Des soldats turcs participent directement aux combats à Nayrab et se retrouvent sous le feu des forces aérospatiales russes et celui des forces aériennes syriennes. Des missiles Sol-Air ont été fournis par les turcs à certaines unités de la rébellion syrienne.
En face les forces d’élite de l’Armée syrienne avancent avec l’appui discret mais extrêmement efficaces d’unités de Spestnaz russes sous l’appui des forces aérospatiales russes. L’aviation syrienne, active depuis le début du conflit le 15 mars 2011, bombarde les QG improvisés des rebelles au milieu des périphéries para urbaines anarchiques.
Les blindés turcs continuent à affluer vers Idlib et se dirigent à pleine vitesse vers les zones de combat. Les unités turques appuient directement les rebelles syriens et dirigent des contre-offensive sur plusieurs axes. Il semble que le président Erdogan soit décidé à jouer son va tout pour empêcher la chute du protectorat turc d’Idlib.
Il devient également évident que Moscou est en train d’appliquer une variante plus élaborée de sa stratégie militaire mise en œuvre face à l’Ukraine pour geler un conflit dans lequel l’Otan est comme en Syrie, le principal protagoniste.
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