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Bucarest appelle aussi sa diaspora à ne pas tenter de rentrer au pays, en raison des restrictions aux déplacements en Europe.
Ceux qui se savent contaminés et ne respectent pas les mesures sanitaires officielles encourent 15 ans de privation de liberté, s’il est confirmé que leur comportement a provoqué un décès, a annoncé jeudi le gouvernement en présentant son nouveau décret à effet immédiat.
Ce pays d’Europe orientale durcit sa législation, emboîtant le pas à la Bulgarie voisine, alors qu’il a enregistré 227 cas confirmés de contamination et que 3800 personnes sont en quarantaine.
Si on enfreint une injonction du gouvernement visant à freiner la propagation de l’épidémie de COVID-19, il en coûtera désormais jusqu’à trois ans de prison en l’absence de conséquences et jusqu’à cinq ans si cela provoque une nouvelle infection.
«On ne peut pas accepter que des irresponsables se promènent librement et puissent rendre les autres malades», a déclaré le premier ministre roumain, Ludovic Orban.
Par ailleurs, à l’approche des vacances de Pâques, le président Klaus Iohannis a exhorté «franchement, mais avec tristesse» les 4 millions de Roumains vivant à l’étranger à rester dans leur pays d’accueil. «Il est totalement impossible de se déplacer en Europe», a-t-il déploré.
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