Par WD
Tous les mercenaires ne se retrouvent pas que sur les champs de bataille. Ils sont partout comme nous le verrons plus loin. Nous pouvons dire qu’ils sont la lie de la société. Le bien commun, l’attachement à certaines valeurs élevées, le sens de la justice, rien de ce qui est positif et équitable ne les émeut. Ils ne sont que de vulgaires matérialistes dans la formule la plus exécrable possible.
Depuis l’antiquité, les contingents de guerriers avides de violence et d’or sont une partie prenante majeure dans notre histoire. L’emploi abusif de troupes de mercenaires coûta cher à certains empires. Nulle civilisation n’a pas subit dans des moments critiques de leur histoire les effets dévastateurs de ces hommes sanguinaires. Sans eux, l’issue de bien des batailles auraient été différentes et des massacres sur les populations moins édifiants.
Ponctuellement sans emploi, ces troupes volatiles semaient la terreur dans les campagnes en attendant d’être rappelées pour quelque sale besogne par un quelconque seigneur, roi ou empereur. Mis en vacance, ces troupes se transformaient en bandes de pillards. L’histoire ne retient guère que leurs appellations « les grandes compagnies », « les routiers », « les échaudeurs » sans rappeler pour mémoire l’étendue de leurs sinistres méfaits. La Maréchaussée fut créée pour endiguer leurs nuisances.
La caractéristique de ces troupes mercenaires était l’infidélité. Seul l’appel de l’or restait leur credo. Ils ne se battaient que pour le plus offrant sans considération géopolitique et encore moins avec un égard éthique ou un sens sociétal profond. A défaut d’argent, la promesse du droit de pillage et de viol suffisait à les motiver.
Dans notre ère moderne, ces gougnafiers sont toujours présents dans tous les théâtres militaires où un besoin d’actes secrets et non conventionnels sont « nécessaires ». Dans le grand public, le plus connu de ces mercenaires reste encore Bob Denard.
Nous savons que ces hommes sont tous issus des troupes d’élite des armées du monde. Ils se sont « privatisés ». Ainsi, on trouve dans leurs commanditaires tous les services secrets du monde, mais aussi les grands groupes d’influence néoconservateurs. Plus secrètement encore, des gens comme Soros les emploient comme on le constate dans toutes les « révolutions de couleur » actuelles. Le plus connu des noms de ces « pôles emploi pour guerrier en mal d’aventure » est Constellis Groupdont le centre d’entraînement se trouve à Moyock (Caroline du Nord) qui était le siège social de Academi.
Constellis Group est la fusion de Triple Canopy, Academi (ex Blackwater), Tidewater Global Services, Edinburgh International, Strategic Social, International Development Solution et le groupe Olive Group. Ainsi, il n’y a plus de concurrence entre eux et de fait, ils ne se battent plus que pour les intérêts bien sentis de l’oligarchie occidentale. En face de ce consortium de mercenaires, il y a l’armée privée PCM Wagner tant décriée par la propagande occidentale. Pourtant ce n’est que la réponse du berger à la bergère.
Sur le théâtre Ukrainien actuel, nous voyons ces troupes mercenaires occidentales en action avec ou en parallèle le bataillon Arzov et consorts. Ainsi, toutes les actions menées hors cadre des conventions de Genève et des droits de l’homme sont imputées au seul fanatisme des Bandéristes. Les Russes s’occupent juridiquement d’imputer à qui de droit les débordements criminels de ces mercenaires sous faux uniforme. Les crimes des Khokhols Ukronazis sont une chose, ceux des mercenaires occidentaux une autre. Les premiers sont des tarés endoctrinés, les seconds de simples assassins avides de satisfaire leur asociabilité intrinsèque. Ils défoulent leur pathologie misanthropique. En attendant, les cours pénales et institutions internationales ferment les yeux sur les atrocités commises par tous ces dégénérés parce qu’ils œuvrent pour le camp du bien. N’est-ce pas odieux, répugnant, scandaleux ?
De par son implication active dans ce conflit, la France a perdu son statut de pays d’équilibre et de tempérance. Sa soumission aux forces occultes Straussiennes provoque son effondrement tant économique que diplomatique. Elle envoie des armes, ce qui la rend cobelligérante, mais elle fournit hypocritement aussi des « mercenaires » directement issus de ses contingents de la légion étrangère et autres unités d’élite. Son soutien technique et logistique n’est plus à démontrer. Nous sommes en conflagration civilisationnelle et nous allons rentrer dans une économie de guerre comme annoncé par Lecornu.
Nous pouvons dire que le mercenariat ne touche pas qu’une sociologie farouche des bas-fonds de notre société. Il touche aussi les élites bourgeoises depuis 50 ans. Elles ont vendu notre pays, magouillé pour le rendre inféodé à la ploutocratie américaine. Tous ces mecs sont des mercenaires en cravate. La corruption est une forme élégante et bien lucrative du mercenariat. Qu’ils soient le Gros Raoul sur le terrain bourbeux ou le Macron en goguette et reniflette, ils ne sont que des mercenaires qui ne tuent des gens, chacun à son échelle, uniquement pour de l’argent, de l’argent bien sale et obscur.
Si vous cherchez un certain idéalisme métaphysique chez les mercenaires de tout poil, vous en serez pour vos frais. Seuls le besoin de satisfaire quelque instinct coupable et le goût du lucre ne les animent. Ils font le jeu de tous les tyrans pour finalement que 30 deniers compte tenu des pactoles supérieurs à la clef. Concluons simplement que le mercenariat est un fléau pour la communauté humaine car il a dans sa besace la trahison, l’égoïsme et l’insatiabilité tant matérielle que psychologique. Le mercenaire n’est qu’une pathologie itinérante dépourvue d’empathie.
Source : WD
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