Jean-Philippe Desbordes est un ancien journaliste et écrivain français né en 1969. Il a mené une carrière médiatique importante depuis 1989, collaborant avec de nombreux médias prestigieux comme Actuel, le Canard Enchaîné, Libération, France Info, Arte et France 2.
Docteur en anthropologie sociale selon ses dires, il s’est spécialisé dans l’investigation et a réalisé de nombreux documentaires sur le monde du travail, le nucléaire, le pétrole, les services secrets et l’environnement. Il a également été conseiller éditorial aux Éditions Actes Sud et chargé de cours en audiovisuel et journalisme.
En 2007, il publie « Mon enfant n’est pas un cœur de cible », un ouvrage où il se positionne comme défenseur de l’enfance. En 2018, il sort « Et si vous respiriez un peu mieux ? L’art de vivre aïki », promouvant une méthode de bien-être basée sur des pratiques respiratoires.
En 2017, il s’installe en Ariège où il se présente comme professeur d’aïkido et expert en « aiki thérapie », une pratique qu’il décrit comme révolutionnaire pour « se libérer de ses blocages ».
L’enquête révèle qu’il aurait bâti sa carrière sur des mensonges, s’attribuant faussement les titres de psychiatre, anthropologue, et chercheur au CNRS.
Les fabulations de M. Desbordes
vidéo du 5/07/2015, 169 vues…
Les faits qui lui sont reprochés sont d’une extrême gravité. Il est accusé de viols, d’actes de torture et de barbarie sur les trois filles de son ex-compagne, ainsi que sur une ancienne élève d’aïkido.
Les victimes décrivent des violences psychologiques, des humiliations quotidiennes, des privations de soins et de sommeil. L’une des victimes témoigne avoir subi « des fellations au minimum deux fois par jour, plus de 700 viols par sodomie » et avoir été tenue en laisse.
L’affaire éclate en janvier 2020 suite à la plainte de l’aînée des filles. Jean-Philippe Desbordes est incarcéré depuis quatre ans.
Son ex-compagne, mère des victimes, est également poursuivie pour complicité. Elle est décrite comme « dépressive et fragile » et affirme avoir été sous l’emprise de l’accusé.
Le procès s’est ouvert le 18 novembre 2024 devant la cour d’assises de Foix. Jean-Philippe Desbordes, qui nie les faits et se dit victime d’un acharnement, risque la réclusion criminelle à perpétuité.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation