Il a d’abord été accusé de possession d’une arme prohibée, soit un pistolet de calibre .22, entre le 5 et le 19 février, d’avoir gardé cette arme dans une voiture, de l’avoir braquée sur un adolescent de 16 ans à Lévis et d’avoir utilisé cette arme de manière négligente.
Le jeune homme est resté détenu après sa comparution.
Après la médiatisation de ces premières accusations, le téléphone des enquêteurs de la police de Lévis a continué de sonner.
Raed Ben Chaabane a été ramené au palais de justice de Québec mardi pour y être accusé d’avoir agressé sexuellement une adolescente de 15 ans en utilisant une arme à feu, d’avoir utilisé son pistolet de calibre .22 de manière négligente et d’avoir commis un vol qualifié à l’endroit d’un troisième plaignant, âgé de 16 ans. Tous les crimes allégués seraient survenus au cours des dernières semaines.
S’il est déclaré coupable, la seule accusation d’agression sexuelle armée d’une personne mineure peut valoir à l’accusé une peine minimale de cinq ans de pénitencier.
Le procureur de la Couronne Me Michel Bérubé s’oppose toujours formellement à la remise en liberté du jeune homme.
L’avocate de la défense Me Suzy-Guylaine Gagnon s’est dite préoccupée des propos décousus de son client et aurait souhaité qu’il subisse un examen sur l’aptitude à comparaître.
Elle a fait valoir que Raed Ben Chaabane serait en dépression depuis trois ans et n’aurait jamais eu les traitements appropriés. «Ses proches me disent qu’il a un comportement assez curieux depuis plusieurs semaines», indique l’avocate.
Après avoir posé les questions d’usage à l’accusé, le juge Sébastien Proulx de la Cour du Québec a estimé que le jeune homme était en mesure de comprendre les procédures judiciaires.
Le dossier reviendra à la cour la semaine prochaine à l’étape de l’enquête sous remise en liberté.
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