Jusqu’à la fin juin 2020, c’est-à-dire la fin du confinement et le début du déconfinement organisé par le futur Premier ministre Jean Castex, jusque-là inconnu au bataillon, l’infectiologue et chercheur de renommée internationale Didier Raoult et ses « défenseurs » (Chabrière, Perronne) pouvaient encore s’exprimer librement dans les médias. Soudain, le ton a changé, l’écoute a laissé la place à l’agressivité et le Raoult s’est retrouvé dans la peau d’un Soral ou d’un Dieudonné, ces trophées que les chasseurs du Système adoreraient accrocher dans leur chambre.
Pourquoi un tel revirement, par exemple de la part de L’Express [1], propriété du groupe du franco-israélien Patrick Drahi, qui a plutôt défendu le chercheur et son protocole de soin à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine ?
Une revue de presse complète à propos du Pr Raoult et de son écho dans les médias mainstream et internet serait fastidieuse : il y a près de 11 millions de résultats sur Google. Nous allons donc nous concentrer sur les titres de presse et le moment – la simultanéité du retournement est éclatante – où la polémique autour du sanglier marseillais et de son protocole de soin s’est transformée en chasse à l’homme. Par ailleurs, certains journalistes n’ont jamais changé leur fusil d’épaule à propos du sanglier : ils veulent depuis le début se le faire.
On pense à la jeune Cécile Thibert du Figaro, responsable des pages scientifiques et dont la hargne anti-Raoult étonne ; on pense à l’inamovible Patrick Liste Noire Cohen, dont les analyses quotidiennes sur Twitter pendant le confinement ont fini par focaliser uniquement sur le professeur et basculer dans une haine obsessive, inextinguible, maladive.
« Un scientifique qui 1) dit, dans ses livres ou ses chroniques, qu’il ne croyait pas au réchauffement climatique ou que plus exactement il ne le voyait pas ; 2) que Darwin avait tout faux, il en a fait un livre ; 3) qu’il y a des questions à se poser sur les vaccins et le nombre de vaccins à administrer… Ne serait-ce que ces trois choses-là, moi, ça me pose un problème… »
Même chose pour son coreligionnaire passé du BHLisme au zemmourisme Raphaël Enthoven ou le transhumaniste allumé Laurent Alexandre, urologue de son état et devenu par la magie de la vanité un infectiologue de renommée… locale, à savoir sur son compte Twitter.
Ceux-là ont toujours exprimé leur haine à l’encontre Raoult, ils n’entreront donc pas dans une analyse sérieuse.
- Tous contre Raoult !
Plus sérieuses étaient les attaques venant du secteur scientifique, par exemple celles de Karine Lacombe que la chaîne BFM TV a un temps opposée au professeur, jusqu’à ce que les liens entre elle et le laboratoire américain Gilead soient établis. Des liens qu’elle n’a pas cachés mais qu’elle a qualifiés de scientifiques et expérimentaux, niant tout conflit d’intérêts… Dans le même ordre, les responsables de la santé française, à savoir Jean-François Delfraissy du Conseil scientifique Covid-19, ou Jérôme Salomon, directeur de la Santé, ont ferraillé contre Raoult et sa chloroquine, mais sans aller jusqu’à la haine, malgré les pressions hiérarchiques et les tentatives de désinformation. Chacun défendait ses intérêts, ceux de Raoult se résumant au soin (« je suis un médecin, je soigne ») et ceux de la partie gouvernementale à la conservation des intérêts des grands labos, qui ont vu d’un très mauvais œil l’arrivée d’un médicament qui ne rapporte rien, les vieilles molécules étant tombées dans le domaine public. Or, le lobby pharmaceutique a besoin de nouvelles molécules (même calquées sur les vieilles) pour gagner de l’argent, les anciennes ne l’intéressent pas.
Jusqu’à la fin juin, donc, malgré les résistances du Système médiatico-politique au buzz incroyable et mondial des déclarations du Pr Raoult, les attaques se concentraient sur la méthode et ses résultats. Les deux grands essais comparatifs (Discovery) n’ayant rien donné, le gouvernement s’est empressé de taire les résultats décevants de son médicament préféré, le remdesivir (un traitement à 2000 euros autorisé par la Commission européenne !), qui provient justement de Gilead. Ce n’est pas la preuve d’un conflit d’intérêts, mais ça y ressemble fort.
C’est alors que tout a changé, que les attaques se sont faites perfides, puis violentes et au-dessous de la ceinture. Mais les menaces n’avaient pas attendu jusque-là, puisque le 26 mars le professeur avait déposé plainte pour « menaces de mort » de la part d’une personne chargée d’une mission de service public… dans le domaine hospitalier ! Ce médecin du CHU de Nantes, cinq jours plus tard, reconnaissait avoir eu une réaction « inappropriée ». Là encore, il y a peut-être une histoire de gros sous selon Breizh Info :
« Alors que l’un des coups de téléphone menaçant Didier Raoult aurait été émis depuis le CHU de Nantes, il apparaît que le professeur François Raffi, chef du service d’infectiologie nantais, aurait perçu plus de 500 000 euros de la part de l’industrie pharmaceutique, dont une partie d’un laboratoire en concurrence directe avec l’hydroxychloroquine dans le traitement contre le Covid-19. »
Cependant, les menaces d’un médecin ne sont rien devant la campagne actuelle qui frappe Raoult, son équipe et son traitement. Le Système entier est passé à l’attaque et les derniers soutiens d’hier se sont retournés contre le Marseillais. RMC-BFM de Drahi a transformé ses nombreuses émissions et analyses autour de la crise du Covid-19 en procès moscovite de Didier Raoult, alors que la chaîne israélienne i24news du même Drahi tressait des lauriers au chercheur à la réputation internationale !
C’est l’audition du professeur devant une commission de l’Assemblée nationale le 24 juin qui déclenchera l’hallali. Aussitôt, il sera accusé de « mensonges », de « faux témoignage » et sera attaqué par les plus hautes autorités, dont Martin Hirsch, à la tête de l’AP-HP. Voici un extrait de la lettre de l’ancien lieutenant de l’abbé Pierre au président de l’Assemblée Richard Ferrand (qui n’est pas en prison malgré ses casseroles) en date du 26 juin :
« Il me semble essentiel (…) que les travaux de la commission ne puissent être fondés sur des éléments factuellement faux, et que les suites qui s’imposent puissent être données »,
Le Figaro explique les raisons de cette remontrance lourde de menaces :
« Martin Hirsch conteste deux passages de l’audition du Pr Didier Raoult par la commission d’enquête le 24 juin : d’une part, une estimation des taux de décès de malades en réanimation, et de l’autre, des propos sur un patient chinois de 80 ans hospitalisé à Paris fin janvier et qui était décédé mi-février (c’était la première mort du Covid-19 officiellement enregistrée hors d’Asie). “Ces déclarations, qui mettent gravement en cause l’AP-HP, faites sous serment, me semblent s’apparenter à un faux témoignage”, accuse Martin Hirsch dans ce courrier daté du 26 juin. »
De quel crime l’accuse-t-on ?
Raoult avance que la mortalité en réanimation dans les hôpitaux gérés par Hirsch a été de 43 % alors que la « sienne » culminait à 10 %. Une façon de dire que le protocole de soin choisi par les autorités médicales était dangereux, voire pire. La presse, forte de cet appui hiérarchique à l’égal d’un ministre, évoquera alors, dans le désordre, les « mensonges », la « mégalomanie » et la dangerosité du chercheur. Pourtant, dans le même temps, une enquête était ouverte par la CJR (la cour de justice de la République) à l’encontre de la chaîne exécutive Philippe-Véran-Buzyn pour sa gestion de la crise sanitaire, dont le Pr Perronne dit qu’elle a abouti à la mort de 25 000 personnes sur les 30 000 attribuées au Covid-19. Perronne qui a défendu mordicus dans son livre – devenu un best-seller sur Amazon – le principe de soin du Pr Raoult, et qui est désormais visé par une procédure l’Ordre des médecins.
« Cette instruction fait suite à ses propos tenus dans les médias dans le cadre de la promotion de son livre réquisitoire sur la gestion de la crise du Covid-19 (Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ?, Albin Michel). Le médecin a notamment affirmé sur BFM TV que l’hydroxychloroquine aurait permis d’éviter 25 000 décès si elle avait été prescrite plus massivement en France. Il a aussi accusé des médecins du CHU de Nantes d’avoir “laisser crever son beau-frère” en refusant de lui prescrire le traitement recommandé par le Pr Didier Raoult. » (Le Figaro)
Un Perronne qui n’a pas peur de défrayer la chronique et ruer dans les brancards !
Et pour bien appuyer sur la gorge de ces résistants à l’Ordre médical, médiatique et politique, l’OMS fait feu de tout bois dans le redoublement et l’entretien de la psychose mondiale. L’officine dirigée par l’Éthiopien Tedros Ghebreyesus et financée par la fondation Bill & Melinda Gates ne passe pas une journée sans lancer menaces et oukases au monde entier. Il y va du salut du vaccin qui déversera des tonnes d’or dans les caisses de la multinationale gagnante ! Mais sur le dos des peuples et des morts puisqu’un vaccin contre le corona, comme contre le sida, n’a aucun sens.
Tedros qui a d’ailleurs été aperçu – c’est pour donner une idée de son sérieux – dans une tenue par très décontractée :
Responsable mais pas coupable, car victime…
Quant à Agnès Buzyn, épouse de l’ex-patron de l’INSERM Yves Lévy, elle sait opposer à ses contradicteurs et auditeurs à chaque fois qu’elle est au pied du mur les larmes d’une femme innocente et victime d’antisémitisme. La voici au micro de la socialo-sioniste Léa Salamé le 28 mai sur France Inter :
« L’ampleur des attaques à partir du 16 mars, j’étais prête parce que je savais que la vie politique est très dure, mais je n’étais pas prête à une telle violence, c’était inouï, une violence complotiste, effectivement des attaques antisémites, et qui étaient liées aussi à je pense, à cette peur de l’épidémie, à un réflexe assez ancien dans les populations de trouver un responsable. Et voilà, d’être femme en politique… »
.@AgnesBuzyn : « Je savais que la vie politique était très dure, mais je n’étais pas prête à une telle violence, c’était inouï […] J’ai eu des menaces de mort sur les réseaux sociaux, une agression physique pendant que j’étais seule » #le79inter pic.twitter.com/xAwYIsX6s5
— France Inter (@franceinter) May 28, 2020
Là voilà devant la commission de l’Assemblée nationale le 30 juin :
Ce serait gaguesque s’il n’y avait eu, comme l’affirme Perronne, ces 25 000 morts en trop. Et donc, pendant que le pouvoir français vacille sous un doute grandissant et des accusations de moins en moins larvées d’homicides par négligence (volontaire ou pas), Le Figaro continue dans la propagation de la psychose en affirmant le 2 juillet que « la pandémie continue à s’aggraver – Enquête sur 128 clusters en France ». Relayant en cela la propagande du ministre Véran, dont le rôle se résume à bâtir la légende d’un virus destiné à faire se tenir les Français tranquilles :
« Chloé Hecketsweiler et Nathaniel Herzberg, journalistes au Monde, racontent la lutte technologique, économique et géopolitique qui se joue derrière la conception du vaccin dans le dernier épisode de Pandémie, le podcast du Monde consacré à la crise du coronavirus. »
Le Monde, de son côté, donne de l’espoir au monde entier avec « la course au vaccin », celle-là même que préconise Bill Gates, le grand donateur du journal sur lequel il a déversé plusieurs millions de dollars et qui lui a ouvert grandes ses colonnes. Les grands actionnaires ont toute leur place dans la Pravda.
La crise du coronavirus n’est qu’une attaque terroriste mondiale du néolibéralisme contre les peuples.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation