Le 1 mars 2020
Ce sont les idées qui mènent le monde; par exemple celle voulant que le Canada appartiendrait aux autochtones et que tous les autres Canadiens (surtout les Blancs) n’y seraient pas chez eux. À cette première idée délirante s’en ajoutent une foule d’autres tout aussi aberrantes comme celle voulant que les chefs héréditaires autochtones non élus – n’importe qui en somme – aurait une légitimité supérieure à celle de chefs élus en bonne et due forme ou encore l’idée voulant que les autochtones serait des écologistes naturels qui ¨savent quoi faire pour sauver la planète¨.
Le problème avec de telles idées dans le contexte de la présente crise autochtone, c’est que notre Justin minoritaire les croit; ce qui fait qu’il négocie en position de faiblesse avec les Wet'suwet'en de Colombie-Britannique. C’est d’autant plus vrai que, contrairement à ces narquois autochtones qui savourent à plein leur jeune puissance, Justin est pressé d’en finir de peur que l’anarchie qui s’installe partout au Canada ne lui fasse perdre le pouvoir.
Il faut dire que le pauvre homme a affaire à forte partie étant donné qu’avec cette histoire de pipeline devant traverser des terres sauvages, les autochtones tirent très habilement partie du mouvement écologique, du dégoût généralisé pour le pétrole sale de l’Alberta et, surtout, de la géographie ingrate du Canada habité qui est formé d’une longue bande de territoires de 5000 km de long et de seulement 300 km de large le long de la frontière américaine. Une telle géographie fait que tous les systèmes de communication du Canada anglais sont démesurément allongés avec pour conséquence qu’en de multiples endroits situés à proximité des réserves, il existe des aiguillages stratégiques qui commandent tout le flot des trains de marchandises du Canada; des aiguillages qui peuvent facilement être bloqués avec de simples empilements de déchets.
Très finement, les autochtones, qui sont désormais plus d’un million et qui sont éparpillés dans des centaines de réserves, se servent de l’anticapitalisme qui colore présentement la culture occidentale en bloquant les chemins de fer des compagnies privées plutôt que les routes et les ponts qui servent à la population comme ils avaient fait l’erreur de le faire lors de la crise d’OKA de 1990.
Évidemment, les chefs autochtones héréditaires non élus et les bandits masqués dont ils se servent se doutent bien que, pour ne pas se mettre la population à dos comme à OKA, ils devront tôt ou tard laisser passer les trains qui alimentent les villes, du moins si le fédéral tarde à se soumettre à toutes leurs exigences.
Voilà pourquoi, si la crise dure, il faut s’attendre à ce que les bandits masqués qui incendient présentement des voies ferrées posent de nouveaux gestes de souveraineté et se transforment en des sortes de chefs de gares qui laisseront passer uniquement les trains transportant les biens essentiels au bien-être des citadins.
Je terminerai en disant que, dans le contexte idéologique actuel qui favorise lourdement les autochtones, toute intervention de l’armée pour rétablir l’ordre pourrait mettre un terme définitif à l’aventure des pipelines démesurément allongés du Canada étant donné que, sur de pareilles distances, personne ne serait en mesure de les protéger contre des sabotages ponctuels et répétés, surtout l’hiver.
Le Canada anglais est dans de beaux draps. Voilà pourquoi le Québec, qui dépend relativement peu des chemins de fer, doit refuser d’intervenir dans tout ce gâchis…
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Jean-Jacques Nantel, ing.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec