Les forces US en Irak se retirent des bases militaires mixtes qu’elle partageaient avec les troupes irakiennes. Officiellement ce retrait est motivé par des mesures de sécurité et de confinement. Il intervient très peu de temps après la décision de retrait de l’ensemble des forces de l’Otan d’Irak.
Des roquettes Katyousha continuent de s’abattre sur le périmètre de l’ambassade US dans la zone verte de Baghdad et sur la base militaire de Taji.
La libération des agents secrets détenus au Moyen-Orient se poursuit. Les français Antoine Brochon, Julien Dittmar, Alexandre Goodarzy et l’irakien Tarek Maatoka, enlevés à Baghdad le 20 janvier 2020 alors qu’ils étaient en mission spéciale ont été libérés. Ce qui met temporairement fin à l’activisme français en Irak, en Iran et en Syrie pour le compte de Washington.
Washington a renforcé les sanctions économiques et les mesures de sabotages à l’égard de l’Iran et du Venezuela. Le président Nicolas Maduro est devenue la cible prioritaire de Washington, lequel promet 15 millions de dollars pour son arrestation dans le pur style de la tradition Western. Il est improbable que les Etats-Unis puissent refaire le coup du Panama en 1989.
Les États-Unis sont devenus le premier pays au monde affecté par le COVID-19 avec 86 000 cas recensés devant l’Italie et la Chine.
Au Royaume-Uni, le Prince Charles de Galles et le Premier ministre Boris Johnson sont tous les deux contaminés au SRAS-nCov-2. Le système de santé britannique fortement dégradé par des années de néolibéralisme sauvage est incapable de faire face à la crise du COVID-19 sans l’appel aux volontaires. Ces derniers ne manquent pas puisque plus d’un demi-million de britanniques se sont portés volontaires pour participer à la lutte contre cette menace biologique. Cela n’a pas empêché les médias britanniques à s’intéresser à la hausse des activités navales et aériennes russes dans la Manche et en mer du Nord.
En réalité, on assiste à une recomposition du Grand Jeu. La longue guerre dans la région centrale du monde qui a débuté sur les territoires de l’ancien pays de Sumer, de Babylone et de Ninive avant de s’étendre en Syrie n’ont rapporté que malheurs et malédiction à un Occident. La malédiction Mésopotamienne existe. Du moins selon les grands Rabbins juifs. Et ses conséquences sont palpables: confinement, tentatives de triage face à la mort sur la base de l’âge, individualisme meurtrier, chute des structures socio-économiques, pestilence, effondrement économique et bientôt un début de disette qui ne dit pas son nom.
La boucle est bouclée.
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