par Dominique Delawarde.
Voici les résultats d’hier.
Le tableau statistique ci-dessous ne prend en considération que les pays ayant eu plus de 100 cas déclarés qui représentent plus de 99% des cas détectés et des victimes.
9 pays seulement ont déclaré plus de 100 décès depuis le début de l’épidémie (Italie, Chine, Iran, Espagne, France, USA, Royaume Uni, Pays Bas, Corée du Sud)
Sur les 11 397 décès enregistrés dans le monde depuis le début de l’épidémie, 10 804 l’ont été dans ces 9 pays (94,8 %) et 6 301 dans les pays occidentaux (US, UE, OTAN).
1 181 des 1 366 décès d’hier sont « US, UE, OTAN ». Les victimes « occidentales » sont désormais, de très loin, les plus nombreuses sur l’ensemble de la planète alors que l’épidémie est toujours en extension rapide (en occident).
Quittons aujourd’hui les aspects géopolitiques abordés les jours précédents, pour nous poser quelques questions, alors que nous prenons tous conscience que l’épidémie va nous occuper plusieurs mois encore.
Chacun aura noté, en observant les événements passés et le tableau ci-après, que l’épidémie s’est déclenchée dans l’hémisphère nord en période hivernale et que, si 185 pays ont été touchés, plus de 98 % des cas enregistrés et plus de 99,8% des victimes l’ont été dans les pays de l’hémisphère nord.
Dans l’hémisphère sud, où la période estivale s’étend de décembre à mars, le nombre de victimes a été extrêmement faible : 11 au Brésil, 7 en Australie, 4 au Pérou, 3 Argentine soit 25 victimes à comparer au 11 372 décès déclarés dans l’hémisphère nord.
Par ailleurs, dans la partie la plus au Sud de l’hémisphère nord, (Afrique du Nord, Amérique centrale, Mexique, Proche orient, Asie du Sud…) partout où les températures ont été plus clémentes, le nombre de cas et le nombre de victimes ont été relativement modérés.
Questions :
Se pourrait-il que l’arrivée des beaux jours (printemps-été) dans l’hémisphère nord nous aide à limiter la propagation du virus et à venir à bout de l’épidémie ?
Se pourrait-il, à contrario, que l’arrivée de l’automne et de l’hiver dans l’hémisphère sud y amplifie l’épidémie ?
Dans un tout autre ordre d’idée, je voudrais donner un beau message d’espoir aux personnes âgées. Zhang Guangfen, femme chinoise âgée de 103 ans est, à ce jour, la personne la plus âgée à avoir survécu au COVID-19. Diagnostiquée à l’hôpital Liyuan (Tongji Medical College) à Wuhan, elle s’est remise après 6 jours de traitement. Son docteur, Zeng Yulan, déclare qu’elle est en vie parce qu’elle était en bonne santé avant de contracter le virus …
Enfin, alors que la gouvernance française applique désormais une politique de confinement à la Chinoise, politique très critiquée au début de son application en Chine, il n’est pas inintéressant de se pencher sur une alternative « sans confinement » qui a parfaitement réussi en Corée du Sud.
La Corée du Sud a réussi à dompter la propagation du Covid-19 sans fermer ses magasins ni confiner ses villes. Grâce à un nombre phénoménal de tests, de monumentaux efforts de traçage et au civisme de sa population. Vous découvrirez sur le lien ci-après le témoignage très intéressant d’un résident qui nous donne une idée claire de la « méthode coréenne » et qui explique son succès : http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article52482
Source: Lire l'article complet de Réseau International