par Michel de Lorgeril.
Qu’est-ce qu’un bouc émissaire ?
Définition banale : « L’expression bouc émissaire désigne une personne qui, au sein d’un groupe ou d’une communauté, est injustement désignée coupable de tous les problèmes. On fait peser sur cette personne les fautes de tout le monde ».
Je ne laisse pas de côté la notion « faute de tout le monde » car l’actuelle pandémie ne tombe pas du ciel…
Dans le livre « Les vaccins à l’ère de la COVID-19 », je donne quelque pistes. Mais ce n’est pas le sujet du jour.
Les gouvernants de (presque) tous les pays développés paniquent face au variant Omicron, qui n’est pourtant qu’un vulgaire « succédané » des autres coronavirus qui sont eux-mêmes des succédanés de leurs prédécesseurs… J’en reste là pour le moment avec cette question assez folklorique des variants.
Le problème actuel des gouvernants (partout) est qu’ils sont en échec : leur politique vaccinaliste maximaliste est inefficace !
Tous leurs efforts pour vacciner le maximum de la population afin d’empêcher la survenu de « nouvelles » vagues sont en échec !
Leur politique vaccinaliste a échoué !
Il est impossible de l’admettre ; et encore moins d’admettre que leurs vaccins sont inefficaces.
Ce serait admettre leur impuissance face au virus et leur profonde bêtise !
C’est le désarroi chez tous, voire la panique chez certains !
Comment sortir de cette nasse ?
Comme Machiavel l’a enseigné en son temps, les gouvernants ne doivent jamais reconnaître leur propre échec mais désigner des boucs émissaires !
À cela on reconnaît un gouvernant qui panique ; mais aussi un « bon » gouvernant qui sait gouverner.
La période actuelle est un régal pour les professeurs (et les étudiants) de Science Po : ils ont sous les yeux au jour le jour la conduite d’une politique autoritaire qui aurait fait plaisir à Machiavel.
Nous avons, avec la multiplication des « vagues », la désignation de deux types de boucs émissaires : les variants covid-19 qui (supposément) échappent aux vaccins et les nonvaccinés qui (supposément) submergent les hôpitaux !
Admettons qu’il y ait des non vaccinés parmi les hospitalisés. C’est probable quoique la proportion vaccinés/nonvaccinés soit questionnable. Peu importe !
Questions : est-ce que les nonvaccinés hospitalisés auraient échappé à l’hospitalisation s’ils avaient été vaccinés ?
Pour répondre positivement, il faudrait être sûr que les vaccins sont efficaces. Ce n’est pas le cas : tout indique que ces vaccins sont peu ou pas efficaces !
Dernier recours en cas de doute : avons-nous un essai clinique « bien conduit » démontrant sans ambiguïté l’efficacité d’un de ces vaccins ?
Réponse négative ! Ceux qui prétendraient le contraire manifesteraient ainsi leur incompréhension des sciences médicales. Une banalité académique !
Dernière question (peut-être la plus importante pour participer à l’assassinat des nonvaccinés) : est-ce que les nonvaccinés sont responsables de la dissémination du virus dans la société ?
Réponse : pour une fois, il y a consensus, les vaccinés colportent le virus (presque) autant que les nonvaccinés !
Le « presque » ici est intéressant : nous n’avons pas d’étude sérieuse différenciant les vaccinés et les nonvaccinés en termes de contagiosité.
Pire, aucune étude (sérieuse) n’a jamais montré qu’en vaccinant on diminuait la dissémination du virus…
La réalité vécue indique que désigner le nonvacciné (bouc émissaire) comme responsable de l’échec de la politique vaccinaliste actuelle est ridicule, voire une imposture !
La suite au prochain numéro !
En attendant, nous ne saurions ignorer l’horreur de la situation pour certains (désignés comme tels par les gouvernants) boucs émissaires.
Pour l’illustrer, je propose un fragment d’une musique (que je n’aime pas du tout) qui dit mieux que je ne saurais le faire que… « Atroce, atroce… »
source : https://michel.delorgeril.info
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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