par Marie-France de Meuron.
J’ai déjà évoqué cet aphorisme grec en janvier 2010 alors que Novartis allait verser plus de 28 milliards dans les caisses de Nestlé. Pendant ce temps de covidémie, on peut aborder le problème de la démesure dans différents secteurs de notre existence.
Ainsi, le président de la Confédération déclare que « le gouvernement ne peut donner que peu de perspectives, parce que le virus domine la situation ». Comment peut-on donner autant de prépondérance à un virus ? Comment minimiser à ce point les capacités des êtres humains à affronter les microorganismes depuis leur origine ? Comment ce dirigeant peut-il se soumettre pareillement à des données épidémiologiques sans tenir compte de la vitalité de la population ?
La démesure se dénote aussi dans les arguments employés pour manœuvrer la population selon des directives mondiales. Ainsi, les dirigeants imposent l’anormalité comme cette vidéo nous l’expose brillamment. « CRAZY IS THE NEW NORMAL ! ». Il y est question de ce qui est normal et de ce qui ne l’est pas, et de l’inversion des deux, de la pâte à modeler qu’est devenue la société humaine, des traités pandémiologiques qui voudraient officialiser tout cela.
La démesure est merveilleusement évoquée par ce journaliste qui apportent des illustrations très pertinentes montrant que la portée des mesures prétendues sanitaires déborde de plus en plus.
Les actions de prévention, entre les tests, les traçages, les surveillances et maintenant même des auto-tests coûtent un prix faramineux en complète démesure avec l‘administration de soins précoces qui sont écartés au maximum par l’opinion mainstream alors qu’ils sont pourtant exposés sur plusieurs sites et par des médecins à qui devraient revenir la responsabilité première de l’état de santé de la population.
L’usage des chiffres permet de soutenir certains concepts plutôt que la vision d’une réalité globale. Ils peuvent devenir rapidement un outil de manipulation dont les conséquences, elles, ne sont pas mesurées car très complexes et bien plus compliquées à déterminer. Un exemple nous en est offert dans les décisions de confinement. Car il faut le savoir, il y a unités de réa et unités de réa : certaines dépendent directement de respirateurs, d’autres sont des unités de soins et de surveillance intensive, liées à un état de santé aggravé, mais pas encore dramatique. Voilà une nouvelle subtilité de cette crise sanitaire que nous découvrons via Pelloux (président de l’Association des Médecins urgentistes de France). Il n’y aurait donc pas, selon lui, d’engorgement hospitalier, encore moins de risque de trier les patients…
Les politiciens ont foncé sur la solution des vaccins qui sont considérés, ou du moins avancés en tant que tels, comme l’espoir de sortir de la pandémie et l’unique solution. Les différents médecins et professeurs qui apportent leurs nuances ne peuvent pratiquement s’exprimer que sur des circuits alternatifs. Outre les différents effets secondaires sur la santé des uns et des autres vaccins ou thérapies géniques, on en découvre maintenant un autre dans cette vidéo : Au Canada au Japon, mais aussi aux États-Unis, de plus en plus de compagnies d’assurance-vie et d’assurance-maladie refusent d’assurer les personnes qui se sont fait vacciner…
Voici une autre restriction qui laisse songeur quant aux promesses avancées à l’annonce des vaccins : Un juge des référés du Conseil d’État a statué que les personnes vaccinées peuvent être porteuses du virus et contribuer à sa diffusion. Le sujet est très posément expliqué ici, en ajoutant d’autres conséquences importantes du vaccin qui montrent que foncer en avant pour vacciner une grande partie de la population mérite de prendre conscience de différents paramètres et pas seulement celui visé par la politique.
La mesure, doit-elle être seulement quantitative ou peut-elle être aussi qualitative ? Ainsi on peut rester songeur quand un homme, haut fonctionnaire, médecin de formation estime que : on pourra imposer le vaccin aux personnes âgées : « c’est une population qui a une espérance de vie résiduelle » !
Quand la bulle du vaccin va-t-elle exploser ? Pour l’instant, les industries cherchent encore à amplifier leurs actions : « L’extension de l’essai testera d’abord le vaccin de J&J chez des adolescents âgés de 16 à 17 ans. Si le vaccin s’avère sûr et déclenche une réponse immunitaire dans ce groupe d’âge, l’essai sera étendu aux enfants âgés de 12 à 15 ans ». Outre la démesure dans l’activité économique, il y a une réduction effarante dans la considération des enfants, de leurs besoins globaux dans les différentes dimensions de leurs êtres.
Le coronavirus survient à point pour révéler le monde de démesures que la civilisation moderne a créé depuis quelques décennies. Il vient « couronner » une situation qui ne peut que basculer suivant les lois cosmiques des cycles et de l’équilibre de la vie. Au niveau collectif, nous voyons cette démesure dans le monde des finances qui ne sait que se défendre en trichant par la planche à billets ou encore au niveau de l’économie qui pousse à la surconsommation et à l’épuisement des ressources. Au niveau personnel, les maladies métaboliques explosent tant l’on ne sait plus gérer son corps selon les lois de la biologie, de la psychologie, en fait de l’ontologie.
Le coronavirus est aussi le révélateur de tous les modes de fonctionner qui mènent à des excès toujours plus importants et à s’obstiner dans des actions qui amplifient les dérégulations de la société alors que l’expérience basée sur plus d’une année d’observation devrait permettre de rectifier non seulement le tir mais aussi de développer la conscience de soi afin de remplir ses responsabilité et de s’épanouir plutôt que d’accélérer de multiples processus pathologiques.
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch
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