Je ne comprends pas pourquoi il est si difficile pour la presse d’avoir un récit cohérent sur la dangerosité de Trump. – Hillary Clinton
Par James Howard Kunstler – Le 20 Septembre 2024 – Source Clusterfuck Nation
Si une guerre civile devait éclater dans ce pays, les camps en présence ne seraient pas les rouges et les bleus, mais les sains d’esprit et les fous. Il se trouve malheureusement que ce sont les fous qui sont à la tête du gouvernement. Ils sont en guerre contre le peuple de ce pays depuis des années, le privant de ses moyens de subsistance, le jetant en prison, rompant le contrat social, ruinant les relations du pays avec le reste du monde et assommant l’esprit des gens d’absurdités insultantes les unes après les autres.
Ils forment une coalition bizarre entre la bureaucratie permanente, le parti Démocrate et les médias. La bureaucratie permanente comprend sa propre machine à faire la guerre aux citoyens : le « blob » des services de renseignement, dont les tentacules s’étendent à d’autres agences : La sécurité intérieure, le département d’État, le soi-disant département de la justice, le Pentagone, la myriade de bureaux de santé publique et la clique de l’ombre qui remplace un président handicapé à la Maison Blanche.
On peut dire qu’ils sont fous parce qu’ils n’ont qu’une seule motivation : rester au pouvoir dans le seul but d’échapper à la responsabilité de leurs nombreux crimes contre le peuple. Ce comportement est insensé parce qu’il repose sur la proposition selon laquelle la réalité n’a pas d’importance, que la réalité est facultative, que la vérité n’existe pas et que, si elle devait exister, elle n’aurait pas plus de valeur pour le projet humain que son contraire, la non-vérité.
La plus grande absurdité du moment est l’idée que les Américains puissent souhaiter continuer à vivre sous la domination de cette coalition maléfique vouée à l’irréalité et à la contre-vérité, c’est-à-dire à voter pour les candidats du Parti démocrate. Ses plus grands crimes, bien sûr, sont les mesures anarchiques prises pour pervertir les élections et leur permettre de rester au pouvoir.
Certaines de ces mesures sont bien cachées et abstruses, comme les machinations de Marc Elias, gestionnaire en chef de la guerre des lois électorales, qui, depuis de nombreuses années, utilise les tribunaux et les assemblées législatives des États pour trafiquer les règles électorales de manière à ce qu’il soit impossible de savoir qui vote réellement. Vous comprenez que c’est de la folie. Quel peuple souverain chercherait à institutionnaliser la fraude électorale ?
Certains crimes électoraux sont tout simplement évidents. La politique d’ouverture des frontières peut avoir de nombreux aspects néfastes, mais l’un d’entre eux est évident : il s’agit de remplir les listes électorales avec des corps vivants auxquels sont attachés des noms, qui peuvent être regroupés et récoltés sous forme de bulletins de vote comme autant de gerbes d’avoine. Personne n’est dupe. Pourtant, le Parti démocrate a la main ferme sur le levier du pouvoir qui contrôle l’entrée dans le pays. Alejandro Mayorkas, le secrétaire à la sécurité intérieure, laisse faire et raconte des bobards au Congrès lors d’auditions publiques. Le Congrès l’a mis en accusation pour cet affront et le Sénat, à majorité Démocrate, a refusé de tenir le procès correspondant – parce que le fait de remplir les listes électorales d’immigrés clandestins leur permet de rester au pouvoir.
Les remèdes à cet ignoble gâchis sont assez simples et directs : retour aux bulletins de vote papier déposés seulement le jour de l’élection, exigence d’une carte d’électeur équivalente à une preuve de citoyenneté. Tout le reste – les machines à compter les bulletins de vote informatisées (piratables), les bulletins de vote par correspondance, le vote anticipé, l’inscription automatique des électeurs par le biais d’autres transactions gouvernementales qui n’ont rien à voir avec les élections (lois sur les électeurs motorisés) – ne fait qu’assurer la fraude électorale. Les personnes saines d’esprit ne cherchent pas à se frauder elles-mêmes.
Les personnes non saines d’esprit soupçonnent largement que même les tentatives de fraude électorale massive ne suffiront pas à faire passer la candidate principale des fous, la vice-présidente Kamala Harris. Personne ne croit qu’elle soit capable d’être présidente. Mais les fous ne recherchent pas un président capable, bien au contraire. Ils veulent un président qui ne peut fonctionner qu’avec la direction et la gestion du blob, par le blob et pour le blob. Les motivations du blob, outre le fait qu’il cherche à éviter la responsabilité de ses crimes antérieurs, sont un permis de commettre de nouveaux crimes, en particulier des crimes qui élargissent les nombreux avantages et privilèges liés au pouvoir. Ceux-ci incluent les fortunes à faire en contrôlant les richesses de la nation, et le plaisir sadique dérivé de la punition et de l’humiliation de leurs opposants non fous. Par exemple, mener une guerre insensée en Ukraine, avec ses fabuleux pots-de-vin pour les entrepreneurs militaires et les titulaires de postes. … tout en vous faisant assister à d’innombrables heures de récit de drag queens.
En raison de la possibilité que des citoyens sains d’esprit, malgré une fraude électorale calculée, puissent élire Trump, qui s’oppose à toutes ces absurdités psychotiques et criminelles, la coalition de la bureaucratie permanente, du Parti démocrate et des médias d’information semble n’avoir plus que quelques options à part l’assassinat de Trump. Les deux premiers assassins potentiels montrent un lien de parenté avec le blob des services de renseignement. Thomas Crooks (ou au moins l’un de ses nombreux téléphones portables) s’est rendu à plusieurs reprises dans un immeuble du centre de Washington adjacent au siège du FBI ; Ryan Wesley Routh aurait des liens avec la société Maximus d’Arlington, en Virginie, une émanation de la CIA – ce qui explique peut-être comment Routh, par ailleurs indigent, a financé ses voyages dans le monde entier. Le député Matt Gaetz (R-Fla) a révélé hier que le ministère de la sécurité intérieure avait connaissance de cinq équipes d’assassins ciblant le président Trump, trois liées à des gouvernements étrangers et deux à des gouvernements nationaux.
L’élément le plus déroutant de la coalition des fous est la presse – c’est-à-dire les chaînes d’information par câble et l’axe New York Times / WashPost – qui diffusent inlassablement des mantras selon lesquels Trump cherche à étouffer notre démocratie et qu’il est un nouvel Hitler qu’il faut arrêter à tout prix. Ce barrage incendiaire a eu un effet évident. Mais le mystère reste entier : qu’est-ce que ces entreprises de presse ont à gagner à suivre leurs partenaires fous et désespérés : le blob et les Démocrates ?
Quel est l’intérêt de Joe Khan, rédacteur en chef du Times? Son journal ne cesse de mentir et de déformer la réalité. Il gagne sûrement un salaire confortable, mais il ne doit pas être si riche… . c’est-à-dire être vraiment riche… à millions. Apparemment, il publie des histoires irréelles parce qu’il est fou. Il croit à des choses qui ne sont pas vraies. Ses journalistes ne s’enrichissent pas non plus. Ils semblent simplement aveuglés par la haine pure – qui va jusqu’à la folie – et peut-être aussi par la crainte latente que les nombreux mensonges qu’ils ont publiés, depuis le RussiaGate, ne finissent par les déshonorer professionnellement s’ils sont poursuivis et révélés par des personnes saines d’esprit.
La température monte dans ce creuset politique. Quelque chose va fondre. Il semble désormais assez clair qui peut supporter la chaleur, et qui ne le peut pas.
Pour les nouveaux lecteurs de Substack qui n’ont pas vu la personne réelle (moi) se cachant derrière ce blog, voici mon interview du lundi 19 septembre avec le ressortissant suisse Piero San Giorgio :
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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