Incohérence flagrante chez la CAQ
Au risque de paraître ennuyeux, permettez-moi de commencer mon argumentaire par deux définitions tirées du Larousse. Primo, l’allégeance se définit comme l’« obligation de fidélité et d’obéissance qui incombe à une personne envers la nation à laquelle elle appartient et le souverain dont elle est sujette ». Secundo, le nationalisme est défini comme un « mouvement politique d’individus qui prennent conscience de former une communauté nationale en raison des liens (langue, culture) qui les unissent ».
Compte tenu des discordances évidentes qui ressortent de ces définitions, la question est de savoir comment François Legault peut prétendre être nationaliste tout en prêtant serment d’allégeance au roi d’Angleterre. En vertu de quelle pensée magique l’allégeance au roi d’Angleterre et le nationalisme québécois peuvent-ils cohabiter en « toute quiétude sous un même toit »? À mon avis, François Legault et toute la députation caquiste nagent en pleine contradiction.
Un constat qui m’amène au litige qui sévit présentement eu égard aux trois députés péquistes qui se sont abstenus de prêter serment d’allégeance à Charles III lors de leur cérémonie d’assermentation et qui, de ce fait, ne sont pas autorisés à siéger comme députés élus démocratiquement au Salon bleu.
Si, comme je le pense, les députés de la CAQ sont incohérents, force est d’admettre que les députés souverainistes pousseraient encore plus loin l’incohérence en prêtant serment d’allégeance au roi. Compte tenu de ces constats, l’adoption d’une loi sur l’abrogation du serment d’allégeance au roi d’Angleterre lors de l’assermentation des députés du Québec devient une nécessité axée sur le « gros bon sens »…
Henri Marineau, Québec
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