La belle image de notre Tunisie des premières années
De la Révolution, de nos rêves les plus fous, accompagnée
L’admiration planétaire acquise, mais où sont-elles donc passées ?
Où sont passés nos espoirs qu’on croyait pouvoir réaliser ?
Où est passé le pays qu’on a cru, à jamais, libéré
De tout régime répressif, autocratique ou policier
Avec ses méthodes immondes que, révolues, nous avions pensé ?
Où sont passés nos manifs, nos rassemblements, nos AG
Nos Sit-in, en toute heure de la nuit, en toute heure de la journée
Qui, de la Sharia dans notre Constitution, nous ont débarrassés [1]
Mais, intégrée, plus tard, dans sa constitution, dite du 25 juillet [2]
Mobilisant des citoyens, de tous âges, à travers toutes les contrées
Qui, souvent, avaient réuni des dizaines de milliers
De participants, où les idées foisonnaient, se bousculaient
Think tanks, partout, éparpillés qui ont, la parole, libérée
Au cours desquels nous refaisions le monde, persuadés
Que plus rien ne serait comme avant, que la page est pliée
Vivant des heures enthousiasmantes, par l’optimisme, emportés
Tout cela, par son coup d’État juillettiste, s’est effondré
L’ensemble des institutions du pays, il les a disloquées
L’État de droit et ses garde-fous, il les a démantelés
Et nos avancées, il les a, une à une, détricotées
Il a refermé douze ans d’espoir, de manière accélérée
À l’instar de sa constitution qu’il a tout seul rédigée
Constitution qui fait office de foi et loi, sur mesure, taillée
Où les binationaux et les non-musulmans sont discriminés
Après s’être investi de tous les pouvoirs, à coup de décrets [2], [3]
Situation, par son décret liberticide, matérialisée [3]
Qui pèse sur nos libertés comme une Damoclès épée
Visant tout opposant, citoyen lambda ou politisé
Déjà des prisonniers d’opinion, très divers, elle en a fait
Parmi les politiques, les journalistes engagés, en premier
Qui ont payé, lourdement, de leur liberté, pour nous éclairer
Car leur liberté d’informer troublait son régime, le gênait
Et, aussi, parmi, les Facebookeurs qui osent le critiquer
Le nombre de ces derniers condamnés dépasse, de loin, le millier
Emprisonnées pour des statuts, sur les réseaux sociaux, partagés [4]
Tout Tunisien libre est un prisonnier potentiel, en vérité
Que de poursuites judiciaires et de mandats de dépôt, on n’entend parler
Pour des opinions exprimées, en vertu du liberticide décret
Sur la page Advanced Search de Google,le lecteur peut le vérifier
« Tunisie, Mandat de dépôt » le conduit à des dizaines d’entrées
Avec ces victimes, je tiens à exprimer mon entière solidarité
Ainsi que mon soutien, plein et entier, à tout journaliste censuré
Mais, soyons confiants, le jasmin, par les urnes, refleurirait
Si les modernistes serraient leurs rangs, loin des egos, dans l’unité
En n’oubliant pas que s’ils s’étaient unis aux scrutins derniers
Les présidentielles et les législatives, ils auraient remportées [5]
Mais, quand vont-ils comprendre ce constat simple à embrasser
Que seul d’un Front progressiste peut, notre salut, émerger
Constat que, matin, soir et midi, je ne cesse de rappeler
Sur tous les tons, sur tous les toits, dans mes centaines de billets
Et poèmes, mes posts Facebook, chaque fois que l’occasion s’y prêtait
Unique alternative, ne le répèterai-je jamais assez ?
Et, de réitérer cette conviction, je ne peux m’empêcher
Je prie le lecteur de m’excuser, s’il se sent bassiné
Par ce sujet qui, par les politistes, est négligé
Je ne suis pas un homme politique, je suis un citoyen engagé
Depuis mon jeune âge, et ce n’est pas maintenant que je vais changer
C’est dans la gauche que j’ai milité, depuis mes années lycée
En étant, au parti communiste tunisien, encarté
Jusqu’au milieu ses années soixante-dix, quand je l’ai quitté
À cause de son rapprochement avec le MUP, parti créé
Par Ahmed Ben Salah, une fois que Bourguiba l’a limogé [6]
Depuis, c’est en électron libre, continûment, que j’ai évolué
Surtout dans le milieu syndical, au sein de l’université
Évolué à coup d’articles, à mes collègues, distribués
Aussi, aux plus hautes autorités de l’État, envoyés
Ainsi qu’à diverses rédactions et certains députés [6], [7]
Quant à cette gauche qui, plus d’une occasion, nous a fait rater
Car, éclatée et chacun de ses chefs, président, se voyait [5]
À quatre-vingt trois printemps, je rêve encore de la voir unifiée [8]
Et avec tous les modernistes de tous bords, sans exception, former
Un Front électoral progressiste dont le but est de barrer
La route, entre autres, aux dérives du processus du 25 juillet
Et, aussi, de s’opposer aux islamistes et leurs affidés
Ceux qui opèrent à visage découvert ou à visage caché
Et le régime actuel fait partie intégrante de ces deniers
Ne serait-ce qu’au vu de la constitution qu’il nous a concoctée
Avec « son article 5 où rôde un air de Sharia » scellé [2]
En vérité, « lui et Ennahdha, c’est bonnet blanc et blanc bonnet
Frères ennemis, en concurrence pour le pouvoir, à couteaux tirés » [2]
Mais, une partie de cette gauche s’est leurrée et s’est laissée tromper
En le considérant comme un pourfendeur de l’islam politisé
En continuant à le soutenir, par son erreur, aveuglée
Elle a fait campagne pour lui, et, pour lui, a appelé à voter
Quant à moi, je m’y suis opposé, dès qu’il s’est, candidat, déclaré
Dans un poème, « Présidentielles : Ce collègue est dangereux ! », intitulé [9]
Un Front progressiste dont le but est de lui barrer la route, je disais
Un Front électoral avec un large spectre qui puisse fédérer
Des partis politiques, des activistes de la civile société
Des syndicalises, des intellectuels, à titre particulier
Adhérents à ce Front, autour du changement à réaliser
Par leur volonté indéfectible de sauver la patrie, soudés
Autour d’un candidat unique pour que les voix ne soient pas dispersées
Présentant le plus d’atouts pour battre le locataire du Palais
Et, Mondher Zenaidi serait parmi les candidats appropriés [10]
Ils ne sont pas nombreux, parmi lesquels, Abir Moussi, on peut citer
Elle n’est pas de mon bord politique, mais, pour elle, je suis prêt à voter
Car, certaines capacités d’Homme d’État moderniste, elle a montrées
Il faut spécifier que l’une est en prison et l’autre est exilé
Et que tous les deux bénéficient d’une base électorale assurée
Ce qui n’est pas le cas de Dhaker Lahidheb, un candidat déclaré
N’appartenant pas à l’ancien régime et pour qui j’ai plus d’affinité
Si Moussi et Zenaidi, par le code électoral que Saïed a édicté
Ou un arrêt complice de l’ISIE, étaient, de la compétition, écartés
L’ISIE dont la mission est de superviser les élections et les organiser
À priori indépendante, mais, depuis son coup d’État, par lui, est nommée
Je disais donc, si Moussi et Zenaidi, de la compétition, étaient écartés
Lahidheb serait président, si, par l’électorat modernise était porté
Si un front des progressistes de tous bords était, pour le soutenir, constitué
Dhaker Lahidheb et Kaïs Saïed se valent, sur le plan honnêteté
L’honnêteté, unique atout qui a permis à Saïed, à Carthage, d’accéder
Mais le premier est démocrate, et le second est islamiste confirmé [2], [11]
Tous les deux sont universitaires ; Saïed, sa thèse, il ne l’a jamais achevée
Il a poursuivi toute sa carrière, en étant au grade d’assistant bloqué [11]
Alors que le Professeur Lahidheb est un cardiologue, mondialement, réputé [12]
Kaïs Saïed est bel et bien islamiste, vérité à n’en pas douter
Ainsi, quand il est allé à l’Aéroport international de Tunis-Carthage pour saluer
Les pèlerins au Hajj, en prédicateur, il s’est transformé, et n’a pas hésité à leur prêcher
La tendance islamique de sa Constitution qui considère dans son corps, leur a-t-il annoncé
Que la Nation tunisienne n’existe pas, notion occidentale, c’est la Umma qui est réalité
Umma musulmane qui est redevable devant Dieu, et c’est ce concept qui sera intégré
À la nouvelle République dans laquelle « L’islam doit atteindre ses objectifs et l’État doit œuvrer
Pour l’accomplissement des objectifs de l’Islam et de la Sharia, et nous allons travailler
Pour concrétiser cela dans la prochaine Constitution, c’est ce qui doit primer et importer » [13]
J’ai beau cherché dans ma famille politique le candidat espéré
Malheureusement, parmi mes camarades, aucun nom ne m’apparaît
Pour sauver la France, gaullistes et communistes se sont bien alliés !
Un Front aussi social, selon un projet économique arrêté
Capable de nous faire sortir de la multiple crise où l’on est
Pour que les objectifs de la Révolution soient, enfin, réalisés
« Travail – Liberté – Dignité », n’était-il pas le slogan le plus crié
Par nos martyrs, en tombant sous les balles qui les ont emportés ?
Unitaire, rassembleur et inclusif, les islamistes exceptés
Car, malgré leurs « taqiyâneries » qu’ils pourraient nous débiter [14]
Ce n’est pas par un État de droit, civil, qu’ils sont intéressés
Ils l’ont montré plus d’une fois, pendant qu’au pouvoir, ils étaient
En essayant, dans la Constitution, la Sharia, d’imposer [15]
Un Front ouvert aux compromis au diapason de l’objectif visé
Ce qui lui assure une grande portée et favorise son succès
Pour que les gouvernances autocratiques fantasmées soient balayées [16]
Et que le jasmin refleurisse et puisse, sur les choses, peser
Afin que le chemin de la démocratie soit restauré
Et que des institutions solides assurent sa pérennité
Le bien-être, ainsi que le bien-vivre, soient instaurés
Et le lourd climat oppressif délétère soit éradiqué
Qui, le mois dernier, par Agnès Callamard, fut dénoncé
Depuis l’arrivée au pouvoir de Saied , a-t-elle déclaré
Les divers abus que nous pensions appartenir au passé
De la Tunisie reviennent en force, en étant plus réguliers [17]
À vrai dire, le bilan de son mandat est caractérisé
Par l’enterrement, une fois pour toutes, de l’expression liberté
Principal acquis de la Révolution du 14 janvier
Et par la dégradation de la qualité de vie représentée
Par la hausse continue des prix, l’extension de la pauvreté
Les pénuries multiples, les coupures d’eau et d’électricité
À d’autres services essentiels, il est difficiles d’accéder
Un bas niveau des investissements, jusqu’alors, jamais égalé [2], [3]
Pour toutes ces raisons, il faut que le jasmin cesse de demeurer fané
Et pour mille autres desseins qu’il est facile de deviner
Que je souhaite taire, à cause du liberticide décret [3]
Redoutable outil pour que la liberté d’expression soit étouffée
Utilisé, tous azimuts, à tour de bras, pour bâillonner
Les voix discordantes d’où qu’elles viennent, les intimider, les harceler [18]
Secondé par des menaces, par les instances de l’État, proférées [19]
Qui envoie un avertissement à tous ceux qui osent critiquer
Le système, pour en faire un régime, sur la crainte et la peur, édifié
Qui, à coup sûr, d’après les leçons de l’Histoire, à l’échec, est voué
Craignant les représailles, un climat d’autocensure s’est installé
Ce décret opère à géométrie variable, en vérité
Gérer les charges de diffamations, de toutes origines, il est sensé
Mais, quand elles sont à l’encontre des opposants, il reste muet
Qu’elles soient proférées par les aficionados ou leur autorité [20]
Il gère aussi celles de fausses informations ou données
D’ailleurs, « Et si on [l’] appliquait au Président », un média a titré [21]
Qui, souvent, fait circuler, dans ses discours, des informations non avérées
Ainsi, dernièrement, devant les caméras, plus d’une fois, il a affirmé
Que les barrages sont pleins, l’eau est disponible, mais les citoyens sont privés
D’eau potable, qu’il y a une antichambre pour que le Tunisien soit assoiffé
Dont l’objectif est électoral, pour que la situation soit envenimée
Malgré les tentatives des responsables présents qui ont, en vain, essayé
De rectifier, scientifiquement, ses hypothèses, il les a empêchés de parler
En leur coupant la parole pour leur dire que les chiffres sont parfois erronés
Et ce qui se passe, dans le cadre des méfaits des lobbys, doit être intégré [22]
Qui plus est, les taux de remplissage des barrages qu’il a fournis sont faussés [23]
Ce qui peut provoquer au sein de la population angoisse et anxiété
J’avoue que la vidéo de cette escapade hydrique du président m’a rappelé
Les promenades que j’ai effectuées avec mon frère Ameur qui fut surnommé
« Monsieur Eau », car c’est lui qui, la quasi-totalité de nos barrages, a édifiés
Nos promenades du dimanche, pour inspecter « ses barrages », à travers monts et vallées [24]
Sous les mandats des présidents Bourguiba et Ben Ali, il les a réalisés
Eux, dans leurs déplacements, étaient attentifs aux spécialistes et savaient les écouter [25
Mon slogan permanent est simple, c’est « votez, votez, votez !
S’il existe au moins un concurrent réel qui lui est opposé »
L’expérience le montre : s’abstenir, c’est le choisir, l’imposer
Mais, s’il n’y a que des candidats comparses, de complicité
Peu connus ou soutiens notoires, voire copies presque conformes de l’intéressé
Dans un simulacre d’élection, qui, à jouer les figurants, sont fin prêts
En empêchant tous les adversaires crédibles du chef de l’État de se présenter
Après avoir, de diverses embûches leur chemin vers la candidature, semé
S’appuyant sur un code électoral et une constitution, sur mesure taillés
Qui poursuivi en justice, qui maintenu prisonnier, pour des faits non avérés
Actions, comme « une chasse aux sorcières » par Amnesty International, dénoncées [26]
En l’absence de ce concurrent réel, c’est l’abstention qui doit l’emporter
Afin que soit confirmé le taux correspondant auquel il est habitué
Qui s’est situé, à chaque fois, autour de 90 %, à peu près [2], [3]
Et président d’un Tunisien sur dix, alors, il serait considéré
Je dois m’arrêter, sous peine de poursuites…, J’en ai dit assez !
En ajoutant que cette campagne électorale qui a démarré
Ressemble plus à une campagne de répression, en réalité
L’heure du choix est arrivée, l’heure de vérité a sonné
Pour que l’on puisse, de cette chape de plomb, se débarrasser
Qui s’est abattue sur le pays, un certain 25 Juillet
Les Présidentielles sont, pour le mois d’octobre, annoncées
Les candidats potentiels sont, pour la plupart, emprisonnés
Sous le coup de procédures judiciaires ou alors exilés [27]
Rien ne semble pouvoir l’empêcher, un second mandat, de briguer
Celui qui, enfin, le décret de leurs convocations, a signé
Et qui semble toujours populaire, malgré son bilan mitigé
Cette annonce, qui était attendue, pourrait bien, la donne, changer
Si l’on triomphait contre le populisme décomplexé
Pour ce faire, il faut s’unir et, les volontés, mobiliser
En faisant barrage à ceux qui essayent de nous diviser
Ainsi que, du chemin de la démocratie, nous éloigner
En enterrant les acquis de la Révolution de Janvier
Conquis, de hautes luttes et de hauts sacrifices, arrachés
Ceux que je décris ici, à personne, ne pourraient échapper
Pendant ces cinq dernières années, leur projet, ils nous ont confirmé
Qui, par une inquisition d’un nouveau genre, s’est caractérisé
Je disais donc, il faut mobiliser toutes les volontés
Pour choisir ensemble le chemin pétri de liberté
Le chemin de la République qui respecte la dignité
De la personne, ses droits et sa faculté de penser
De l’État de droit qui respecte le suspect et le justicier
Et notre peur sera surmontée, en espérance transformée
La confiance sera restaurée dans un climat apaisé
Puissent les modernistes m’entendre et, raison, retrouver
Et, de la récente leçon de la gauche française, s’inspirer
Qui, malgré ses divergences internes, sur plusieurs questions, marquées
Les partis qui la constituent ont décidé de s’allier
Pour unifier leurs combats et affronter le parti fascisé
Le Rassemblement National (RN) et ont pu le stopper
Dans sa marche vers la prise du pouvoir, par tout le monde, annoncée [28]
Et, pour terminer, si je devais laisser ma passion parler
C’est, par un poème d’Abou-El-Kacem Chebbi qu’elle s’exprimerait
Que le Rimbaud de l’Orient a intitulé » Derrière l’obscurité » :
Perdus, au fil du temps, mon peuple et sa grandeur
Mais la vie leur donnera gloire et couleur !
Si cette époque est toute d’ombre, moi, je sens
Poindre le parfum de matins resplendissants
Mais, au contraire, si je devais laisser ma raison parler
C’est par son poème » Le prophète inconnu » qu’elle s’exprimerait :
Ô mon peuple ! Si seulement j’étais bûcheron
Pour arracher les souches de la terre
Si seulement j’étais torrent
Pour dévaster les cimetières
Ton âme idiote déteste la lumière
Elle préfère perdre son temps
Dans les ténèbres éternellement [29]
Salah HORCHANI
[1] Voir à ce sujet, part exemple, les liens suivants :
[6] Voir, à ce sujet, mon article intitulé » Genèse de mon engagement politique accompagnée de quelques témoignages et souvenirs « , paru sous le lien suivant :
[7] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/060820/arrive-au-crepuscule-de-ma-vie-je-dois-avouer
[8] Dans ce cadre, j’ai écrit dans [7] :
J’ai toujours poussé ma famille politique à s’unifier
Par mes analyses, mes emportements et mes homélies
Mais, quand allons-nous comprendre ce constat simple à embrasser :
Le salut ne pourra venir que si la gauche est unie !
Or, sa désunion, est, aujourd’hui, la triste réalité
Conséquence des égos et de la politique schizophrénie
[9]https://www.facebook.com/photo/?fbid=542966813142719&set=a.120896128683125
[10] https://www.legrandsoir.info/modernistes-tunisiens-de-tous-bords-unissez-vous.html
[11] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/220919/tunisie-mais-qui-est-kais-saied-favori-de-la-course-au-palais-de-carthage
[12] https://www.linkedin.com/in/dhaker-lahidheb-83810479/?originalSubdomain=tn
https://www.youtube.com/watch?v=qAAFbrBTPWw
[13] Voir la vidéo ci-dessous de la minute 13 : 10 à la minute 13 : 30, de la minute 14 : 25 à la minute : 14 : 35, de la minute 16 : 10 à la minute 16 : 35, de la minute 18 : 40 à la minute 18 : 45 et de la minute 24 : 10 à la minute 24 : 60.
https://www.facebook.com/Presidence.tn/videos/1734299770250371
Le vers qui contient cette référence [13] et les sept qui le précèdent sont extraits de mon poème intitulé » E-Istichara : Monsieur le Président Kaïs Saïed, à votre place, de Gaulle partirait « , comportant environ 3000 vers ( je dis bien trois mille vers), paru sous le lien suivant :
[14] Taqiyânerie : nom féminin (de mon invention) qui a rapport au verbe « taqiyâner » ;
Taqiyâner : verbe (de mon invention) qui a rapport au nom « taqiya ».
Pour la signification du terme « taqiya » (qui n’est pas de mon invention), voir la note [2)] de mon poème intitulé » Dis-moi ! Les islamistes, comment les reconnaît-on ? « , paru sous le lien suivant :
https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/271015/dis-moi-les-islamistes-comment-les-reconnait
[15] Tunisie : Sacrée Sharia ! Chaque fois qu’on la pousse par la porte, les islamistes la font revenir par la fenêtre ! (1/4)
Tunisie : Sacrée Sharia ! Chaque fois qu’on la pousse par la porte, les islamistes la font revenir par la fenêtre ! (2/4)
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International depuis 2021, est une experte française des droits de l’homme, rapporteure spéciale du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies.
[20] https://www.youtube.com/watch?v=vaf_e4ciVgs
[21] https://nawaat.org/2022/10/10/et-si-on-appliquait-le-decret-loi-54-au-president-kais-saied/
[22] Voir la vidéo ci-dessous de la minute 1 : 05 à la minute 2 : 50, de la minute 6 : 15 à la minute 7 : 20, de la minute 12 : 30 à la minute 17 : 00, de la minute 19 : 00 à la minute 20 :10, de la minute 21 : 30 à la minute 24 : 20 et de la minute 28 : 40 à la minute 29 : 00.
https://www.facebook.com/Presidence.tn/videos/984472386786185
http://www.onagri.nat.tn/uploads/barrages/BARRAGES-23-7-2024.pdf
[24] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/070821/il-s-appelait-ameur-elle-s-appelait-aicha
https://www.leaders.com.tn/article/32251-ameur-horchani-l-eminent-expert-en-eau-est-decede
https://www.youtube.com/watch?v=hzch7RujATw
[25] Sur le lien ci-dessous, Habib Bourguiba en visite de travail au Centre des Projets des grandes infrastructures hydrauliques, informé par « le Père des barrages tunisiens », mon regretté frère Ameur HORCHANI, sur l’état des barrages du pays, réalisés et projetés.
https://www.facebook.com/photo/?fbid=1657553005017422&set=a.120896128683125
[28] https://reporterre.net/La-victoire-inesperee-du-Nouveau-front-populaire
[29] La traduction est de ma fille Ines, extraite de son livre, bilingue arabe-français, intitulé Abou-El-Kacem Chebbi, » Si seulement, ma poésie… » , paru aux éditons LCM et dont on peut trouver un extrait dans :
https://tradmonde.hypotheses.org/38
Le poète Abou-El-Kacem Chebbi, considéré comme le Rimbaud de l’Orient
Celui qui a révolutionné la poésie arabe au siècle dernier
À qui notre hymne national doit la révolutionnaire strophe le terminant
Est, j’avoue le dire avec quelque fierté, mon oncle maternel de lait [30]
Quant à la strophe dont il est question, on peut la traduire par :
Lorsque le peuple un jour veut la vie
Le destin se doit de répondre
Aux ténèbres de se dissiper
Aux chaînes de se briser
[30] Abou-El-Kacem Chebbi est mon oncle maternel de lait, car, ma mère est sa sœur de lait (les deux ont partagé ensemble le sein de la mère du premier nommé) et son père était un ami et un collègue de mon grand-père maternel, tous les deux étaient juges et, aux environs des années dix du siècle dernier, ils ont professé leur métier ensemble dans la ville de Gabès.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir