Journal d'un Français confiné – Jour 6

Journal d'un Français confiné – Jour 6

Raoult met l’oligarchie sanitaire en PLS ! Le Gandalf de l’infectiologie a mis en échec la grosse ingénierie néolibérale à coups de phrases choc largement diffusées sur le Net (on résume) : la chloroquine ça marche, ça sert à rien de confiner, moi je vois une grippe et rien d’autre, appelez-moi quand on sera à 10 000 morts, Les Buzyn-Lévy déconnent, Donald m’a appelé, on dépiste et on soigne, et basta…

Les Américains adorent les plans « seul contre tous, » les self-made men, ceux qui contre tout un système finissent par avoir raison et s’imposer. Ils ont un paquet de films comme ça, c’est même le cœur de leur cinéma populaire, une exaltation de l’individualisme, mais d’un individualisme courageux et bénéfique au collectif, aux pauvres, aux victimes, un truc très chrétien au fond. Très christique. Même la bimbo sioniste, notre copine nationale-sioniste, a envie d’y croire, peut-être qu’on arrivera à la convertir à l’amour du Christ, qui ne fait pas de hiérarchie entre les hommes…

 
Bien sûr, ça reste du cinéma, mais, parfois, ça surgit dans le réel et ça fait un bien fou. Voir la gueule des censeurs tocards du Monde et de Libé qui changent de couleur à partir du moment où les Chinois et les Américains ne rejettent pas en bloc la chloro de Raoult… La gueule de ceux qui nous cassent les couilles depuis leur Décodex de merde, on met pas Libé dans le même sac – on reste lucides même dans la colère – car ils font un vrai boulot sur l’info et n’ont pas la grosse tête de la bande à Samuel Laurent.

Ça fait un bien fou de voir tous ces donneurs de leçons du Système, de Macron à Décodex en passant par Buzyn et Philippe, ravaler leur salive empoisonnée. Il y a tout un peuple, celui des Gilets jaunes et des anti-réforme des retraites, qui n’attendait que ça, que cette engeance se prenne une grosse claque dans la gueule. C’est fait, mais ça ne suffira pas à les faire détaler du pouvoir, car il y a un type qui a les clés du camion et qui est devenu à moitié fou.
Regardez Manu au volant du pays :

On disait que la mythologie américaine, c’était ça, un homme seul qui renverse une montagne parce qu’il est animé par l’esprit de justice. Tout le contraire de Belloubet, par exemple. Cet homme providentiel tombe du ciel et vient sauver des hommes en détresse, c’est ce qu’on attend de Dieu ou de ses envoyés en général, on les appelle aussi des saints.
Eh bien la culture américaine, qui est majoritairement cinématographique (ils écrivent comme des pieds) fait la part belle aux sauveurs de la nation. Les titres se bousculent dans notre tête de confiné : Creed (une renaissance black de Rocky avec le vieux Rocky devenu entraîneur), Rocky, tous ces parias qui gagnent leur combat contre l’injustice, La Mémoire dans la peau, Les Trois Jours du Condor avec Redford qui enquête dans la CIA, La Firme avec Tom Cruise qui débarque dans une boîte inquiétante, JFK bien sûr avec Kevin Costner en juge Garrison, relire Guyénot pour comprendre, Ennemi d’État, un des seuls films regardable avec Will Smith, déjà un truc sur le pouvoir profond, Minority Report, toujours avec Cruise, l’homme du Système qui découvre le grand complot, Brazil évidemment dans la même veine, même si ça finit mal, ce que les Studios ne voulaient pas, mais Terry Gilliam a eu raison de leur happy end, Erin Brokovich, seule contre tous, comme son nom l’indique, et là c’est un film sur la force du droit, et notre préféré, Complots, avec Mel Gibson, le parano qui découvre que sa parano est encore en dessous du réel, un film de 1997 qui annonçait la série des quatre Jason Bourne scénarisés par Robert Ludlum, le roi du roman noir d’espionnage et de complotisme, mais de complotisme bien réel, le genre de livre bien renseigné, comme ceux de feu Gérard de Villiers ou de James Ellroy, ces deux écrivains finançant de vrais enquêteurs pour être au plus près de la réalité, si sordide ou complexe soit-elle…

Et maintenant la leçon d’anglais :

Qui sait, bientôt Hollywood nous préparera peut-être un Didier Raoult, seul contre le Big Pharma… Mais c’est sûrement pas notre cinéma de merde subventionné qui va nous produire ça, il ne produit que de la merde.

Tenez, Payback est encore une histoire de seul contre tous, et là c’est la colonne vertébrale de la mafia qui tient la ville que Mel va grimper :

Voilà du cinéma qui fait rêver et bien rêver, ça exalte les valeurs qu’on aime et qu’on met au-dessus de tout (c’est leur définition) : le courage, la raison, la lucidité, l’amour du prochain (mais pas trop du méchant), la fidélité. La noblesse des sentiments, vous trouvez ça où dans notre cinéma ?

Mais il ne faut pas que les Américains confondent toute la France avec sa hiérarchie honnie, sinon on va encore finir caricaturés :

 
On l’a tous vu, le confinement ne nous a pas rendus dingues comme Macron et sa troupe, mais plus affûtés. Après le choc du 1er jour, quand on a dû tous retourner en prison à domicile – le pouvoir n’avait pas assez de bracelets pour tous ? –, l’humour est revenu. À petits pas feutrés d’abord, pour ne pas gêner les soignants, qui en chient vraiment, mais ils en chient depuis des années, celles de la programmation de la destruction de l’hôpital public au profit des groupes qui font dans la clinique et la mutuelle, puis à pas plus assurés, et enfin en pleine lumière. Il est sain que l’humour reprenne le pas sur la panique, celle que le pouvoir veut nous imposer dans son management par la peur. On a vu le résultat chez Orange !

Allez, on envoie les obus ! D’abord, la grande crainte de Têtu :

 
Imaginez, un monde sans gang bang ni partouze… l’horreur !
On passe à la compagnie israélienne El Al :

 
Ils étaient en train d’acheter des reins à bas pris à des pauvres pour les revendre 100 fois plus chers dans les cliniques de Tel-Aviv ?
On reste dans le sionisme mais national avec Riton, qui s’est fait poisser par la patrouille islamique :

 
Sur ceux qui font des stocks :

Sur la com’ macronienne :

Incorrigibles gauchistes ! Ils ouvriraient la porte à la Mort !

Et maintenant encore de l’humour, mais avec quelques morceaux de sérieux à l’intérieur :

Les Gilets jaunes, les manifestants antinéolibéralisme, les France insoumise, ont voulu la grève générale, la grande, la vraie, la définitive, celle qui bloque tout. Maintenant qu’on y est, que tout est en place, on attend le Grand Soir. Chiche ?

Mais le Grand Soir national : le grand sursaut !

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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