« Les femmes sont folles ! » C’est pas moi qui le dis, mais William Golding, Prix Nobel de littérature. Sans misogynie aucune, il précisait : « Je pense que les femmes sont folles si elles prétendent être les mêmes que les hommes. Elles sont tout à fait supérieures à eux et l’ont toujours été. »
Les femmes sont supérieures aux hommes. J’aime cette idée, même si elle est un affront à la sacrosainte égalité moderne.
Cet article a été publié dans le magazine Le Verbe, mars 2020. Pour consulter la version numérique, cliquez ici. Pour vous abonner gratuitement, cliquez ici.
Dernièrement, je suis tombé sur des scientifiques qui pensent la même chose. Selon une étude de l’Université de Duke, en Caroline du Nord, les femmes sont génétiquement plus résistantes que les hommes, en particulier aux épidémies et à la famine. Leur double chromosome X, qui est deux fois plus grand que le Y des hommes, contient aussi 10 fois plus de gènes et aurait une capacité supérieure de réparation.
Bref, selon la science, le « sexe faible », c’est les hommes.
Si, sans surprise, la formule « sexe faible » (imbecillitas sexus) vient des Romains, les chrétiens, eux, préfèrent parler de « sexe dévot ». Très haute expression qui marque un très spécial don de soi, un dévouement dans la contemplation et dans l’action. Allez dans une église et vous verrez d’ailleurs une disproportion « scandaleuse » de femmes qui prient et s’impliquent dans leur paroisse. Tout porte à croire que X porte un gène plus spirituel que Y. (Après tout, X est en forme de croix !)
Si le monde est trop aveugle pour reconnaitre la supériorité du « beau sexe », le regard de Dieu, lui, ne s’est pas trompé. Selon le récit de la Genèse, Ève fut tirée non d’une simple côte, mais du côté (en hébreu tsêlâ, en grec pleura) d’Adam. D’ailleurs, le Christ en croix, nouvel Adam, de son côté transpercé, donnera naissance à l’Église, son épouse.
Voilà comment l’ultime chef-d’œuvre de Dieu fut créé à partir de la meilleure partie de l’homme : son cœur. La femme est donc bien au côté de l’homme son vis-à-vis (Ishsha), mais parachevé dans ses qualités de cœur.
La femme est donc bien au côté de l’homme son vis-à-vis (Ishsha), mais parachevé dans ses qualités de cœur.
Pour Edith Stein, première femme docteure de philosophie en Allemagne, « le principe le plus profond de l’âme féminine est l’amour ». Cette âme serait, selon elle, plus réceptive : elle s’intéresse, observe et écoute l’altérité. Elle compatit et se sacrifie plus volontiers. Celle qu’on appelle la « philosophe crucifiée » crédite même les filles d’Ève d’un don spécial de connaissance : l’intropathie (Einfühlung), sorte d’intuition capable de ressentir et de comprendre ce que vit autrui. Comme quoi Molière eut bien raison d’écrire Les femmes savantes.
Résistance, dévouement, réceptivité, intuition, amour, voilà les qualités les plus indispensables à la sainteté. Si le sommet de l’existence est bien dans l’expérience spirituelle, alors oui, les femmes ont un avantage indéniable sur les hommes. Divine injustice qui nous rappelle que la véritable supériorité n’est pas tant une affaire de position que de disposition. De quoi nous faire chanter avec Céline : « Les derniers seront les premiers, dans l’autre réalité. »
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