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En campagne pour l’investiture démocrate, l’ancien vice-président visitait mardi matin une usine en construction de Fiat Chrysler à Detroit, dans l’État industriel du Michigan – le plus pourvu en délégués parmi les six appelés à voter mardi dans la primaire.
Entouré d’ouvriers portant casques et gilets jaunes, Joe Biden est alors pris à parti par un homme, selon des vidéos diffusées par des journalistes présents sur place.
«Vous cherchez activement à réduire les droits du deuxième amendement», accuse cet ouvrier, en référence à l’amendement de la Constitution américaine garantissant le droit à détenir des armes.
«Tu racontes que des conneries», lui répond sèchement l’ancien vice-président. «Je soutiens le deuxième amendement».
L’homme persiste en accusant ensuite le candidat d’avoir affirmé, dans une vidéo «virale», vouloir prendre leurs armes aux Américains.
«Je n’ai pas dit ça! Je n’ai pas dit ça!», proteste Joe Biden. L’échange continue jusqu’à ce que ce dernier se détourne et que l’ouvrier soit écarté.
Ce n’est pas la première fois que l’ancien numéro 2 de Barack Obama, qui a retrouvé son statut de favori dans la course à l’investiture démocrate face à son rival Bernie Sanders, perd son sang-froid face à un électeur.
En décembre 2019, il avait été questionné par un homme qui l’accusait d’avoir «envoyé» son fils en Ukraine afin de faciliter un «accès» au président Obama.
«Tu es un menteur, ce n’est pas vrai», lui avait vivement rétorqué Joe Biden lors de cette réunion publique dans l’Iowa.
En février, le septuagénaire avait également affublé une jeune femme d’un surnom surprenant: «Lying, dog-faced pony soldier» (soldat-poney menteur au visage canin).
Elle venait, lors d’un meeting, de lui poser une question sur sa défaite dans l’Iowa. Joe Biden avait déjà utilisé ce surnom par le passé en assurant l’avoir entendu dans un film.
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