Présidentielles 2024 : Quel front, quel candidat ? pour que le jasmin refleurisse — Salah HORCHANI

Présidentielles 2024 : Quel front, quel candidat ? pour que le jasmin refleurisse — Salah HORCHANI

La belle image de notre Tunisie des premières années

De la Révolution, de nos rêves les plus fous, accompagnée

L’admiration planétaire acquise, mais où sont-elles donc passées ?

Où sont passés nos espoirs qu’on croyait pouvoir réaliser ?

Où est passé le pays qu’on a cru, à jamais, libéré

De tout régime répressif, autocratique ou policier

Avec ses méthodes immondes que, révolues, nous avions pensé ?

Où sont passés nos manifs, nos rassemblements, nos AG

Nos Sit-in, en toute heure de la nuit, en toute heure de la journée

Qui, de la Sharia dans notre Constitution, nous ont débarrassés [1]

Mais, intégrée, plus tard, dans sa constitution, dite du 25 juillet [2]

Mobilisant des citoyens, de tous âges, à travers toutes les contrées 

Qui, souvent, avaient réuni des dizaines de milliers

De participants, où les idées foisonnaient, se bousculaient

Think tanks, partout, éparpillés qui ont, la parole, libérée 

Au cours desquels nous refaisions le monde, persuadés

Que plus rien ne serait comme avant, que la page est pliée

Vivant des heures enthousiasmantes, par l’optimisme, emportés

Tout cela, par son coup d’État juillettiste, s’est effondré

L’ensemble des institutions du pays, il les a disloquées

L’État de droit et ses garde-fous, il les a démantelés

Et nos avancées, il les a, une à une, détricotées

Il a refermé douze ans d’espoir, de manière accélérée

À l’instar de sa constitution qu’il a tout seul rédigée

Constitution qui fait office de foi et loi, sur mesure, taillée

Où les binationaux et les non-musulmans sont discriminés

Après s’être investi de tous les pouvoirs, à coup de décrets [2], [3]

Situation, par son décret liberticide, matérialisée [3]

Qui pèse sur nos libertés comme une Damoclès épée

Visant tout opposant, citoyen lambda ou politisé

Déjà des prisonniers d’opinion, très divers, elle en a fait

Parmi les politiques, les journalistes engagés, en premier

Qui ont payé, lourdement, de leur liberté, pour nous éclairer

Car leur liberté d’informer troublait son régime, le gênait

Et, aussi, parmi, les Facebookeurs qui osent le critiquer

Le nombre de ces derniers condamnés dépasse, de loin, le millier

Emprisonnées pour des statuts, sur les réseaux sociaux, partagés [4]

Tout Tunisien libre est un prisonnier potentiel, en vérité

Que de poursuites judiciaires et de mandats de dépôt, on n’entend parler

Pour des opinions exprimées, en vertu du liberticide décret

Sur la page Advanced Search de Google,le lecteur peut le vérifier

« Tunisie, Mandat de dépôt » le conduit à des dizaines d’entrées 

Avec ces victimes, je tiens à exprimer mon entière solidarité

Ainsi que mon soutien, plein et entier, à tout journaliste censuré

Mais, soyons confiants, le jasmin, par les urnes, refleurirait

Si les modernistes serraient leurs rangs, loin des egos, dans l’unité

En n’oubliant pas que s’ils s’étaient unis aux scrutins derniers

Les présidentielles et les législatives, ils auraient remportées [5]

Mais, quand vont-ils comprendre ce constat simple à embrasser

Que seul d’un Front progressiste peut, notre salut, émerger

Constat que, matin, soir et midi, je ne cesse de rappeler

Sur tous les tons, sur tous les toits, dans mes centaines de billets

Et poèmes, mes posts Facebook, chaque fois que l’occasion s’y prêtait

Unique alternative, ne le répèterai-je jamais assez ?

Et, de réitérer cette conviction, je ne peux m’empêcher

Je prie le lecteur de m’excuser, s’il se sent bassiné

Par ce sujet qui, par les politistes, est négligé

Je ne suis pas un homme politique, je suis un citoyen engagé

Depuis mon jeune âge, et ce n’est pas maintenant que je vais changer

C’est dans la gauche que j’ai milité, depuis mes années lycée

En étant, au parti communiste tunisien, encarté

Jusqu’au milieu ses années soixante-dix, quand je l’ai quitté

À cause de son rapprochement avec le MUP, parti créé

Par Ahmed Ben Salah, une fois que Bourguiba l’a limogé [6]

Depuis, c’est en électron libre, continûment, que j’ai évolué

Surtout dans le milieu syndical, au sein de l’université

Évolué à coup d’articles, à mes collègues, distribués

Aussi, aux plus hautes autorités de l’État, envoyés

Ainsi qu’à diverses rédactions et certains députés [6], [7]

Quant à cette gauche qui, plus d’une occasion, nous a fait rater

Car, éclatée et chacun de ses chefs, président, se voyait [5]

À quatre-vingt trois printemps, je rêve encore de la voir unifiée [8]

Et avec tous les modernistes de tous bords, sans exception, former

Un Front électoral progressiste dont le but est de barrer

La route, entre autres, aux dérives du processus du 25 juillet

Et, aussi, de s’opposer aux islamistes et leurs affidés

Ceux qui opèrent à visage découvert ou à visage caché

Et le régime actuel fait partie intégrante de ces deniers

Ne serait-ce qu’au vu de la constitution qu’il nous a concoctée

Avec « son article 5 où rôde un air de Sharia » scellé [2]

En vérité, « lui et Ennahdha, c’est bonnet blanc et blanc bonnet

Frères ennemis, en concurrence pour le pouvoir, à couteaux tirés » [2]

Mais, une partie de cette gauche s’est leurrée et s’est laissée tromper

En le considérant comme un pourfendeur de l’islam politisé

En continuant à le soutenir, par son erreur, aveuglée

Elle a fait campagne pour lui, et, pour lui, a appelé à voter

Quant à moi, je m’y suis opposé, dès qu’il s’est, candidat, déclaré

Dans un poème, « Présidentielles : Ce collègue est dangereux ! », intitulé [9]

Un Front progressiste dont le but est de lui barrer la route, je disais

Un Front électoral avec un large spectre qui puisse fédérer

Des partis politiques, des activistes de la civile société

Des syndicalises, des intellectuels, à titre particulier

Adhérents à ce Front, autour du changement à réaliser

Par leur volonté indéfectible de sauver la patrie, soudés

Autour d’un candidat unique pour que les voix ne soient pas dispersées

Présentant le plus d’atouts pour battre le locataire du Palais

Et, Mondher Zenaidi serait parmi les candidats appropriés [10]

Ils ne sont pas nombreux, parmi lesquels, Abir Moussi, on peut citer

Elle n’est pas de mon bord politique, mais, pour elle, je suis prêt à voter

Car, certaines capacités d’Homme d’État moderniste, elle a montrées

Il faut spécifier que l’une est en prison et l’autre est exilé

Et que tous les deux bénéficient d’une base électorale assurée

Ce qui n’est pas le cas de Dhaker Lahidheb, un candidat déclaré

N’appartenant pas à l’ancien régime et pour qui j’ai plus d’affinité

Si Moussi et Zenaidi, par le code électoral que Saïed a édicté

Ou un arrêt complice de l’ISIE, étaient, de la compétition, écartés

L’ISIE dont la mission est de superviser les élections et les organiser

À priori indépendante, mais, depuis son coup d’État, par lui, est nommée

Je disais donc, si Moussi et Zenaidi, de la compétition, étaient écartés 

Lahidheb serait président, si, par l’électorat modernise était porté

Si un front des progressistes de tous bords était, pour le soutenir, constitué

Dhaker Lahidheb et Kaïs Saïed se valent, sur le plan honnêteté

L’honnêteté, unique atout qui a permis à Saïed, à Carthage, d’accéder

Mais le premier est démocrate, et le second est islamiste confirmé [2], [11]

Tous les deux sont universitaires ; Saïed, sa thèse, il ne l’a jamais achevée

Il a poursuivi toute sa carrière, en étant au grade d’assistant bloqué [11]

Alors que le Professeur Lahidheb est un cardiologue, mondialement, réputé [12]

Kaïs Saïed est bel et bien islamiste, vérité à n’en pas douter

Ainsi, quand il est allé à l’Aéroport international de Tunis-Carthage pour saluer

Les pèlerins au Hajj, en prédicateur, il s’est transformé, et n’a pas hésité à leur prêcher

La tendance islamique de sa Constitution qui considère dans son corps, leur a-t-il annoncé

Que la Nation tunisienne n’existe pas, notion occidentale, c’est la Umma qui est réalité

Umma musulmane qui est redevable devant Dieu, et c’est ce concept qui sera intégré

À la nouvelle République dans laquelle « L’islam doit atteindre ses objectifs et l’État doit œuvrer

Pour l’accomplissement des objectifs de l’Islam et de la Sharia, et nous allons travailler

Pour concrétiser cela dans la prochaine Constitution, c’est ce qui doit primer et importer » [13]

J’ai beau cherché dans ma famille politique le candidat espéré

Malheureusement, parmi mes camarades, aucun nom ne m’apparaît

Pour sauver la France, gaullistes et communistes se sont bien alliés !

Un Front aussi social, selon un projet économique arrêté

Capable de nous faire sortir de la multiple crise où l’on est

Pour que les objectifs de la Révolution soient, enfin, réalisés

« Travail – Liberté – Dignité », n’était-il pas le slogan le plus crié

Par nos martyrs, en tombant sous les balles qui les ont emportés ?

Unitaire, rassembleur et inclusif, les islamistes exceptés

Car, malgré leurs « taqiyâneries » qu’ils pourraient nous débiter [14]

Ce n’est pas par un État de droit, civil, qu’ils sont intéressés

Ils l’ont montré plus d’une fois, pendant qu’au pouvoir, ils étaient

En essayant, dans la Constitution, la Sharia, d’imposer [15]

Un Front ouvert aux compromis au diapason de l’objectif visé

Ce qui lui assure une grande portée et favorise son succès

Pour que les gouvernances autocratiques fantasmées soient balayées [16]

Et que le jasmin refleurisse et puisse, sur les choses, peser

Afin que le chemin de la démocratie soit restauré

Et que des institutions solides assurent sa pérennité

Le bien-être, ainsi que le bien-vivre, soient instaurés

Et le lourd climat oppressif délétère soit éradiqué

Qui, le mois dernier, par Agnès Callamard, fut dénoncé

Depuis l’arrivée au pouvoir de Saied , a-t-elle déclaré

Les divers abus que nous pensions appartenir au passé

De la Tunisie reviennent en force, en étant plus réguliers [17]

À vrai dire, le bilan de son mandat est caractérisé

Par l’enterrement, une fois pour toutes, de l’expression liberté

Principal acquis de la Révolution du 14 janvier

Et par la dégradation de la qualité de vie représentée

Par la hausse continue des prix, l’extension de la pauvreté

Les pénuries multiples, les coupures d’eau et d’électricité

À d’autres services essentiels, il est difficiles d’accéder

Un bas niveau des investissements, jusqu’alors, jamais égalé [2], [3]

Pour toutes ces raisons, il faut que le jasmin cesse de demeurer fané

Et pour mille autres desseins qu’il est facile de deviner

Que je souhaite taire, à cause du liberticide décret [3]

Redoutable outil pour que la liberté d’expression soit étouffée

Utilisé, tous azimuts, à tour de bras, pour bâillonner

Les voix discordantes d’où qu’elles viennent, les intimider, les harceler [18]

Secondé par des menaces, par les instances de l’État, proférées [19]

Qui envoie un avertissement à tous ceux qui osent critiquer

Le système, pour en faire un régime, sur la crainte et la peur, édifié

Qui, à coup sûr, d’après les leçons de l’Histoire, à l’échec, est voué

Craignant les représailles, un climat d’autocensure s’est installé 

Ce décret opère à géométrie variable, en vérité

Gérer les charges de diffamations, de toutes origines, il est sensé

Mais, quand elles sont à l’encontre des opposants, il reste muet

Qu’elles soient proférées par les aficionados ou leur autorité [20]

Il gère aussi celles de fausses informations ou données

D’ailleurs, « Et si on [l’] appliquait au Président », un média a titré [21]

Qui, souvent, fait circuler, dans ses discours, des informations non avérées

Ainsi, dernièrement, devant les caméras, plus d’une fois, il a affirmé

Que les barrages sont pleins, l’eau est disponible, mais les citoyens sont privés

D’eau potable, qu’il y a une antichambre pour que le Tunisien soit assoiffé

Dont l’objectif est électoral, pour que la situation soit envenimée

Malgré les tentatives des responsables présents qui ont, en vain, essayé

De rectifier, scientifiquement, ses hypothèses, il les a empêchés de parler

En leur coupant la parole pour leur dire que les chiffres sont parfois erronés

Et ce qui se passe, dans le cadre des méfaits des lobbys, doit être intégré [22]

Qui plus est, les taux de remplissage des barrages qu’il a fournis sont faussés [23]

Ce qui peut provoquer au sein de la population angoisse et anxiété

J’avoue que la vidéo de cette escapade hydrique du président m’a rappelé

Les promenades que j’ai effectuées avec mon frère Ameur qui fut surnommé

« Monsieur Eau », car c’est lui qui, la quasi-totalité de nos barrages, a édifiés

Nos promenades du dimanche, pour inspecter « ses barrages », à travers monts et vallées [24]

Sous les mandats des présidents Bourguiba et Ben Ali, il les a réalisés

Eux, dans leurs déplacements, étaient attentifs aux spécialistes et savaient les écouter [25

Mon slogan permanent est simple, c’est « votez, votez, votez ! 

S’il existe au moins un concurrent réel qui lui est opposé »

L’expérience le montre : s’abstenir, c’est le choisir, l’imposer

Mais, s’il n’y a que des candidats comparses, de complicité

Peu connus ou soutiens notoires, voire copies presque conformes de l’intéressé

Dans un simulacre d’élection, qui, à jouer les figurants, sont fin prêts 

En empêchant tous les adversaires crédibles du chef de l’État de se présenter

Après avoir, de diverses embûches leur chemin vers la candidature, semé

S’appuyant sur un code électoral et une constitution, sur mesure taillés

Qui poursuivi en justice, qui maintenu prisonnier, pour des faits non avérés

Actions, comme « une chasse aux sorcières » par Amnesty International, dénoncées [26]

En l’absence de ce concurrent réel, c’est l’abstention qui doit l’emporter

Afin que soit confirmé le taux correspondant auquel il est habitué

Qui s’est situé, à chaque fois, autour de 90 %, à peu près [2], [3]

Et président d’un Tunisien sur dix, alors, il serait considéré

Je dois m’arrêter, sous peine de poursuites…, J’en ai dit assez !

En ajoutant que cette campagne électorale qui a démarré

Ressemble plus à une campagne de répression, en réalité 

L’heure du choix est arrivée, l’heure de vérité a sonné

Pour que l’on puisse, de cette chape de plomb, se débarrasser

Qui s’est abattue sur le pays, un certain 25 Juillet

Les Présidentielles sont, pour le mois d’octobre, annoncées

Les candidats potentiels sont, pour la plupart, emprisonnés

Sous le coup de procédures judiciaires ou alors exilés [27]

Rien ne semble pouvoir l’empêcher, un second mandat, de briguer

Celui qui, enfin, le décret de leurs convocations, a signé

Et qui semble toujours populaire, malgré son bilan mitigé

Cette annonce, qui était attendue, pourrait bien, la donne, changer

Si l’on triomphait contre le populisme décomplexé

Pour ce faire, il faut s’unir et, les volontés, mobiliser

En faisant barrage à ceux qui essayent de nous diviser

Ainsi que, du chemin de la démocratie, nous éloigner

En enterrant les acquis de la Révolution de Janvier

Conquis, de hautes luttes et de hauts sacrifices, arrachés

Ceux que je décris ici, à personne, ne pourraient échapper

Pendant ces cinq dernières années, leur projet, ils nous ont confirmé

Qui, par une inquisition d’un nouveau genre, s’est caractérisé

Je disais donc, il faut mobiliser toutes les volontés

Pour choisir ensemble le chemin pétri de liberté

Le chemin de la République qui respecte la dignité

De la personne, ses droits et sa faculté de penser

De l’État de droit qui respecte le suspect et le justicier

Et notre peur sera surmontée, en espérance transformée

La confiance sera restaurée dans un climat apaisé

Puissent les modernistes m’entendre et, raison, retrouver

Et, de la récente leçon de la gauche française, s’inspirer

Qui, malgré ses divergences internes, sur plusieurs questions, marquées

Les partis qui la constituent ont décidé de s’allier

Pour unifier leurs combats et affronter le parti fascisé

Le Rassemblement National (RN) et ont pu le stopper

Dans sa marche vers la prise du pouvoir, par tout le monde, annoncée [28]

Et, pour terminer, si je devais laisser ma passion parler

C’est, par un poème d’Abou-El-Kacem Chebbi qu’elle s’exprimerait

Que le Rimbaud de l’Orient a intitulé  » Derrière l’obscurité  » :



Perdus, au fil du temps, mon peuple et sa grandeur

Mais la vie leur donnera gloire et couleur !

Si cette époque est toute d’ombre, moi, je sens

Poindre le parfum de matins resplendissants

Mais, au contraire, si je devais laisser ma raison parler

C’est par son poème  » Le prophète inconnu  » qu’elle s’exprimerait :

Ô mon peuple ! Si seulement j’étais bûcheron

Pour arracher les souches de la terre

Si seulement j’étais torrent

Pour dévaster les cimetières

Ton âme idiote déteste la lumière

Elle préfère perdre son temps

Dans les ténèbres éternellement
[29]

Salah HORCHANI

[1] Voir à ce sujet, part exemple, les liens suivants :

https://www.legrandsoir.info/tunisie-a-nos-sit-inneurs-de-bardo-1.htmlhttps://www.legrandsoir.info/tunisie-a-nos-sit-inneurs-de-bardo-1.html

https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/091015/prix-nobel-de-la-paix-2015-une-petite-pensee-pour-le-sit-du-depart

[2] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/210322/e-istichara-monsieur-le-president-kais-saied-votre-place-de-gaulle-partirait

https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/230923/tunisie-un-inventaire-non-exhaustif-du-bilan-du-president-kais-saied

[3] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/240922/tout-sur-kais-saied-en-plus-de-8000-vers-qui-pourraient-me-condamner-aux-galeres

[4] https://www.businessnews.com.tn/deux-graces-un-iffre–1229-personnes-auraient-ete-emprisonnees-pour-des-statuts-sur-les-reseaux,544,139621,3

[5] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/131019/elections-tunisiennes-voila-ou-nous-conduit-la-desunion-des-forces-modernistes

[6] Voir, à ce sujet, mon article intitulé  » Genèse de mon engagement politique accompagnée de quelques témoignages et souvenirs « , paru sous le lien suivant :

https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/220521/genese-de-mon-engagement-politique-accompagnee-de-quelques-temoignages-et-souvenirs

[7] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/060820/arrive-au-crepuscule-de-ma-vie-je-dois-avouer

[8] Dans ce cadre, j’ai écrit dans [7] :

J’ai toujours poussé ma famille politique à s’unifier

Par mes analyses, mes emportements et mes homélies

Mais, quand allons-nous comprendre ce constat simple à embrasser :

Le salut ne pourra venir que si la gauche est unie !

Or, sa désunion, est, aujourd’hui, la triste réalité

Conséquence des égos et de la politique schizophrénie

[9]https://www.facebook.com/photo/?fbid=542966813142719&set=a.120896128683125

[10] https://www.legrandsoir.info/modernistes-tunisiens-de-tous-bords-unissez-vous.html

[11] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/220919/tunisie-mais-qui-est-kais-saied-favori-de-la-course-au-palais-de-carthage

 

[12] https://www.linkedin.com/in/dhaker-lahidheb-83810479/?originalSubdomain=tn

https://www.youtube.com/watch?v=qAAFbrBTPWw

[13] Voir la vidéo ci-dessous de la minute 13 : 10 à la minute 13 : 30, de la minute 14 : 25 à la minute : 14 : 35, de la minute 16 : 10 à la minute 16 : 35, de la minute 18 : 40 à la minute 18 : 45 et de la minute 24 : 10 à la minute 24 : 60.

https://www.facebook.com/Presidence.tn/videos/1734299770250371

Le vers qui contient cette référence [13] et les sept qui le précèdent sont extraits de mon poème intitulé  » E-Istichara : Monsieur le Président Kaïs Saïed, à votre place, de Gaulle partirait « , comportant environ 3000 vers ( je dis bien trois mille vers), paru sous le lien suivant :

https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/210322/e-istichara-monsieur-le-president-kais-saied-votre-place-de-gaulle-partirait

[14] Taqiyânerie : nom féminin (de mon invention) qui a rapport au verbe « taqiyâner » ;

Taqiyâner : verbe (de mon invention) qui a rapport au nom « taqiya ».

Pour la signification du terme « taqiya » (qui n’est pas de mon invention), voir la note [2)] de mon poème intitulé  » Dis-moi ! Les islamistes, comment les reconnaît-on ? « , paru sous le lien suivant :

https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/271015/dis-moi-les-islamistes-comment-les-reconnait

[15] Tunisie : Sacrée Sharia ! Chaque fois qu’on la pousse par la porte, les islamistes la font revenir par la fenêtre ! (1/4)

Tunisie : Sacrée Sharia ! Chaque fois qu’on la pousse par la porte, les islamistes la font revenir par la fenêtre ! (2/4)

[16] https://asl.org.tn/wp-content/uploads/2023/05/Bulletin-600-jours-De-lEtat-dexception-a-linstauration-de-lautocratie-1.pdf

[17] https://www.amnesty.org/en/latest/news/2024/07/tunisia-amnesty-secretary-general-denounces-rollback-human-rights/

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International depuis 2021, est une experte française des droits de l’homme, rapporteure spéciale du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies.

[18] https://www.hrw.org/fr/news/2024/06/18/tunisie-declaration-conjointe-appelant-mettre-fin-de-la-repression

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2024/05/tunisia-authorities-escalate-clampdown-on-media-freedom-of-expression/

[19] https://www.businessnews.com.tn/au-lieu-de-dissiper-les-doutes-nos-autorites-les-cultivent,523,139381,3

[20] https://www.youtube.com/watch?v=vaf_e4ciVgs 

[21] https://nawaat.org/2022/10/10/et-si-on-appliquait-le-decret-loi-54-au-president-kais-saied/ 

[22] Voir la vidéo ci-dessous de la minute 1 : 05 à la minute 2 : 50, de la minute 6 : 15 à la minute 7 : 20, de la minute 12 : 30 à la minute 17 : 00, de la minute 19 : 00 à la minute 20 :10, de la minute 21 : 30 à la minute 24 : 20 et de la minute 28 : 40 à la minute 29 : 00.

https://www.facebook.com/Presidence.tn/videos/984472386786185 

[23] https://www.businessnews.com.tn/raoudha-el-guefraj–il-faut-decreter-letat-durgence-hydrique,534,140011,3

https://www.businessnews.com.tn/tunisie-le-taux-de-remplissage-des-barrages-atteint-a-peine-315,520,138707,3

http://www.onagri.nat.tn/uploads/barrages/BARRAGES-23-7-2024.pdf

[24] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/070821/il-s-appelait-ameur-elle-s-appelait-aicha

https://www.leaders.com.tn/article/32251-ameur-horchani-l-eminent-expert-en-eau-est-decede

https://www.youtube.com/watch?v=hzch7RujATw

[25] Sur le lien ci-dessous, Habib Bourguiba en visite de travail au Centre des Projets des grandes infrastructures hydrauliques, informé par « le Père des barrages tunisiens », mon regretté frère Ameur HORCHANI, sur l’état des barrages du pays, réalisés et projetés.

https://www.facebook.com/photo/?fbid=1657553005017422&set=a.120896128683125

[26] https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/02/tunisia-president-saied-must-immediately-stop-his-political-witch-hunt/

[27] https://www.alaraby.co.uk/politics/%D9%82%D9%8A%D8%B3-%D8%B3%D8%B9%D9%8A%D8%AF-%D9%8A%D8%AF%D8%B9%D9%88-%D9%84%D8%A7%D9%86%D8%AA%D8%AE%D8%A7%D8%A8%D8%A7%D8%AA-%D8%B1%D8%A6%D8%A7%D8%B3%D9%8A%D8%A9-%D9%81%D9%8A-%D8%AA%D9%88%D9%86%D8%B3-%D9%8A%D9%88%D9%85-6-%D8%A3%D9%83%D8%AA%D9%88%D8%A8%D8%B1-%D8%A7%D9%84%D9%85%D9%82%D8%A8%D9%84

[28] https://reporterre.net/La-victoire-inesperee-du-Nouveau-front-populaire

[29] La traduction est de ma fille Ines, extraite de son livre, bilingue arabe-français, intitulé Abou-El-Kacem Chebbi,  » Si seulement, ma poésie… » , paru aux éditons LCM et dont on peut trouver un extrait dans :

https://tradmonde.hypotheses.org/38

Le poète Abou-El-Kacem Chebbi, considéré comme le Rimbaud de l’Orient

Celui qui a révolutionné la poésie arabe au siècle dernier

À qui notre hymne national doit la révolutionnaire strophe le terminant

Est, j’avoue le dire avec quelque fierté, mon oncle maternel de lait [30]

Quant à la strophe dont il est question, on peut la traduire par :

Lorsque le peuple un jour veut la vie

Le destin se doit de répondre 

Aux ténèbres de se dissiper

Aux chaînes de se briser

[30] Abou-El-Kacem Chebbi est mon oncle maternel de lait, car, ma mère est sa sœur de lait (les deux ont partagé ensemble le sein de la mère du premier nommé) et son père était un ami et un collègue de mon grand-père maternel, tous les deux étaient juges et, aux environs des années dix du siècle dernier, ils ont professé leur métier ensemble dans la ville de Gabès.

»» https://blogs.mediapart.fr/salah-ho…

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À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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