«Nous ne voulons pas de Sanders à (la convention de l') AIPAC. Nous ne voulons pas de lui en Israël», s'est exclamé l'ambassadeur Danny Danon, membre du parti du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Likoud.
Bernie Sanders avait critiqué la conférence annuelle de l'AIPAC, estimant qu'elle offrait une plateforme aux «dirigeants qui véhiculent le sectarisme et font opposition au respect des droits fondamentaux des Palestiniens».
Danny Danon a également dénoncé les critiques du sénateur du Vermont contre Benjamin Netanyahu, que Bernie Sanders a qualifié de «raciste réactionnaire».
«Quiconque dit que notre premier ministre est raciste est un menteur ou un fou ignorant, ou les deux», selon l'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies.
Pour Howard Kohr, directeur général de l'AIPAC, la relation privilégiée entre Israël et les États-Unis «est menacée d'être bousculée comme jamais auparavant».
«Une part croissante et très active de l'électorat (américain) rejette fondamentalement la valeur d'une alliance entre les États-Unis et Israël», a-t-il estimé.
De confession juive, ce qui en ferait le premier président juif de l'histoire des États-Unis s'il était élu en novembre, Bernie Sanders a régulièrement exprimé son soutien à Israël, tout en s'inquiétant de la radicalisation du pays sous la gouverne de Benjamin Netanyahu.
«Le peuple israélien a le droit de vivre en paix et en sécurité», avait-il écrit dans un tweet annonçant qu'il ne se rendrait pas à la conférence annuelle de l'AIPAC. «Le peuple palestinien aussi.»
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