LA QUESTION POUR L’AVENIR EST: comment sortir du capitalisme, du travail, de la valeur, de la marchandise

LA QUESTION POUR L’AVENIR EST: comment sortir du capitalisme, du travail, de la valeur, de la marchandise

Recherche menée par Robert Gil

LA QUESTION POUR L’AVENIR EST: comment sortir du capitalisme, du travail, de la valeur, de la marchandiseTout ce qui est dit est connu. Dans notre société de la marchandise, de l’économie de marché, le but est de faire de l’argent. Parler d’exploitation salariale est un pléonasme!

Quel est l’objectif des manifestations contre la loi travail? Le retrait de cette loi? Oui, il faut le retrait et après? On continue tous et toutes à se faire exploiter, à être aliénés?

Quand je lis que le foot est un jeu pas un business, c’est complètement stupide! Le sport est consubstantiel à la société de la marchandise! Le sport est bourgeois dans ces valeurs prônant la compétition, la performance, le patriotisme, le patriarcat.

Se battre pour le jeu dans le sport, c’est absolument stupide!

D’après ce que je comprends, il faudrait un capitalisme régulé à visage humain? Stupide! Le capitalisme est immoral et inhumain et il contamine tous les aspects de la vie.

Toutes les idéologies quelle qu’elles soient sont tributaire de la société de la marchandise: économie libérale, planification étatique, économie circulaire, sociale et solidaire, autogestion, etc… Toutes ces voies sont insérées dans la société de la marchandise ou alors celle-ci les recycle à son profit.

La question pour l’avenir est: comment sortir du capitalisme, du travail, de la valeur, de la marchandise.

Ce n’est pas en ferraillant seulement contre la loi travail que nous allons tout régler. La société de la marchandise, le capitalisme arrivent à leur limite interne, c’est à dire qu’avec les gains de productivité, la disparition du travail humain productif (seul le travail abstrait humain dépensé dans la fabrication d’une marchandise quelle qu’elle soit génère de la valeur économique) par la micro électronique, la baisse du taux de profit, cette société ne peut survivre qu’en marchandisant le plus de choses possibles (les tâches ménagères, le vivant, la destruction des services publics, etc…) et en augmentant la productivité absolue c’est à dire en s’attaquant aux salaires, aux pensions, etc.. car la productivité relative liée aux machines a connu des gains énormes.

De plus, l’industrie financière (ce que l’on appelle la financiarisation de l’économie) a été une nécessité il y a plus de 30 ans car sans cela, le capitalisme aurait connu une crise largement plus grande que celle d’aujourd’hui. La surproduction liée aux gains de productivité dus à la concurrence ne trouvent plus de débouchés ou alors il faut créer des marchés ad hoc(ce que fait notamment l’ Etat avec la numérisation de l’école, la voiture électrique, etc..) et la sur accumulation du capital ne trouvant pas à s’investir de façon rentable dans l’économie productive d’où l’industrie financière font que le système ne peut que s’effondrer.

La société marchande fera tout pour se maintenir, survivre sans se préoccuper des désastres environnements, sanitaires et sociaux.

Les capitalistes n’ont que faire de ces contradictions car ils sont dans les filets absurdes de cette société, mais comme ils n’ont aucune moralité, décence, ils continueront le seul objectif du capitalisme: valoriser la valeur donc faire du fric.

Dire que nos emplois feront les frais de tout cela, ce n’est rien comprendre au système. La société de la marchandise, c’est le travail exploité et aliéné, donc l’emploi! Donc demander de meilleurs emplois, c’est demander que ce système inique et absurde perdure! Qui dit emploi, dit chômage! L’un ne va pas sans l’autre. L’emploi, c’est le marché du travail, c’est l’offre et la demande d’une marchandise qui s’appelle la force de travail (physique et/ou intellectuelle), c’est payer cette force de travail au plus bas coût pour l’employeur, c’est l’injonction faite aux employés de se prendre en main (capital humain, développement personnel) en assurant un taux d’employabilité le plus haut possible notamment via la formation continue toute la vie.

Pour conclure : la société de la marchandise n’a pas d’ avenir. Elle nous entraîne inexorablement vers des cieux sombres et dangereux (conflits, destruction du vivant, destruction des liens sociaux, racisme exacerbé, patriotisme, etc…). Tous les maux que l’on subit aujourd’hui proviennent en grande partie de cette socialisation par la marchandise. L’ être humain est considéré comme une ressource comme une autre que l’on peut jeter, exclure ou éliminer car superflue (un chômeur n’est pas utile, un retraité n’est pas utile, une personne handicapée n’est pas utile, une femme enceinte n’est pas utile, un enfant ne travaillant pas n’est pas utile, etc…).

CYRIL

Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec

À propos de l'auteur Les 7 du Québec

Les 7 du Québec a pour mission de susciter la réflexion et l'engagement social et politique par le débat et le choc des idées afin de susciter des voix et d'ouvrir des voies de solutions aux problèmes contemporains.Le webzine Les 7 du Québec publie chaque jour des textes de réflexion sur les grands enjeux de société.

Recommended For You