En France il n’y aura pas retour aux méthodes qui ont fait leurs preuves, car en France l’»élite» est déterminée à détruire coûte que coûte la France et les Français. Je suis assez vieux (heureusement et malheureusement… !) pour avoir connu l’époque du stylo plume et du buvard qui était encore obligatoire dans cette école et ce collège privés catholiques où mes parents avaient eux l’étrange idée de m’inscrire au début des années 80. Au collège en particulier certains profs étaient des «brutes» ! Tu angoissais littéralement avant les cours ! Et quand le cours était fini, et que tu en ressortais entier et pas trop amoché, tu avais l’impression de flotter sur un petit nuage de soulagement et de bonheur ! Libération ! Et le plus dingue c’est qu’à l’époque si l’école était souvent une épreuve qui nous faisait souffrir, des années plus tard le souvenir de cette période nous remplit de nostalgie ! Probablement parce qu’on nous ne faisait pas souffrir pour rien, mais avec bienveillance pour nous élever, nous former ! La nostalgie aussi de l’atmosphère des salles de classe avec leur parquet en bois brut non vernis, ces vieux bureaux en bois, le poêle à mazout dans un coin au fond de la classe…le souvenir d’un certain cours de français l’hiver en fin de journée quand la nuit tombait me revient régulièrement en tête avec cette atmosphère ténébreuse à l’extérieur, la lumière jaunâtre dans la classe, le silence des élèves lassés et fatigués…et cette prof de français qui nous avait fait étudier la traduction française de «Brave New World» ! A l’époque nous n’avions pas vraiment compris le sens de ce roman, ni n’avions compris l’objectif qu’avait cette prof à nous le faire étudier ! C’est bien des années plus tard que je compris ! D’ailleurs dans ce petit collège il y avait 3 enseignants (sur une dizaine) qui étaient régulièrement en arrêt maladie pour dépression nerveuse ! A l’époque nous ne comprenions pas pourquoi, on les prenait pour des fragiles…en fait ces profs qui appartenaient à l’ancien monde avaient vu et compris ce qui était entrain d’arriver ! Ils savaient ! Ils s’étaient réfugiés dans une école privée, mais ils savaient bien que le refuge ne serait que temporaire, et qu’ils ne pourraient rien contre ce qui était entrain de venir ! Quand je repense à eux maintenant je suis triste ! Quel enfer qu’ils ont vécu ! Dieu merci qu’ils sont morts désormais, et qu’ils ne sont pas les témoins de ce qu’est devenue la France ! Paix à leur âme !
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