Que savons-nous de Macron à ce jour au-delà de la légende jupitérienne ?
Cela faisait longtemps que nous voulions écrire sur Emmanuel Macron, mais nous ne trouvions pas d’angle d’attaque. Ce que nous lisions paraissait assez faible et surtout, tous les travaux biographiques sur le sujet, loin de se compléter, se contredisaient les uns les autres, comme si la biographie d’Emmanuel Macron était sans cesse réécrite. Plus nous accumulions de la documentation, plus se dégageait la certitude que cette biographie était quasi intégralement fausse, qu’elle avait été créée de toute pièce par les spin doctors, ces communicants si bien décrits dans le film Des hommes d’influence avec Dustin Hoffman et Robert De Niro.
Pour avancer, il fallait donc partir d’éléments, de faits indiscutables et gravés dans le marbre. Il n’y en avait pas mille, il y en avait deux. Le premier porte sur un pacte de corruption, le second sur une corruption de mineur. Je m’explique.
Le premier, c’est le pacte de corruption, par lequel Emmanuel Macron a bradé en novembre 2014 la branche énergie d’Alstom à General Electric, amputant ainsi la France de son indépendance énergétique et de son autonomie stratégique. Cette opération s’est faite sous l’égide de la banque Rothschild, avec pour contrepartie, l’accession à la présidence de la République d’Emmanuel Macron rendue possible par un soutien financier de la banque Rothschild à sa candidature et par une mise au pas de la machine médiatique à son service. Tout cela est bien sourcé, notamment grâce au travail remarquable de la commission d’enquête parlementaire menée par le député LR Olivier Marleix. La commission a mis en évidence qu’Emmanuel Macron avait menti en expliquant que lors de l’offensive de General Electric, le gouvernement français aurait été mis devant le fait accompli en apprenant l’opération en avril 2014 par l’intermédiaire d’une dépêche de l’agence Bloomberg. Nommé ministre de l’Économie et des Finances au cœur de l’été 2014, il n’aurait donc eu d’autre choix que d’apposer sa signature pour la vente d’Alstom. Or il fut établi qu’Emmanuel Macron avait en fait œuvré, en liaison constante avec la banque Rothschild, au démantèlement d’Alstom dès le mois d’octobre 2012, c’est-à-dire, dès son arrivée à l’Élysée comme secrétaire général adjoint du cabinet de François Hollande. Encore une fois, c’est dans la chronologie des faits que se nichait le mensonge. Emmanuel Macron est apparu comme la pierre angulaire de ce complot contre les intérêts français. Le Canard Enchaîné publia à l’époque un article très complet sur le rôle central de la banque Rothschild, tout à la fois ancien employeur d’Emmanuel Macron, conseil de Martin Bouygues (vendeur de ses parts dans Alstom) et de Patrick Kron, le PDG d’Alstom, mais cet article n’a bizarrement pas eu le même écho que celui sur l’emploi d’assistant parlementaire de Pénélope Fillon…
Le second élément biographique bien documenté est le délit de corruption de mineur autour duquel s’articule la vie privée d’Emmanuel Macron, à savoir sa rencontre avec « Brigitte » à l’occasion d’un atelier théâtre au lycée La Providence à Amiens. À l’époque des faits, en 1992, l’élève avait 14 ans et sa professeur 39. C’est une information importante parce que pénalement, elle implique deux circonstances aggravantes : le fait précisément que cela se produise en milieu scolaire et le fait que le mineur ait moins de 15 ans. Si les parents de Macron avaient porté plainte à l’époque, Brigitte aurait certainement fini en prison. Tout le travail des communicants consiste précisément à ce que ces trois mots – « corruption de mineur » – ne soient jamais prononcés. Ce chef d’œuvre de travestissement des faits est en grande partie une production des équipes de Gilles Finchelstein, le spin doctor de Dominique Strauss-Kahn, passé quasiment sans discontinuer de la couverture de la vie privée du libidineux DSK à celle d’Emmanuel Macron. C’est ainsi qu’a été écrit le roman selon lequel Macron aurait eu 17 ans et Brigitte 36 ans, afin d’accréditer l’image d’un Emmanuel Macron conquérant et vigoureux ayant réussi à séduire sa jeune et jolie professeure. Une inversion des rôles et un énorme mensonge comme le montrent des photos méconnues de « Brigitte » à l’époque des faits que nous dévoilons dans Faits & Documents.
En dehors du pacte de corruption et de la corruption de mineur, tout le reste, la biographie d’Emmanuel Macron est très floue.
Pour ne citer que son parcours professionnel, je rappelle que étrangement sa promotion à l’ENA est la seule promotion dont le classement a été invalidé par le Conseil d’État après une fronde des élèves contre ce classement qui avait permis à Macron d’intégrer l’Inspection générale de finances, véritable accélérateur de carrière s’il en est…
Source: Lire l'article complet de Signes des Temps (SOTT)