Cachez-moi ces billets coronavirussés que je ne saurais voir !

Cachez-moi ces billets coronavirussés que je ne saurais voir !

par Karine Bechet-Golovko.

La disparition de l’argent liquide, dans nos sociétés dites développées, est programmée. La question restant de savoir par qui … On vous l’a affirmé. On vous le répète. D’ailleurs, il aurait déjà disparu, comme il le lui a été intimé au nom du culte numérique, s’il n’était pas si mal élevé et ne cessait de s’inviter à une table qui n’est pas dressée pour lui. Sans oublier qu’en période d’incertitude, les gens reviennent presque instinctivement vers les fondamentaux. Et l’argent liquide, c’est physique, ça se touche. Sans pour autant aller jusqu’à une obsession à la Picsou, le liquide rassure beaucoup plus que les transactions virtuelles. Autant utiliser notre très cher coronavirus pour implanter les dogmes globalistes, il est prêt, là, il attend, il a le temps. Un virus contre le monde réel, humain, physique, c’est une occasion à ne pas rater. Surtout que le culte du virtuel bugue et que l’on voit se renforcer l’opposition de nos deux mondes : le monde du réel, de la vie, des hommes et celui post-humain, post-moderne et globaliste. En Russie aussi.

D’une manière générale, le tout virtuel a du mal à s’implanter dans nos sociétés, trop humaines pour certains. La Suède revient au liquide après une phase de fanatisme numérique, Amazone aux États-Unis innove … et réintroduit le liquide comme mode de paiement. L’on n’arrête plus le progrès.

Plus particulièrement, suite à l’instabilité économique causée par la crise du coronavirus, un phénomène de résistance au tout numérique se cristallise en Russie, au niveau des petits commerces, malgré une propagande « progressiste » tout-numérique, grandissant proportionnellement aux difficultés objectives d’une transformation souple de la société.

Ainsi, à Moscou, certains petits commerces, Ô crime, Ô fatalité, refusent les modes de paiement virtuels, par smartphone ou CB. Deux explications rationnelles : cela occasionne des coûts supplémentaires d’équipement, et avec l’expérience de crash financiers et bancaires, rien de tel que le bon vieux liquide.

Comment ces individus osent-ils remettre en cause le bien-fondé du tout numérique, alors que l’État et ses services doivent impérativement être entièrement virtualisés, alors que l’économie doit être numérisée (même si personne ne sait très bien à quoi cela correspond), alors que l’homme lui-même … Non, je m’emballe, il doit bien rester réel – sinon il meurt. Quoique, même les cadavres sont encore de la matière, bien trop réels, on ne s’en sort pas avec les humains. Mais difficile de s’en passer …

C’est ici que le Deus ex Machina, j’appelle le Coronavirus, magnifiquement drapé dans sa toge toute neuve, fait ici aussi, sur commande, son apparition pour sauver l’intrigue de cette tragicomédie. Et la Banque centrale russe de le placer au centre de la scène, d’invoquer l’ombre de ses miasmes et bacilles, de tracer le chemin qu’il emprunte pour vous visiter. Pour vous faire trembler de son ombre indélébile dont billets et pièces sont infectés, et dont vos smartphones et CB sont religieusement épargnés grâce au culte dûment rendu. Difficile d’interdire purement et simplement le liquide sans causer des discriminations. Ce n’est pas (encore) acceptable. Donc, l’insinuation est suffisante, l’incitation des banques à limiter la mise à disposition des billets dans les distributeurs. Non pas pour des raisons idéologiques, mais enfin, pour qui nous prenez-vous ? Non, pour votre bien. Chers amis. Pour vous sauver malgré vous … de votre humanité.  Bien trop encombrante, pesante, physique.

source : http://russiepolitics.blogspot.com/2020/03/billet-du-jour-cachez-moi-ces-billets.html

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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