Enseignement du grec et du latin

Enseignement du grec et du latin

Parmi les Chevaliers de l’Anti-apocalypse, Gilles Casanova se remarque pour être l’un des quelques Français du milieu des affaires qui « ne pense pas avec son portefeuille ». Droit dans ses bottes pour la justice sociale, ce conseiller en affaires, ancien collaborateur de J.P. Chevènement à l’Intérieur, ne craint pas la polémique. Avant que les Microniens ne réduisent au silence les mass-média russes et notamment RT France, M. Casanova a été très suivi pour ses observations incisives sur le mouvement des Gilets Jaunes, en tant que signe annonciateur des évènements actuels.

Maître de l’aphorisme cinglant, son compte Twitter vaut le détour – voici un échantillon concernant le journal L’Immonde qui titrait « Climat : Le GIEC lance l’appel de la dernière chance »

Mais non ! Il ne faut pas avoir peur, la chance reviendra encore 20 fois pour cette Pravda du régime d’essayer de faire peur à la population pour qu’elle se tienne tranquille. Il n’est pas certain que ça marche, mais il y aura d’autres occasions, un prochain Covid ?

Voici une note sur l’enseignement du Grec et du Latin, paru sur la page Facebook de Casanova, page régulièrement censurée par « les autorités »…

Mendelssohn Moses

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« Si l’humain ne sait plus rien et que seule la machine sait »

par Gilles Casanova

« Maintenant, je sais »

Il y a quelques jours, un jeune homme, étudiant en École de Commerce, me posa cette question : « À quoi cela vous sert-il aujourd’hui de savoir le latin et le grec ancien ? ». Il ajouta : « il y a des traductions, il n’y a plus aucun besoin de connaître ces langues mortes ». Je lui répondis alors : « Et à quoi sert-il aujourd’hui de savoir compter, puisque les smartphones ont une calculatrice à l’intérieur, que les ordinateurs calculent plus vite et mieux que nous, il n’y a plus besoin non plus d’apprendre à compter… », et il me répondit : « Absolument c’est tout à fait inutile ».

Il s’en est suivi une longue discussion pour savoir qui de l’humain ou de la machine est le maître. Si l’humain ne sait plus rien et que seule la machine sait, alors l’humain est son esclave, la machine décide de tout, ou plus exactement la petite élite qui programme la machine décide de tout.

Je pense que la réflexion de ce jeune homme n’est pas du tout isolée. Elle correspond à la pente du moindre effort que l’ensemble du système propose en permanence à la jeunesse. Regardez les émissions de télévision destinées aux jeunes, écoutez les émissions de radio destinées aux jeunes, regardez tout ce qui sur l’Internet est destiné aux jeunes : on leur explique qu’il n’y a pas de raison de s’en faire, qu’il faut profiter de la vie et que l’on n’est pas là pour faire des efforts, s’ennuyer ou se fatiguer. Qu’apprendre, finalement, ne sert pas à grand-chose, qu’il faut surtout profiter de la vie et trouver les bonnes coinches pour devenir milliardaire, comme le leur conseille l’actuel locataire de l’Élysée.

Que la seule chose dont il faut avoir peur c’est le réchauffement climatique, et au nom de cette religion réchauffiste, accepter tout et n’importe quoi. Comme au nom de la lutte contre les pandémies, qui sont maintenant promises à un développement régulier, et systématiquement adossé à des grands groupes pharmaceutiques dont on découvrira probablement assez vite qu’ils prendront l’habitude de fabriquer le vaccin avant de fabriquer le virus…

On ne mesure pas encore à quel point notre société se transforme ainsi rapidement. À quel point notre civilisation se décompose.

En une ou deux générations la société sera numériquement dominée par des personnes qui n’auront plus aucune clé pour se révolter. Elles s’en seront remises aux machines dont elles penseront être propriétaires pour organiser leur vie – qui leur sera présentée et vendue comme une vie de plaisirs – et lorsqu’elles se rendront compte que « le pain et les jeux » qu’on leur fournit est un programme insuffisant, elles n’auront plus les ressources suffisantes pour vouloir autre chose, et encore moins pour le conquérir.

Il n’y a que dans quelques écoles d’élite, comme l’École alsacienne – où sont scolarisés les enfants du ministre de l’Éducation par exemple – que l’on apprend non seulement la nécessité mais aussi le goût de l’effort. Que l’on apprend que tout ce que l’on ne sait pas soi-même, c’est un morceau de liberté que l’on perd.

On apprend cela aussi dans les pensions de Suisse où vont les enfants de milliardaires.

Qu’avoir des collaborateurs ou des machines qui savent à votre place, c’est avoir des collaborateurs ou des machines qui décident à votre place, et que l’on ne peut donc se permettre de renoncer à connaître des pans entiers de la connaissance humaine. Même si personne ne peut penser détenir l’intégralité de la connaissance à lui tout seul aujourd’hui, cette ambition des encyclopédistes d’être « un honnête homme » n’est plus à notre portée… c’est que l’on en sait beaucoup plus qu’à l’époque.

La préparation de la « société liquide », ou l’organisation du « Great Reset », c’est en œuvre sous nos yeux. C’est d’ailleurs écrit en toutes lettres dans les programmes de divers organismes et institutions, et les discours que de vieux contestataires peuvent opposer ne servent pas à grand-chose, dans la mesure où la génération qui vient, n’a ni moyens, ni raison de les entendre.

C’est d’une part, qu’elle est largement composée de personnes issues de l’immigration c’est-à-dire que cela ne favorise pas l’existence de traditions ou la reproduction de représentations inconsciemment issues des luttes du passé, et d’autre part qu’elle est projetée dans une inconscience dans le domaine politique et social qui est compensée par une angoisse vitale dans le domaine climatique et viral.

Lorsque les baby-boomers, devenu Papy-boomers – qu’on leur apprend chaque jour à haïr – auront quitté cette vallée de larmes, ils seront enfin libres.

Libres d’obéir sans même s’en rendre compte, car ils ne sauront plus guère faire autre chose…

Et ils penseront, après avoir regardé un journal de propagande : « Je suis content les médias pensent comme moi »…

Comme nous sommes dimanche, je diffuse – lorsque je ne suis pas interdit de parole ici – une chanson sur cette page et comme nous parlons du savoir, qui est un autre nom du pouvoir, cela m’a fait penser à une chanson de 1974 qui évoque cette question du savoir, mais sous un tout autre angle. Celui de l’expérience de la vie que l’on peut se constituer au fil du temps, et qui peut engendrer ce sentiment trompeur, lorsque l’on ne sait pas grand-chose – tout naturellement – que l’on sait tout. Sur les paroles de Jean-Loup Dabadie et une musique de Philippe Green, c’est Jean Gabin qui interprète ce titre « Maintenant, je sais ».

source : Gilles Casanova
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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