big Pharma ! Pensez-y : ils ne fonctionnent que parce qu’il y a des récepteurs dans nos corps qui se lient avec eux. Si nous pouvons activer et réguler ces récepteurs nous–mêmes, consciemment, eh bien, qui a besoin de Big Pharma… ?
Avec Éiriú Eolas, il y a plus d’échange d’informations entre les deux hémisphères du cerveau (intégration gauche-droite), ce qui signifie qu’il y a une plus grande cohérence et une meilleure résolution des problèmes. Il améliore également l’équilibre entre les régions du cortex et sous-cortex, ce qui signifie que les fonctions supérieures de votre cortex peuvent influencer les messages primitifs depuis votre subcortex. L’amour désintéressé, le raisonnement, la déduction logique et le traitement émotionnel « proviennent de » ou « ont lieu » dans ces régions corticales supérieures.
Éiriú Eolas évoque un aperçu en profondeur, la résolution des conflits émotionnels, et un sentiment subjectif d’une clarté mentale retrouvée. Le programme a également un impact fort sur la réduction du stress et soulage l’anxiété et la dépression. Ceci est en partie dû au fait qu’il existe une relation complexe entre la respiration, la cognition et l’émotion. Les états émotionnels peuvent affecter la fréquence respiratoire, la profondeur et le schéma. D’autre part, changer volontairement de modèle de respiration peut représenter au moins quarante pour cent de la variance des sentiments de colère, de peur, de joie et de tristesse.
Le psychothérapeute Peter A. Levine a proposé l’idée que le traumatisme n’est pas un « trouble » (comme dans « le syndrome de stress post-traumatique »), mais une blessure au corps–esprit. Plutôt que d’un syndrome qui peut être un fardeau tout au long de la vie, le traumatisme peut être guéri. Il explique dans In an Unspoken Voice: How the Body Releases Trauma and Restores Goodness [« D’une voix inexprimée : comment le corps libère les traumatismes et restaure la bienveillance » ouvrage non traduit en français – N.D.T.] :
Le traumatisme se produit lorsque nous sommes intensément effrayés et que nous sommes soit restreints physiquement ou que nous percevons que nous sommes pris au piège. Nous nous figeons dans une paralysie et/ou un effondrement dans une impuissance écrasante. En mode « figé », vos muscles se raidissent contre un coup mortel, et vous vous sentez « mort de peur ». D’autre part, lorsque vous rencontrez la mort comme étant imminente sans équivoque, vos muscles s’affaissent comme s’ils avaient perdu toute leur énergie. Dans cette « défaillance » de réaction (quand elle est devenue chronique, comme c’est le cas en traumatologie), vous sentez que vous êtes dans un état de résignation et d’impuissance et dans un manque d’énergie pour alimenter votre vie et aller de l’avant. Cet effondrement, la défaite et la perte de la volonté de vivre sont au cœur même du traumatisme profond. Avoir une « peur bleue » ou être « figé dans la peur » – ou, à défaut, s’effondrer et s’engourdir – décrit avec précision l’expérience corporelle de la peur intense, physique, viscérale et du traumatisme.
Bien que nous ne puissions pas réellement rester physiquement paralysés, nous nous perdons dans une sorte de brouillard anxieux, une fermeture partielle chronique, la dissociation, la dépression et l’engourdissement. Quand on est submergé, le cortex frontal du cerveau – où les choses sont mises en perspective – s’arrête et notre capacité à prendre du recul et à observer les sensations et les émotions est perdue, nous devenons alors ces émotions et ces sensations. Cela nous fait nous sentir terriblement accablés, craintifs et rigides, et nous sommes coincés dans une réaction d’immobilité par la peur qui se traduit par un manque de vitalité et d’engagement envers la vie.
Comme la respiration est contrôlée par une évaluation complexe des deux dispositifs volontaires et involontaires – impliquant des réseaux autonomes, le siège du tronc cérébral du nerf vague, le système limbique, le cortex, et le système neuroendocrinien – un contrôle volontaire de la respiration peut aider à créer un état physiologique où nous pouvons affiner nos réactions automatiques et influencer la réactivité de notre système nerveux central. Par exemple, les sentiments écrasants d’impuissance ou de peurs de longue date peuvent être libérés à travers les exercices de respiration, se manifestant par des tremblements physiques, des changements dans la température du corps ou des pleurs spontanés qui soulagent et ne sont pas traumatisants. C’est la libération de l’énergie « reliée » à long terme retenue dans les schémas de mécanismes de défense primitifs de l’organisme. Cela apporte l’équilibre entre les régions les plus évoluées du cerveau et celles qui sont plus primitives, ce qui permet aux émotions complexes, épineuses et « lourdes » d’émerger dans un environnement sûr, où elles peuvent être intégrées et transformées. À travers les exercices de respiration, le cortex préfrontal est engagé dans l’observation des sensations primitives effrayantes produites dans le système limbique, nous permettant de traiter l’information et de la laisser aller.
Peter Levine ajoute :
Les méditants débutants sont souvent douloureusement surpris de l’activité tumultueuse de leur esprit. Les pensées, les sensations, les sentiments, les peurs, et les désirs de poursuivre chaotiquement l’autre comme des chiens qui courent de façon obsédante après leurs queues. Cependant, à mesure qu’ils acquièrent une certaine stabilité de conscience, la pratique des méditants se met à apprivoiser leurs esprits agités. Ils commencent à avoir des périodes prolongées pendant lesquelles ils ne sont pas aspirés dans le vortex tourbillonnant sans fin de leurs pensées et de leurs émotions frénétiques. Au lieu de cet état turbulent, une curiosité sublime sur l’expérience, instant par instant, se met à se développer. Ils commencent à enquêter sur le « comment » de chaque instant qui se présente, ainsi que sur leur réactivité à diverses pensées, situations et sensations et à divers sentiments.
La respiration, comme outil thérapeutique fournit un moyen de régulation des états mentaux et émotionnels, qui couvrent un vaste domaine allant de la psychologie, à la physiologie et à la spiritualité.
La méditation de la Prière de l’âme, la pièce maîtresse du programme, se fait chaque soir avant d’aller dormir. Démarrant par une période initiale de respiration en tuyaux qui induit rapidement un état profond de relaxation méditative, la prière se compose d’affirmations qui pénètrent profondément dans le subconscient et déclenchent la guérison du corps et de l’âme à un niveau profond et le rajeunissement. Les effets sont cumulatifs et les résultats et avantages peuvent être expérimentés après une courte période de pratique, souvent après une seule séance, tant que notre besoin de connexion émotionnelle et notre besoin d’entendre des mots apaisants cohérents et constructifs qui ouvrent notre potentiel de façon illimitée sont respectés. Le contexte de l’exercice de respiration de la méditation est un outil formidable qui accélère le processus en travaillant et en apaisant notre connexion corps-esprit-âme. La Prière de l’âme fonctionne comme une graine qui germe une nouvelle vie de l’intérieur. Elle est ouverte, permettant au meilleur de notre potentiel de se manifester en nous sans idées préconçues, limitées, qui peuvent restreindre nos capacités. Parfois, nous ne savons pas ce qui est le mieux pour nous !
Version française :
« La Prière de l’Âme »
Ô Divin Esprit Cosmique
Sainte Conscience en Toute Création
Porté dans le coeur
Maître de l’Esprit
Sauveur de l’Âme
Vis en moi aujourd’hui
Sois mon pain quotidien
Comme je donne le pain aux autres
Aide-moi à grandir en connaissance
De Toute la Création
Purifie mes yeux
Que je voie
Purifie mes oreilles
Que j’entende
Purifie mon coeur
Que je connaisse et aime
La Sainteté de la Véritable Existence
Divin Esprit Cosmique
L’équipe Éiriú Eolas se propage dans le monde entier, offrant des séances de groupe où les praticiens peuvent appliquer la respiration et la méditation ensemble en tant que groupe. Beaucoup d’entre eux ont atteint un niveau de méditation plus profond en pratiquant au sein d’un groupe plutôt que seuls. La raison de ceci est le concept de résonance limbique, également connu sous le nom d’« empathie harmonique », qui se produit lorsque nos systèmes limbiques se connectent les uns aux autres, dans une expérience mutuellement enrichissante.
Le concept a tout d’abord été introduit par les psychiatres Thomas Lewis, Fari Amini et Richard Lannon dont la scientifique, mais très poétique, A General Theory of Love [« Une théorie générale de l’amour », ouvrage non traduit en français – N.D.T.] explique que la résonance limbique est vitale pour la survie, surtout pour les jeunes :
Dans la splendeur de leur nouveau cerveau, les mammifères ont développé une capacité que nous appelons résonance limbique – une symphonie d’échanges mutuels et d’adaptation interne à travers laquelle deux mammifères deviennent sensibles aux états intérieurs de chacun. […] Pour les animaux capables de combler les écarts entre les esprits, la résonance limbique est la porte de connexions communes. La résonance limbique fournit l’harmonie sans paroles que nous voyons partout, mais que nous tenons pour acquise – entre la mère et l’enfant, entre un garçon et son chien, entre les amoureux se tenant la main autour d’une table de restaurant. […] Parce que les états limbiques peuvent bondir entre les esprits, les sentiments sont contagieux, tandis que les notions ne le sont pas. Si une personne développe une idée ingénieuse, il n’est pas surprenant que les personnes dans le voisinage ne parviennent pas à développer le même concept spontanément.
Les auteurs citent une horrible expérience menée par un empereur du 13e siècle de l’Italie du Sud, Frédéric II, qui, dans son esprit imprudent pensait qu’il pourrait découvrir la langue innée de l’humanité s’il élevait des enfants qui n’ont jamais entendu prononcer une parole. Il avait des femmes qui baignaient, changeaient et nourrissaient les bébés, mais personne n’était autorisé à leur parler ou à bavarder avec eux. L’expérience n’a pas donné de résultats parce que tous les enfants sont morts avant d’avoir atteint l’âge de parler. Au 13e siècle, ce monarque a prouvé (d’une telle horrible façon) ce que les scientifiques d’aujourd’hui apprennent par l’expérimentation et l’observation : que « les enfants ne pourraient pas vivre sans claquements de mains et sans gestes, sans mines joyeuses, et sans flatteries » C’est la connexion limbique avec ses fournisseurs de soins primaires qui les maintient en vie. Comme pour les humains adultes, c’est notre résonance limbique qui nous maintient en bonne santé, et bannit un des plus grands facteurs de stress de notre vie quotidienne : le sentiment de solitude et de négligence.
La résonance limbique est l’un des merveilleux résultats de la respiration de groupe et des vocalises effectuées ensemble, et c’est évidemment ce que nous faisons dans les séances de groupe Éiriú Eolas. L’augmentation de la résonance limbique encourage le développement de tout ce qui est meilleur dans la société humaine : la chaleur du sentiment, l’empathie, la connexion. Nous espérons que ceux d’entre vous qui sont en mesure d’assister à des cours en feront une partie intégrante de votre vie. Pour ceux qui sont actuellement loin de suivre les cours régulièrement, vous faites encore une autre sorte de connexion avec ceux qui pratiquent les lundis et les jeudis. Pensées et sentiments ne sont pas limités par le temps et l’espace !
Ce n’est sûrement pas un hasard si, un monde gouverné par des psychopathes qui sont exclus du « champ limbique » partagé par les humains parce qu’ils n’ont aucune empathie – ce qui signifie qu’ils leur manquent les fonctions corticales supérieures – est contrôlé par la manipulation des émotions de tout le monde, les incitant à ressentir la rage, le désespoir, la frustration, l’intimidation, la peur, le désespoir, ou à se déchaîner et à agir violemment.
C’est la clé, les Powers that Be [Pouvoirs en place – N.D.T.] veulent que vous vous sentiez en colère parce qu’alors, vous n’utilisez pas votre cortex supérieur et ses facultés, et vous êtes dans un état d’hébétude et d’abrutissement, comme un mouton attendant d’être sacrifié. Ils gagnent. Vous devenez une machine réactive et inefficace qui ne peut pas effectuer une production créative dans le monde. Et la créativité est ce que ces dirigeants psychopathes craignent le plus. Peu importe le niveau que notre potentiel pourrait atteindre, lorsque nous sommes en mode réactif, nous ne sommes pas à la hauteur pour le mal qui a vaincu le monde.
Donc, allons tout récupérer et reconnecter nos facultés supérieures. Trop de choses sont en jeu ici !
« La vie est religion. Les expériences de la vie reflètent notre relation à Dieu. Ceux qui sont endormis sont ceux de peu de foi dans leur relation à Dieu. Certaines personnes pensent que le monde existe pour qu’on le dompte, le méprise ou l’ignore. Pour de tels individus, le monde cessera d’exister. Ils deviendront exactement ce qu’ils donnent à la vie. Ceux-là deviendront un simple rêve dans le ‟ passé ˮ. Mais ceux qui dirigent leur attention sur tous les aspects de la réalité objective deviendront la réalité du ‟ Futur ˮ. »
~ Les Cassiopéens, 28/09/02
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)