Selon le Canard enchaîné, les 32 gendarmes mobiles qui sont intervenus à proximité du Bataclan et du restaurant La Belle équipe, le 13 novembre 2015, ont été “carrément effacés de la scène de crime par la Préfecture de Police”.
Pourtant peu suspect de sympathie envers les gendarmes, Le Canard enchainé prend aujourd’hui la défense de 32 d’entre eux, affectés à l’escadron 31/7 de Reims. L’hebdomadaire satirique révèle en effet que leur action à Paris lors des attentats du 13 novembre 2015 est complètement passée sous silence dans le dossier d’instruction.
“Rien. Pas une ligne, pas même un mot sur eux dans un dossier d’instruction pourtant épais de 1 million de pages réparties en 542 tomes contenant 47.000 procès-verbaux”, précise Le Canard.
Le journal estime que les gendarmes mobiles ont été “carrément effacés de la scène de crime par la Préfecture de Police qui ne voulait pas de pandores sur son territoire”. Ils ont pourtant ce soir là “sécurisé les lieux, pisté des terroristes, pris en charge des blessés, sauvé des vies”.
Les journalistes qui signent cet article ont interrogé le député Sébastien Pietrasenta, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats. Le parlementaire, “découvrant le rôle des gendarmes ce soir-là, tombe des nues”, assurent-ils.
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Mentionnons que le 9 juin 2018 Profession-Gendarme avait déjà publié sous le titre ci-dessous :
A la fin de cet article nous publions de nombreux liens détaillant la présence des gendarmes de l’escadron de Reims…
Si le député Sébastien Pietrasenta, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats “tombe des nues”, qu’il vienne lire Profession-Gendarme et il sera édifié…
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