« Ils [les médecins généralistes] se souviennent avoir vu des pneumonies très étranges, très graves, en particulier chez les personnes âgées en décembre et même en novembre », a déclaré Giuseppe Remuzzi, le directeur de l’Institut Mario Negri pour la recherche pharmacologique à Milan, dans une interview donnée à la Radio publique nationale des États-Unis. Remuzzi ajoute :
« Cela signifie que le virus circulait, au moins dans [la région nord de] la Lombardie et avant que nous ayons eu connaissance de cette épidémie en Chine. »
Au moment où les commentaires de Remuzzi deviennent publiques, les scientifiques poursuivent toujours leurs recherches quant à l’origine du Covid-19. L’expert chinois en maladies respiratoires Zhong Nanshan avait précédemment déclaré que même si la Chine a été la première à signaler l’agent pathogène, il n’était pas possible de connaître avec certitude sa provenance réelle.
Remuzzi a indiqué n’avoir que récemment entendu parler de la maladie via des médecins italiens, ce qui signifie qu’elle existait et se propageait à l’insu des individus.
Bien que l’Italie n’ait signalé ses premières infections à coronavirus transmises localement — en Lombardie et seulement le 21 février, tandis que les cas précédents étaient tous des cas importés —, elle a depuis connu plus de 53 000 cas confirmés et 4 825 décès dus au Covid-19, la maladie induite par l’agent pathogène. En comparaison, la Chine a enregistré un peu plus de 81 000 cas et 3 261 décès. L’Italie a suspendu tous ses vols vers la Chine le 31 janvier, et elle fut la première nation à le faire.
Dans la ville de Wuhan, en Chine centrale, où l’épidémie a été identifiée pour la première fois, les médecins ont commencé à observer des « pneumonies de cause inconnue » en décembre. La première infection connue dans la ville remonte au 1er décembre. Selon un rapport du South China Morning Post, le premier cas chinois aurait pu se déclarer dès la mi-novembre, mais cette information n’a pas été confirmé par Pékin.
La communauté scientifique pense actuellement que la première infection en Lombardie est le résultat d’un contact entre un Italien et un Chinois fin janvier. Cependant, s’il peut être démontré que le nouveau coronavirus — officiellement connu sous le nom de SRAS-CoV-2 — était en circulation en Italie en novembre, cette théorie serait alors caduque.
Le débat sur l’origine possible de l’agent pathogène a également été au cœur d’échanges virulents entre Pékin et Washington, le président états-unien Donald Trump l’ayant qualifié à plusieurs reprises de « virus chinois » et le secrétaire d’État Mike Pompeo de « virus de Wuhan », ce qui a en retour provoqué la colère de Pékin.
Le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Zhao Lijian, s’est exprimé sur Twitter pour contester ces affirmations :
« En l’appelant « virus chinois » et en suggérant ainsi son origine sans aucun fait ou preuve à l’appui, certains médias veulent clairement faire porter le chapeau à la Chine, et leurs arrière-pensées sont étalées au grand jour. »
Il a ensuite suggéré que l’épidémie de coronavirus pourrait avoir débuté aux États-Unis avant d’être propagée à Wuhan par l’armée états-unienne.
Source de l’article : South China Morning Post
Traduction : Sott.net
Nous n’avons pas précisément la réponse à cette question…
Mais il est intéressant de noter que la Chine a pris cette situation suffisamment au sérieux pour placer Wuhan en quarantaine, identifier le coupable (« Covid-19 »), craquer son génome, et en informer le monde, y compris en partageant les protocoles à même ou pas d’atténuer ses effets et de sauver autant de vies que possible.
L’Italie, l’Union européenne, les États-Unis, l’OTAN et le hautain « Ordre occidental » NE L’ONT PAS FAIT.
Soit dit en passant, cette révélation d’une « étrange épidémie de pneumonie » l’automne dernier correspond à notre propre expérience directe. L’un de nos rédacteurs a contracté début décembre ce que nous soupçonnions être une « pneumonie cryptogénique » — terme général utilisé par les experts pour désigner une « pneumonie d’origine inconnue ».
Plusieurs médecins n’ont cependant pas pu la diagnostiquer, croyant plutôt que ce qu’ils voyaient sur les scanners pulmonaires était un cancer. Les biopsies ont cependant permis d’écarter cette hypothèse. Même à cette époque, ils ne considéraient PAS qu’il s’agissait d’une source virale !
Le coronavirus pourrait très bien être présent dans la population mondiale depuis bien plus longtemps que ce que l’on pensait. Si c’est le cas, cela montre à quel point la panique actuelle est sans fondement — et pire encore, comment elle est alimentée par des intérêts géopolitiques et d’ingénierie sociale malveillants.
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)