par Vincent Gouysse.
Au cours de la seule journée du 26 mars 2020, ce sont rien de moins que 17 224 nouveaux cas de COVID-19 qui ont été recensés aux USA, dont 271 morts en 24 heures. Les USA représentent aujourd’hui le premier contingent mondial de malades du COVID-19, avec un total de 85 594 cas recensés dont 2 122 cas se trouvent dans un état critique. Parmi les cas aujourd’hui recensés aux USA, 82 426 cas sont actifs. Ils sont donc ainsi presque tous tombés malades en même temps !…
« Ah, ces satanés chinois ! Quelle capacité de nuisance hors normes ! », essai-t-on, depuis la Maison Blanche, de faire avaler au peuple américain !
Plus sérieusement, cela prouve que l’ampleur réelle de la pandémie de COVID-19 est, à l’évidence très sous-estimée depuis plusieurs mois, et ce de manière délibérée. La prévalence du coronavirus aux USA est aujourd’hui officiellement de 0,26 ‰, soit tout de même le quintuple du taux de prévalence enregistré en Chine au plus fort de l’épidémie !… La situation pandémique, qui va se dégradant de jour en jour aux USA, n’a pourtant pas l’air d’inquiéter outre mesure l’administration Trump, qui semble prête à sacrifier la vie de nombreux américains dans le but assumé d’amoindrir les répercussions économiques :
« Donald Trump a annoncé vouloir relancer l’économie à tout prix. Ainsi, contre l’avis du corps médical, dont celui du docteur Anthony Fauci, expert mondialement reconnu des maladies infectieuses, qui conseille le locataire de la Maison Blanche, le président des États-Unis prône la fin de la distanciation sociale dès lundi prochain ». Le Washington Post y voit la défense de ses intérêts privés, et une décision prise après que quatre de ses plus gros hôtels et deux clubs privés ont été fermés. Pourtant, son discours commence à trouver une caisse de résonance auprès de plusieurs personnalités conservatrices, qui suggèrent que la mort de milliers de personnes âgées est peut-être un mal nécessaire pour éviter une longue dépression économique. À l’instar de ce lieutenant gouverneur du Texas, Dan Patrick : « Les grands-parents devraient être prêts à mourir pour sauver l’économie pour leurs petits-enfants ».
Comme on le voit, le Capital ne rechigne jamais à sacrifier la vie de ses esclaves dès lors que ses profits sont mis en danger… Le même cynisme prévaut au sein du gouvernement britannique de Boris Johnson qui, il y a encore deux semaines, souhaitait mettre en œuvre la « stratégie » « de l’immunité de masse », un « pari risqué » consistant à simplement essayer de freiner le rythme d’expansion de la pandémie pour permettre aux services de santé d’éviter d’être submergé :
« Le premier ministre britannique tente une approche « d’immunité de masse ». En clair, il pense qu’il est trop tard pour arrêter l’épidémie et table sur un scénario du pire où 80 % de la population pourrait contracter la maladie ».
C’est indéniablement également la même « stratégie » criminelle qu’a adoptée l’équipe Macron en France, dont les pseudo-mesures de confinement ne parviendront jamais à juguler la pandémie. Mais il est vrai que c’est le prix à payer, pour le peuple de France, afin de contenter le puissant lobbying du MEDEF qui « appelle à continuer la production » « coûte que coûte », alors même que les équipements de protection individuels font complètement défaut… « L’État et le MEDEF veulent remettre les Français au travail », et ce quoiqu’il en coûte aux masses populaires, prêtes à être sacrifiées sur l’autel du profit de nos élites, décidément aussi cyniques que criminelles.
La pseudo-politique de confinement mise en place par Macron commence à l’évidence à porter ses fruits : les derniers jours ont ainsi vu la situation sanitaire continuer à se dégrader rapidement en France. Au cours de la seule journée du 26 mars 2020 ont été recensés 3 922 nouveaux cas et 365 morts, alors même que 3 375 patients se trouvent dans un état critique. Ce sont au total déjà 1 696 décès recensés qui sont à mettre au compteur de la politique criminelle mise en œuvre depuis trois mois par l’équipe de LaREM.
En France, on renvoie à la maison des cas jugés « peu graves », dont l’état se détériore ensuite à domicile, avant de revenir à l’hôpital dans un état critique, trop tard, et qui auront en outre eu dans l’entretemps l’occasion de contaminer leur entourage…
Cette politique va indéniablement aggraver la situation sanitaire au cours des prochaines semaines : on est bien loin d’apercevoir la lumière au bout du tunnel… Non, nous ne voyons pour l’instant que les ténèbres de la suffisance et de l’arrogance de nos pantins politiciens, de leurs merdias, et de leur donneur d’ordres : un Capital financier prêt à tout sacrifier pour « limiter ses pertes »…
Et quand on regarde ce qui se passe en Italie ou en Espagne, deux pays qui ont mis en place des mesures de confinement autrement plus radicales que celles mises en place par notre psychopathe de président et son équipe d’incapables, le peuple de France a indéniablement du souci à se faire.
L’Italie a recensé hier plus de 6 200 nouveaux cas de contamination et 712 décès. L’Italie compte aujourd’hui un total 8 215 décès, ainsi que 3 612 patients dans un état critique. L’Espagne a pour sa part enregistré plus de 8 270 nouveaux contaminés et 718 décès. L’Espagne compte pour sa part déjà au total 4 365 décès et 3 166 patients dans un état critique. Le système sanitaire de l’Italie est sur la corde raide, maintenu sous perfusion par l’aide chinoise, russe et cubaine ; tandis que celui de l’Espagne est déjà submergé. Or le COVID-19 ne touche encore qu’une infime partie de la population !
Oui, l’Europe du Capital est bel et bien en train de faire faillite, et le peuple italien n’est pas prêt de l’oublier : déjà en Italie, on descend et on brûle le drapeau européen pour hisser à la place le drapeau chinois, la Chine ayant notamment promis au gouvernement italien que l’approfondissement de la Nouvelle Route de la soie serait accompagnée d’une reconstruction du système sanitaire italien, au grand dam de l’impérialisme américain qui voit aujourd’hui l’Italie menacer de sortir très bientôt complètement de sa sphère d’influence :
Selon les cas aujourd’hui recensés, le taux de prévalence du COVID-19 est aujourd’hui de 1,2 ‰ en Espagne, de plus de 1,3 ‰ en Suisse et en Italie, de plus de 1,4 ‰ au Liechtenstein, de 2,3 ‰ au Luxembourg et en Islande, et enfin de près de 2,9 ‰ à Andorre et aux Iles Féroé, paradis fiscaux notoires des élites atlantistes dont nous doutons qu’elles soient les destinations touristiques les plus prisées des touristes chinois, à l’instar du Liechtenstein…
Dans ces pays les taux de prévalence du COVID-19 sont donc de 21 à 51 fois plus élevés que celui enregistré en Chine au moment du pic épidémique, pays où la pandémie du COVID-19 a été enrayée en un moi et demi, et ce de manière aussi réactive, qu’efficace et transparente, grâce à des mesures de confinement totales, à des protections individuelles obligatoires adaptées, au dépistage à large échelle combiné au traçage systématique des personnes ayant été en contact avec des cas infectés, et enfin grâce à un système sanitaire aussi moderne qu’accessible à tous. Sur un total de 81 340 cas recensés en Chine, 3 292 personnes en sont mortes, 74 588 en ont guéri et il ne reste plus que 3 460 cas actifs dont 1 034 se trouvent dans un état critique. Le taux de létalité a été de 4,0 % en Chine.
Ce bilan est à mettre en regard avec celui de quelques pays inclus dans la sphère atlantiste. Contrairement aux statistiques chinoises, dont la fiabilité est corrélée par les faits, c’est-à-dire par la victoire complète remportée contre l’expansion incontrôlée et exponentielle du COVID-19, les statistiques de nombre de pays de l’alliance Atlantique sont manifestement sous-estimées par rapport à la réalité, du fait notamment du nombre limité de tests de dépistage réalisés. La France n’a pour l’instant également pas recensé les morts dans les EHPAD…
Nous pensons évidemment en premier lieu ici aux USA, au Royaume-Uni et à la France, pays dont les élites figurent parmi celles qui ont traité avec la plus criminelle légèreté de l’expansion de la pandémie de COVID-19 sur leur sol avec le même mot d’ordre à la bouche : mieux vaut sacrifier la vie de quelques esclaves salariés que de risquer d’impacter lourdement l’économie !
Il est d’abord essentiel de noter que les cas critiques ne sont pas actualisés régulièrement dans nombre de pays soi-disant « démocratiques » et « transparents », à l’instar de l’Allemagne.
Et nous nous sommes concentrés ici que sur le « cœur » du Monde Atlantiste en déclin. Car dans ses zones périphériques, sur les cinq continents, la pandémie du COVID-19 se répand rapidement et y fait des ravages de plus en plus lourds. En attendant la mise au point et la production à grande échelle d’un vaccin, la pandémie actuelle semble belle et bien hors de contrôle, à l’exception de quelques rares pays dont les élites ont été suffisamment intelligentes pour en comprendre le danger. En Roumanie, ce sont désormais les hôpitaux qui en viennent à fermer, faute de personnel, celui-ci ayant été parfois localement massivement contaminé, du fait du manque d’équipements de protection individuels adéquats.
Le Brésil compte aujourd’hui pour sa part 2 985 cas recensés pour 77 morts, soit un taux de létalité de près de 2,6 %. Parmi ces cas, 2 902 sont actifs et 296 d’entre eux se trouvent dans un état critique. Au cours des 24 dernières heures ont été recensés 431 nouveaux cas de contamination et 18 décès. Qu’arrivera-t-il si la souche C du COVID-19 atteint les favelas des grandes métropoles brésiliennes, où bien les bidonvilles des métropoles sud-africaines où s’entassent des millions de miséreux séropositifs immunodéprimés ? L’Afrique du Sud compte aujourd’hui 927 cas recensés, dont 218 au cours des 24 dernières heures…
À la fin de la journée du 26 mars 2020, c’étaient plus de 531 000 cas de personnes infectées par le COVID-19 qui avaient été recensées dans le Monde, dont plus de 24 000 morts (soit un taux de létalité de 4,5 %), sans oublier près de 20 000 personnes dans un état critique. Six jours auparavant, on n’avait recensé qu’un peu plus de 272
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