Qui ça, «NOUS»?

Qui ça, «NOUS»?

Depuis toujours

Aristote estime « qu’on ne doit pas élever au rang de citoyens tous les individus dont l’État a cependant nécessairement besoin. » Ainsi, dans la cité idéale dont il dessine les contours, les artisans et les esclaves ne sont pas citoyens, ni les métèques, même s’ils habitent tous dans la cité.

Les sociétés aujourd’hui ne sont pas beaucoup différentes. Pas tout le monde qui habite dans la cité du Québec du présent, est Québécois.

La cité est composée de gens qui veulent bien en faire partie. Le faire par choix, non pas par imposition comme c’est le cas du Canada présent. Le Plan du Canada avec objectif de 100 millions en l’an 2100 ne peut pas être le Plan pour le Québec. Un nation ne peut pas imposer sur une autre nation ces propres objectifs de croissance. Quand une nation qui est majoritaire et impose à une minorité des plans pour le faire disparaître, il doit avoir une lascivité comme réponse.

Depuis notre présence sur ce continent, le «eux» anglais et ensuite le «eux» «Canadian» ont tout fait pour nous faire disparaitre le «nous» et aujourd’hui ils ont trouvé la formule qui fonctionne; l’immigration de masse dans le but de «nous» rendre insignifiant au sein du Canada.

Aristote soutient que pour véritablement connaître la vérité d’un phénomène, il faut en connaître la cause. Ainsi, « on ne peut pas savoir la vérité si l’on ne connaît pas la cause ».

Les besoins de la minorité canadienne que «nous» somme, connaissons très bien le plan, la cause et l’effet de notre disparition, de notre remplacement.

Quel «NOUS»?

Le «nous» canadien est le multi-culturalisme soutenue avec la thèse du: DEI. Le DEI est: Diversité, égalité et inclusion. Il semble hasardeux d’être contre ses grands principes qui semblent ordonner une stabilité de société. Mais pour qui, la stabilité? Pour quelle nation? La nation canadienne? Mais qu’en est-il quand il s’agit d’une nation déjà minoritaire au sein du Canada? Est-ce bien ces mêmes principes qui doivent nous guider? En tant que minoritaire canadienne, toujours en danger de disparaitre, est-ce bien de la «diversité» dont nous avons besoins pour garantir notre pérennité? Pourquoi la diversité? À quoi sert une «diversité» dans une société à part de séparer les gens en de groupes fractionnés qui réclament tous plus de droit que les autres?

Et comment est utilisé l’aspect«d’égalité» dans le cadre canadien sinon, de faire taire la minorité déjà présente qui est le «nous»? Qui peut être contre «l’égalité»? Si l’égalité est avancée, elle doit se faire en conformité avec la minorité canadienne menacée et non ajouter des droits à de nouveaux arrivants réclamant des droits plus que le «nous» déjà présent.

Et finalement «l’inclusion». Comment définir ce terme dans le contexte canadien ayant depuis toujours une majorité et une minorité? «Inclusion à quelle nation? La canadienne ou la québécoise? «L’inclusion» à la canadienne sur le dos de la québécoise? Comme ceci se passe actuellement? Ayant une immigration de masse arrivant sur le territoire québécois et qui choisissent à 95% la nation canadienne? Cette pratique se fait à nos dépens.

Le DEI: Diversité, l’égalité et l’inclusion fonctionne pour la nation canadienne, mais pas pour la nation du «nous».

Le «nous» québécois doit plutôt se décrire comme :IEA. Le IEA est: Intégration, Égalité et Assimilation. C’est seulement avec ceci que la nation du Québec peut espérer ne pas disparaitre avant l’an 2100. Intégration: Tous les immigrants venant au Québec doivent impérativement devenir citoyen québécois. Ils doivent absolument s’engager, par écrit, défendre la nation du Québec, avant toutes autres nations, sans exception. L’intégration doit être une condition sans opposition, à intégrer le territoire, la nation, la société du Québec.

L’égalité. Cette notion doit servir à accepter l’égalité que la nation d’accueil définissent. Pas comme aujourd’hui, où l’ont voit des demandes de droits plus que la grandes minorité française du Canada n’ont pas. Le nouveau venu doit accepter les notions de liberté établit par la nation du Québec. L’accepter, ou partir.

L’assimilation. Oui l’assimilation, comme écrite dans les lois des États-Unis;  le but de toute immigration est de s’assimiler. Pour les premières générations le travail se fait sur l’intégration. Le travail se poursuit sur leurs descendants en ayant comme engagement, l’assimilation. On ne peut plus accepter la création de ghettos sur l’île de Montréal avec des gens isolés du restant de la société d’accueil en utilisant une autre langue que celle du «nous» et qui travail , à tous les jours, dans une autre nation. Le «nous» ne peut plus attendre.

Soit que les immigrants acceptent, par écrit, l’engagement formel de faire parti prenante de la société du «nous», soit qu’ils doivent partir.

Le IEA fonctionne pour la nation du Québec.

En tant que nation, «nous» avons le droit le plus stricte de faire respecter ces notions au sein de notre société. «Nous» devons mettre fin à l’immigration de masse. Immédiatement.

Deux façons d’appliquer des seuils d’immigration raisonnables:

Soit par le pourcentage de la population ou soit par le pourcentage des naissances du «nous».

Par le pourcentage de la population ceci signifie; 0,25% de la population actuelle du Québec, donc environ 20 000 immigrants par année.

Par les naissances du «nous», trois fois moins que le nombre réel de naissances, donc 63 000 naissances veut dire: 20 000 immigrants par année. Qui peut expliquer, comment le «nous» peut survivre avec 63 000 naissances par année mais trois, quatre voir cinq fois plus d’immigrants qui entre ici au Québec à tous les an? 80 000, 100 000 et 120 000+ immigrants par année. Qui peut expliquer ça?

«Nous» devons faire des choix rapidement.

Qui ça «nous»?

À la lecture de ce texte, tous comprennent qu’on parle bien du «nous» québécois. Contrairement à bien des partis politiques, le «nous» n’inclut pas tous qui vivent au Québec. Non. Le «nous» est pour désigner qui veut bien vivre avec les Québécois « de souche». Ceux qui acceptent la société que «nous» offrons pour «eux». Pas comme présentement, où c’est la nation du Canada qui défini les normes que doivent être appliqué sur la nation du Québec. Un peuple majoritaire qui dicte sur un peuple minoritaire ses conditions de comment accepter des immigrants dans la société d’accueil.

Qui est «nous»? Certainement pas une personne qui à la question, répond je suis Canadien et Québécois. Certainement pas à l’extension canadienne des anglophones vivant sur le territoire québécois. Certainement pas les ghettos, à Montréal et certaines banlieues qui votent tous en grande majorité pour des partis fédéralistes. Ces gens affichent ouvertement leur attachement au Canada avant tout. Ils ne sont Québécois que par le fait qu’ils habitent un territoire nommé Québec. Mais ils ne font pas partie du «nous». Le «nous» est une descendance et/ou un choix de le devenir. Un engagement à y être fidèle et loyal.  Un engagement formel qui aujourd’hui, manque.

C’est de bonne vertu de vouloir du bien et de la sécurité et de venir en aide aux autres, certes. Mais pas au prix de disparaître et d’être remplacé comme c’est le cas actuellement avec l’immigration de masse, insoutenable.

Aujourd’hui il y a une société qui se désagrège par manque d’homogénéité, qui ne maîtrise pas tous les rouages de son destin, d’une immigration massive et parfois illégale qui n’est pas en adéquation avec nos besoins économiques. Ajoutons l’incompétence décisionnelle à tous les niveaux, le manque de planification, l’imprévoyance, le gaspillage des ressources humaines et financières. Le manque de courage politique. le manque de présence des «nous» pour prendre des décisions nécessaire pour notre avenir. Ce que vous constatez de notre situation actuelle est le résultat de l’une ou l’autre, ou de toutes ces causes, d’ailleurs, loin d’être exhaustives.

Et «vous», voulez-vous faire partie du «nous» québécois?

source:

https://www.journaldemontreal.com/2023/05/06/le-quebec-pris-au-piege-par-ottawa

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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

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