Encore une histoire où il ne fait pas bon y mettre le nez. Pour celles et ceux qui veulent se contenter du roman d’Arte réalisé par Renaud Cohen, merci de ne pas lire la suite.
Petit tour sur wikipedia sur la fiche de Giovanni Borromeo, direction les références de bas de page.
Premier article de 2016, on apprend qu’au moins 20 juifs auraient été sauvés et que la lettre K serait une référence à Kesserling ou Kappler, et que ce serait Adriano Ossicini qui en aurait eu l’idée.
Deuxième article dans les toutes premières lignes, on apprend que le nombre tombe à une douzaine de juifs sauvés.
Enfin dans un troisième article de 2004 de la BBC, on apprend que c’est l’ingénieux et courageux docteur juif Vittorio Sacerdoti âgé à l’époque de 28 ans, qui a inventé le syndrome K. Il affirme avoir sauvé 45 juifs de la mort certaine. Absence de Giovanni Borromeo ou de Ossicini dans l’article.
De 45 juifs sauvés en 2004 à une douzaine de juifs sauvés en 2016, on se retrouve à une centaine en 2019 et une bataille sur la raison de la lettre K et de qui en a eu l’idée. L’un dit qu’ils ont écrit sur les carnets la lettre K et l’autre qu’ils voulaient l’écrire. On ne demandera pas à voir les carnets, on leur fait confiance. Dans d’autres articles, on rapporte entre 20 et 40 juifs sauvés, mais que l’évaluation est difficile.
Trois articles de presse, trois récits différents.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation