Par Jon Rappoport − Le 22 janvier 2020 − Source No More Fake News
Nouveau virus en Chine. Attention, il se propage. Des animaux aux humains ? Une pandémie à venir ? Obéissez aux autorités médicales. Tout le monde sur le pont ! Centrée sur Wuhan. Ville de 11 millions d’habitants. Vont-ils mettre en quarantaine et isoler Hong-Kong ? Et les voyageurs porteurs du virus se rendant en Europe et an Amérique ? Quel est le nom du Virus ? 2019-nCOV ou nCoV2019. Quoi ? Dieu merci, les chinois vivent sous une dictature sévère, les autorités peuvent sévir et mettre en quarantaine n’importe qui sur un coup de tête. Si votre température corporelle est élevée lors d’un test, ils vous arrêtent ? Ouah. On peut avoir besoin de ça aux USA, tant qu’ils ne m’arrêtent pas. La destitution ? Oublie, il y a le virus.
Au cours de mes 19 années sur ce site, la seule histoire que j’ai recherchée et couverte plus que toute autre est celle de l’arnaque du virus de la mort : le SRAS, la grippe porcine, le virus Ebola, etc.
En voici maintenant un nouveau. Le prétendu Coronavirus en provenance de Chine.
À chaque fois que nous avons affaire à ces tueurs potentiels, nous sommes officiellement avertis. « Il pourrait s’agir du pire jamais vu. » Des millions de personnes pourraient tomber malades et mourir. Dans chaque cas, il y a des voyageurs. « Les gens qui reviennent de X ont le virus et ils le propagent. » Dans le cas du SRAS et de la grippe porcine, les symptômes des patients sont ceux typiques de la « grippe » : fièvre, fatigue, toux, faiblesse. Autrement dit, il n’y avait aucune raison de penser que la « nouvelle maladie » était différente de la maladie traditionnelle ordinaire.
La grande différence, et la seule, est que des chercheurs ont déclaré avoir identifié un nouveau virus comme la cause de la maladie.
Tout d’abord, seuls les « chercheurs officiels » sont impliqués dans la « découverte » du nouveau virus. Il n’y a pas de confirmation de la part de chercheurs indépendants. Par exemple, dans le cas du SRAS (2003), ce sont dix laboratoires appartenant à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui ont effectué la « découverte » de ce coronavirus. Ils étaient reliés par un circuit fermé – aucun étranger n’était autorisé.
Finalement, un biologiste canadien travaillant pour l’OMS, Frank Plummer, a déclaré à la presse qu’il était assez perplexe face à ce qu’il voyait : de plus en plus de patients atteints du SRAS n’avaient pas du tout le virus du SRAS. En fait, presque aucun nouveau patient atteint du SRAS n’avait le virus. Or, quand on réfléchit au ridicule de cette situation, on se rend compte qu’on ne peut pas dire qu’une personne, avec des symptômes grippaux ordinaires, souffre d’une toute nouvelle maladie si elle n’en n’a pas la cause. Mais la presse grand public n’en a pas tenu compte et est passée à autre chose.
Dans le cas de « l’épidémie » de grippe porcine (2009), les centres américains de contrôle des maladies (CDC) signalaient des milliers de cas en Amérique. Mais la journaliste vedette de CBS Sharyl Attkisson a découvert que le CDC avait, mystérieusement, cessé de compter les cas. Comment cela a-t-il pu se produire ? Elle a trouvé la réponse dévastatrice. L’écrasant pourcentage de tests sanguins effectués sur des patients atteints de la grippe porcine revenaient des laboratoires sans aucun signe du virus de la grippe porcine ou de tout autre virus de la grippe. Cette histoire a été diffusée sur le site de CBS News, mais comme Attkisson me l’a dit dans une interview, les patrons de CBS ne l’ont pas autorisée à passer au journal télévisé national. Censuré. Et ce fut la fin de la couverture par CBS du canular de la grippe porcine. Pourtant, comme je l’ai rapporté : environ trois semaines après que CBS ait mis fin à l’histoire, WebMD a publié un article dans lequel le CDC estimait qu’il y avait 22 MILLIONS de cas de grippe porcine aux États-Unis. Si vous avez la tête qui tourne, c’est bien normal.
Le deuxième problème fondamental que pose l’annonce d’une « nouvelle maladie » ou d’une épidémie est l’absence de recherche sur ce que l’on pourrait appeler le « facteur infectieux ». Laissez-moi vous expliquer. Pour ne serait-ce que commencer à dire qu’un germe spécifique provoque une maladie spécifique, on doit démontrer que le germe est présent dans le corps d’un patient en grands nombres. Quelques petites particules virales qui flottent ici et là n’ont aucune importance. Il en faut des millions. Donc, si un médecin ou un chercheur ignare déclare : « Le patient a le coronavirus, donc il a la maladie », il est loin de prouver quoi que ce soit de valable. Où sont les tests prouvant que le patient a des millions de copies du virus dans son corps ? Nulle part.
Le troisième problème fondamental que pose l’annonce d’une « nouvelle maladie » ou d’une épidémie est le « facteur test ». Quel test (ou dépistage) est effectué sur un patient pour prouver qu’il a le « nouveau virus » dans son corps ? La plupart du temps, il s’agit d’un test d’anticorps. Continuez à me suivre, c’est important. Avant 1984, il était largement admis qu’un test d’anticorps positif était un bon résultat. En résumé, cela indiquait que le système immunitaire du patient était entré en contact avec un germe et l’avait vaincu avec succès. Mais ensuite, pour plusieurs raisons, cette science a été bouleversée. Un test d’anticorps positif, à partir de ce moment-là, devenait la preuve que le patient avait la maladie en question. Boum ! Ainsi, les statistiques sur les maladies pouvaient facilement être gonflées. Et elles l’ont été. Et elles le sont.
Supposer automatiquement que l’annonce d’une éventuelle épidémie est une vérité – Et bien, c’est une erreur majeure, c’est le moins qu’on puisse dire.
Le CDC et l’OMS sont dirigés par des chasseurs de virus. Leur métier consiste à faire monter à leur porte-drapeau un nouveau virus. Ils se précipitent dans une zone où une « épidémie » a été annoncée, se retroussent les manches et cherchent le virus. Ils ne prêtent aucune attention aux facteurs environnementaux, tels que l’approvisionnement en eau contaminée ou en produits chimiques toxiques, la malnutrition ou le manque d’installations sanitaires de base.
Les épidémies sont bonnes pour les affaires. Celles des industries pharmaceutiques, celles de tous ceux qui vivent de la peur, mais aussi la grande affaire d’arrêter le trafic de voyageurs, de détourner le public des évènements clés, de le mettre sous surveillance et en quarantaine, etc.
Je suis sûr que d’ici peu, il sera aussi question – Bravo la Chine – de business. Bravo la Chine pour sa domination absolue sur sa population. Votre capacité à arrêter n’importe qui pour n’importe quelle raison et à dépister le « virus » a peut-être sauvé la planète d’un événement d’extinction. La liberté ? Oubliez-la. La « sécurité publique » est le meilleur atout du jeu. Elle est gagnante à chaque fois. Diantre, une bonne épidémie aux États-Unis, voilà ce qu’il nous faut pour pouvoir exercer un meilleur contrôle sur les citoyens indisciplinés. Le médecin est roi. Faites ce qu’il dit. Toujours. Combien y a-t-il de vaccins maintenant ? Prenez-les tous. Chacun doit les prendre.
Il y a dix-neuf ans, lorsque j’ai lancé ce site web, je vous ai dit que, de tous les cartels de ce monde, le plus important et le plus puissant, à long terme, était le cartel médical. Depuis, rien ne m’a fait changer d’avis.
Jon Rappoport
Traduit par Sistemics, relu par Kira pour le Saker Francophone
Source: Lire l'article complet de Le Saker Francophone