J’ai acheté Mein Kampf chez KontreKulture et je l’ai lu en janvier dernier. Je dirais que le livre est un peu long, un peu haché car il aborde de très nombreux sujets, et parfois le style est un peu lourd. Mais c’est intéressant de lire sur sa vie personnelle, ses début en politique, les Habsbourg, les Hohenzollern, l’Allemagne, l’Autriche, la démocratie parlementaire, la guerre de 14, les spartakistes, le rôle de l’Etat, le rôle de l’éducation, la presse et la police de la pensée, etc, etc.
Sur la France, je ne suis pas d’accord avec Alain Soral, je n’ai pas trouvé que Hitler insistait beaucoup sur une volonté d’entrer en conflit avec la France, je crois qu’il dit que la France l’indiffère et qu’il ne veut même pas reconquérir l’Alsace et la Lorraine, qu’il respecte les soldats de 1914, mais méprise les hommes politiques français. Il veut une alliance avec l’Angleterre, être neutre avec la France et attaquer à l’Est pour gagner des terres.
J’ai remarqué que sur les races, ou sur l’éducation, Hitler était proche des idées Gustave Le Bon (un auteur que j’aime beaucoup). Sur les races, j’avais noté ces deux phrases de Hitler :
« Ce qui est l’objet de notre lutte, c’est d’assurer l’existence et le développement de notre race et de notre peuple ».
« L’impuissance des peuples, leur mort de vieillesse ne surviennent que lorsqu’ils ont renoncé à la pureté de leur sang ».
Et on peut comparer avec ce que Gustave Le Bon ne cesse de répéter dans ses livres : « La race est à la base de toute civilisation ».
Enfin sur les Juifs, je m’attendais à ce qu’il parle sans cesse des Juifs, or ce n’est pas le cas, les lignes consacrées aux Juifs doivent remplir 5 pages sur 550 (j’ai eu cette impression, en tous cas je l’ai constaté avec surprise).
Conclusion : quand j’ai terminé le livre, je n’ai pas compris pourquoi tant de gens, y compris Maurras, ont dit que c’était un livre monstrueux.
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