Deux lacs asséchés, des cours d’eau rayés de la carte et un millier d’hectares de milieux humides indirectement affectés. Ce sont quelques unes des conséquences environnementales du projet Rose Lithium Tantale, dans le Nord-du-Québec.
Pour faire accepter ce projet de mine à ciel ouvert, l’entreprise Corporation Lithium Éléments Critiques (CLEC) propose à des communautés autochtones de leur offrir le poisson des lacs qu’elle compte assécher.
C’est ce qu’on découvre en parcourant l’étude d’impact présentée par la minière au ministère de l’Environnement du Québec pour son projet évalué à 341 millions de dollars.
En plus de la mine, CLEC prévoit la construction d’un complexe industriel à 750 kilomètres au nord de Montréal. Au total, 1,61 million de tonnes de minerai, surtout du lithium, y seraient traitées entre 2022 et 2039.