Transidentité, non-binarité, etc. : chronique d’un invraisemblable scandale #1 (par Nicolas Casaux)

Transidentité, non-binarité, etc. : chronique d’un invraisemblable scandale #1 (par Nicolas Casaux)

I. LA NON-BINARITÉ, C’EST TEUBÉ

Et donc France Télé­vi­sions, en par­te­na­riat avec le CNC (glo­rieux usages du pognon public), a pro­duit et dif­fu­sé un énième docu­men­taire ahu­ris­sant sur les « per­sonnes non-binaires », inti­tu­lé « La fin du genre ? »

Pour­quoi « la fin du genre ? » ? Parce que, comme nous l’apprend la pré­sen­ta­trice, les per­sonnes non-binaires seraient celles « qui se sont libé­rées des codes de genre ». Sauf que ce n’est pas du tout le cas. C’est même une gros­sière inver­sion de réa­li­té : au contraire, ces per­sonnes sont extrê­me­ment atten­tives au genre, bien plus que les autres semble-t-il. Une des per­sonnes inter­viewées nous explique qu’elle s’inquiète en per­ma­nence de « la vision que j’ai de mon genre ». Un indi­vi­du nous explique qu’il « sty­lise son genre » pen­dant une bonne par­tie de ses jour­nées. On apprend d’un autre qu’il est dans une véri­table « quête de genre ». « Lou », un homme qui se dit « femme trans­genre non-binaire », explique com­ment il passe son temps à jouer avec les codes du genre, par exemple en arran­geant ses « che­veux d’une cer­taine manière qui indique la fémi­ni­té ». Le même explique qu’il y a « vrai­ment cette notion qui est extrê­me­ment impor­tante quand tu es une per­sonne trans qui est de per­for­mer ton genre ». Le genre est clai­re­ment au cœur de la vie de ces indi­vi­dus (qui semblent tous assez nom­bri­listes). Alors, « la fin du genre » ? Clai­re­ment pas !

(Et on parle tout de même du mou­ve­ment qui cherche à rem­pla­cer, dans les lois de tous les États, toute réfé­rence au « sexe » par des réfé­rences au « genre » ou à l’« iden­ti­té de genre ». Une des absur­di­tés fon­da­men­tales de l’idéologie non-binaire et de l’idéologie trans en géné­ral, c’est d’ailleurs qu’elles dis­so­cient les termes « gar­çon », « homme », « fille » et « femme » de la réa­li­té maté­rielle du sexe pour les asso­cier à des « genres » ou des « iden­ti­tés de genre », his­toire de vrai­ment pas du tout abo­lir le genre, mais au contraire de le réins­crire au cœur de tout. Et on parle aus­si du mou­ve­ment qui réclame des soins dits d’« affir­ma­tion du genre » !)

Étant don­né que les per­sonnes non-binaires sont, selon une défi­ni­tion usuelle, des « per­sonnes qui ne se recon­naissent ni exclu­si­ve­ment dans le genre fémi­nin, ni exclu­si­ve­ment dans le genre mas­cu­lin », si le genre devait dis­pa­raître, les per­sonnes qui se pré­tendent non-binaires dis­pa­raî­traient avec lui, vu que leur « iden­ti­té » ne ren­ver­rait plus à rien. On se demande vrai­ment com­ment ces imbé­ciles ont choi­si le titre de leur repor­tage à la noix.

En se pré­ten­dant « non-binaire » ou « femme trans », un homme qui ne se conforme pas aux sté­réo­types de la mas­cu­li­ni­té ne brise pas les codes du genre. Au contraire. Bri­ser les codes du genre (abo­lir le genre) consis­te­rait plu­tôt à affir­mer que telle ou telle atti­tude, com­por­te­ment, vête­ment ou acti­vi­té, tra­di­tion­nel­le­ment consi­dé­rée comme « fémi­nine » et assi­gnée aux femmes, ne devrait pas l’être. Qu’on peut être un homme et aimer le rose, le maquillage, les che­veux longs ou la cou­ture. À l’inverse, en consi­dé­rant que tout homme ne cor­res­pon­dant pas au sté­réo­type de la mas­cu­li­ni­té n’est pas vrai­ment un homme mais une « per­sonne non-binaire » ou une « per­sonne trans », on ne brise pas du tout les codes du genre : on s’y plie. (Même rai­son­ne­ment pour une femme).

(Le repor­tage pré­sente des per­sonnes qui semblent poten­tiel­le­ment souf­frir de dys­mor­pho­pho­bie. C’est un pro­blème réel. Seule­ment, d’où vient-il ? Il sem­ble­rait qu’on assiste à une sorte de conver­gence entre une socié­té sexiste, gen­rée, com­pé­ti­tive, géné­ra­trice de mal-être chez nombre d’in­di­vi­dus, et une idéo­lo­gie confuse, absurde et régres­sive (l’i­déo­lo­gie du genre, trans­genre, non-binaire). Et donc, au lieu d’un tra­vail psy­cho­lo­gique indi­vi­duel et socié­tal en vue de résoudre le mal-être dans l’in­di­vi­du et à sa source, on a des per­sonnes qui décident de prendre des blo­queurs de puber­té (quand ça concerne des enfants), de se reti­rer des organes sains, et/ou de se pla­cer sous injec­tions hor­mo­nales conti­nuelles. C’est absurde. Et dans cer­tains cas, c’est de l’a­bus, de la mal­trai­tance. Mais ça rap­porte pas mal de thunes à dif­fé­rents indus­triels. Et ça pré­serve, pré­ci­sé­ment, l’as­pect gen­ré de la société.)

II.MUTILATIONS, CAPITALISME ET IDENTITÉ

Trois jeunes femmes espa­gnoles (qui se disent « gar­çons », ou « hommes trans ») expliquent à leur audience sur Tik­Tok qu’il existe trois types de double mas­tec­to­mie (ampu­ta­tion ou abla­tion des seins, en l’oc­cu­rence entre­prise par des jeunes femmes afin de res­sem­bler phy­si­que­ment à des jeunes hommes), débou­chant sur trois types de cicatrice(s) dif­fé­rents. Pour ce faire, elles exhibent fiè­re­ment les cica­trices des doubles mas­tec­to­mies qu’elles ont subies.

@tiresias.asoc

3 tipos dife­rentes de mas­tec­to­mia en chi­cos trans 🏳️‍⚧️🤍 #trans #mas­tec­to­my­re­cons­truc­tion #fyp @Luck @Hugo Mar­lo @Gael

♬ No Me Llames Más Así — Hugo Mar­lo

Peut-être que ces jeunes femmes prennent aus­si des hor­mones de syn­thèse (tes­to­sté­rone) pour mas­cu­li­ni­ser leur appa­rence (la prise de tes­to­sté­rone de syn­thèse, notam­ment sur le long terme, peut avoir de graves effets sur la san­té). Peut-être qu’elles ont pris des blo­queurs de puber­té avant. Peut-être qu’elles entre­pren­dront une phal­lo­plas­tie (mais peu pro­bable, c’est une opé­ra­tion très lourde avec un fort taux de complications).

J’es­père qu’elles ne le regret­te­ront pas. Et j’es­père qu’elles n’en encou­ra­ge­ront pas d’autres à faire pareil qui pour­raient le regret­ter par la suite. L’i­déo­lo­gie trans­genre (au tra­vers des reven­di­ca­tions et des affir­ma­tions de ses mili­tants) bana­lise et rend même cool des muti­la­tions, des alté­ra­tions cor­po­relles irré­ver­sibles, très lourdes. Une grande par­tie des jeunes femmes qui entre­prennent de faire ça sont les­biennes. Beau­coup sont autistes et/ou pré­sentent diverses comor­bi­di­tés (ano­rexie, etc.). En outre, elles adhèrent aux idées très confuses qui consti­tuent le sys­tème de croyances tran­si­den­ti­taire (qui confond genre et sexe, qui pré­tend que le fait d’ai­mer des choses dites mas­cu­lines, cultu­rel­le­ment, indique une poten­tielle incon­gruence entre corps et esprit, une nais­sance « dans le mau­vais corps »).

Et puis une vidéo publiée par la « cli­nique trans­genre de Londres » sur Twit­ter, avec le texte suivant :

« NOS PACKS POST-OPÉRATOIRES POUR LA CHIRURGIE DU HAUT SONT MAINTENANT PRÊTS ! 😍

Chaque patient de chi­rur­gie du haut rece­vra un kit conte­nant du ruban chi­rur­gi­cal, un dis­sol­vant d’adhé­sif, un vête­ment de com­pres­sion LIPOELASTIC et des ins­truc­tions pour des soins post­opé­ra­toires parfaits. »

Le capi­ta­lisme jubile.

III.ESSENTIALISME et MISOGYNIE TRANS

On rap­pel­le­ra que par­mi ceux qui pour­suivent Dora Mou­tot en jus­tice, il y a notam­ment cet indi­vi­du, M. Cau, « pre­mier maire trans­genre » de France.

Mani­fes­te­ment, d’a­près ce qu’il en dit lui-même, sa vision de la femme (ou des femmes) est à peu près celle des plus extré­mistes mili­tants de La Manif pour tous, des conser­va­teurs de la droite de la droite. Un essen­tia­lisme (« l’essentialisme consiste à attri­buer aux femmes et aux hommes des psy­cho­lo­gies, des com­por­te­ments, des carac­té­ris­tiques sociales ») rance, sexiste et miso­gyne, d’un autre siècle. C’est pré­ci­sé­ment contre l’i­dée qu’aux femmes ou à la femme cor­res­pon­drait un « rôle social » (et « des sen­ti­ments », etc.) que la majo­ri­té des fémi­nistes se sont bat­tues et se battent.

Mais M. Cau a tous les droits, il se dit « trans » (il s’a­git appa­rem­ment d’une sorte de Joker), donc ça va, c’est de l’es­sen­tia­lisme, du sexisme, de la miso­gy­nie progressistes.

IV.HOMOPHOBIE, LESBOPHOBIE, CULTURE DU VIOL

Dans une vidéo sur You­Tube, une per­sonne se disant « trans » affirme :

« Les mecs cis gays, ils vont être trans­phobes sur la tuyau­te­rie [ils ne veulent avoir de rap­ports sexuels qu’avec des mâles, des hommes, des per­sonnes avec des pénis], les mecs cis pédés sont obsé­dés par la tuyau­te­rie [le pénis] parce que nous vivons dans une socié­té phal­lo­crate et phal­lo­cen­trée. […] La culture gay est très très phallocentrée. »

Autre­ment dit, les hommes gays sont atti­rés par des indi­vi­dus dotés de pénis, et c’est vrai­ment insup­por­table. Ou encore autre­ment dit, l’homosexualité, quelle hor­reur (c’est vrai­ment ce que dit cette per­sonne, pas lit­té­ra­le­ment, mais c’est vrai­ment l’idée).

Beau­coup de mili­tants trans consi­dèrent que l’attirance pour un sexe, quel qu’il soit, c’est trans­phobe. Tous les êtres humains devraient revoir leur orien­ta­tion sexuelle. Enfin, la sup­pri­mer. L’orientation « sexuelle », c’est trans­phobe. Nous devrions uni­que­ment être atti­rés par des « genres ». Refu­ser d’envisager d’avoir des rap­ports sexuels avec une per­sonne parce que vous n’êtes pas attiré·e par son sexe, c’est trans­phobe. Selon les mili­tants trans, selon les exi­gences de l’idéologie trans, les hommes gays devraient aus­si bien être atti­rés par les vagins que par les pénis. Peu importe. Du moment qu’une per­sonne se dit « homme », ils devraient l’envisager comme par­te­naire poten­tiel. D’une cer­taine manière, dans l’univers trans, les choses sont le nom que vous leur don­nez. Si une femme se dit homme et se met à appe­ler son vagin pénis, elle est un homme avec un pénis. Si vous dites d’une girafe qu’elle est un gnou, elle est un gnou.

Ain­si qu’un cer­tain nombre de per­sonnes homo­sexuelles le dénoncent : cette idéo­lo­gie est pro­fon­dé­ment homo­phobe (en plus d’être pro­fon­dé­ment absurde). Ses pré­misses impliquent une néga­tion de la pos­si­bi­li­té d’être homo­sexuel (puisque le sexe ne doit plus avoir aucune impor­tance dans le choix des par­te­naires sexuels). D’où ce fait que l’organisation tran­si­den­ti­taire Sto­ne­wall, au Royaume-Uni, sou­tienne désor­mais dans son glos­saire que le terme « homo­sexuel » est « plu­tôt un terme médi­cal » et qu’il désigne « l’attirance roman­tique et/ou sexuel envers une per­sonne du même genre ».

(Et, encore une fois, étant don­né que, dans l’univers trans, le genre est une fic­tion pure­ment décla­ra­tive, et que les termes homme, femme, gar­çon et fille sont consi­dé­rés comme des genres, qui­conque se dit homme est un homme, femme une femme, etc. Enfin, bref, désor­mais, pour ne pas être trans­phobes, les gens doivent être atti­rés par des mots, des éti­quettes sur des badges, épi­cé­tou. S’il y a mar­qué homme, ou si la per­sonne se dit homme, c’est un homme et, si vous êtes atti­ré par les hommes, vous devez envi­sa­ger de pou­voir avoir des rap­ports sexuels avec elle. Et réci­pro­que­ment pour les femmes.)

Oui, tout ça est abra­ca­da­bran­tesque, com­plè­te­ment mar­teau, à moi­tié incom­pré­hen­sible. Mais selon la gauche, c’est le progrès.

V. MÉDICALISATIONS TRANS : LE JOURNALISME CALAMITEUX DU MONDE, JOURNAL DE DÉFENSE DE L’ORDRE SOCIAL TRADITIONNEL

Le jour­nal Le Monde a récem­ment publié ce — très mau­vais — article de Solène Cor­dier. Je retiens ce pas­sage, assez repré­sen­ta­tif et significatif.

Deux pro­blèmes majeurs.

1. Lau­rence Hérault pré­tend que l’idée selon laquelle des blo­queurs de puber­té ou des hor­mones peuvent être pres­crits dès le pre­mier ren­dez-vous avec un pro­fes­sion­nel de la san­té est « un fan­tasme ». Autre­ment dit, que c’est faux. Et pour­tant, nous avons de mul­tiples preuves que c’est vrai. Des per­sonnes dites « trans », très heu­reuses que cela leur soit arri­vé, en témoignent même régu­liè­re­ment sur les réseaux sociaux (exemple, autre exemple, il y en a plein). Quel genre de jour­na­lisme est-ce donc qui est inca­pable de faire un mini­mum de recherche sur un sujet pour essayer de démê­ler le vrai du faux ? Peut-être que la pres­crip­tion de blo­queurs de puber­té ou d’hormones dès le pre­mier ren­dez-vous avec un pro­fes­sion­nel de la san­té est chose rare. Peut-être. Il fau­drait essayer d’enquêter sérieu­se­ment pour savoir. Mais on sait que ça arrive. Lais­ser dire qu’il s’agit d’« un fan­tasme », c’est ridi­cule, et c’est faux.

2. Celles et ceux qui s’inquiètent de la pres­crip­tion (par­fois extrê­me­ment rapide) de blo­queurs de puber­té et d’hormones de syn­thèse à des gens et notam­ment à des enfants sont accu­sés de véhi­cu­ler « un dis­cours de haine », de vou­loir « pro­té­ger un ordre social et fami­lial tra­di­tion­nel », et assi­mi­lés à ceux qui s’opposaient au mariage entre per­sonnes de même sexe. Bon sang, mais quelle débi­li­té. Comme si pres­crire des blo­queurs de puber­té et des hor­mones de syn­thèse à des enfants, c’était équi­valent au mariage entre per­sonnes de même sexe. Le fait de se marier entre per­sonnes de même sexe n’implique aucun dom­mage sur la san­té ! Les blo­queurs de puber­té et les hor­mones de syn­thèse impliquent des risques très graves pour la santé !

Par­mi les effets connus, et sachant que les effets de ces sub­stances prises de la manière dont elles sont pres­crites aux per­sonnes dites « trans » sont encore assez peu connus, de l’aveu même des indus­triels qui les com­mer­cia­lisent, on trouve : pal­pi­ta­tions car­diaques, nau­sée, prise de poids, for­ma­tion d’œdèmes, perte de masse osseuse (ostéo­pé­nie, ostéo­po­rose). Pour les hommes qui prennent des œstro­gènes de syn­thèse : for­ma­tion de caillots san­guins, can­cer de la poi­trine, mala­dies car­diaques, crise car­diaque, cal­culs biliaires. Pour les femmes qui prennent de la tes­to­sté­rone de syn­thèse : épais­sis­se­ment du sang, grave dys­fonc­tion­ne­ment du foie, mala­dies car­diaques, crise car­diaque, aug­men­ta­tion de la pres­sion arté­rielle, can­cer de la poi­trine ou utérin.

Et donc, ques­tion­ner le fait de blo­quer la puber­té d’enfants et de sou­mettre leurs corps à des trai­te­ments chi­miques lourds (au nom d’idées com­plè­te­ment siphon­nées), c’est comme s’opposer au mariage entre per­sonnes du même sexe ?! Com­ment peut-on pré­tendre une chose aus­si absurde ?! Ques­tion­ner tout ce phé­no­mène, c’est véhi­cu­ler « un dis­cours de haine » et vou­loir « pro­té­ger un ordre social et fami­lial tra­di­tion­nel » ?! Au culot, ça passe. (Selon le même pro­cé­dé, on peut affir­mer que s’op­po­ser à la léga­li­sa­tion de la pédo­phi­lie, c’est vou­loir « pro­té­ger un ordre social et fami­lial tra­di­tion­nel ». HONTEUX. Ce pro­cé­dé rhé­to­rique minable per­met de dis­cré­di­ter qui­conque s’op­pose à n’im­porte quel nou­veau déve­lop­pe­ment, à plus ou moins n’im­porte quoi. Vous êtes contre la géoin­gé­nie­rie ? Contre le fait de modi­fier l’or­bite ter­restre ? Enfoi­ré de conser­va­teur ! Tou­jours à ten­ter de « pro­té­ger un ordre social et fami­lial traditionnel » !)

Et donc ces gens se font les meilleurs défen­seurs de nou­veaux mar­chés du capi­ta­lisme indus­triel, mais c’est nous qui vou­lons pré­ser­ver l’ordre social tra­di­tion­nel ?! Ils médi­ca­lisent les enfants « non-conformes » (selon leur propre ter­mi­no­lo­gie), mais c’est nous qui ten­tons de pré­ser­ver l’ordre social tra­di­tion­nel ?! Ils changent des per­sonnes homo­sexuelles en per­sonnes (pseu­do-) hété­ro­sexuelles, mais c’est nous qui vou­lons pré­ser­ver l’ordre social traditionnel ?!

La rhé­to­rique tran­si­den­ti­taire est une absur­di­té cos­mique, un incroyable ramas­sis d’âneries et de men­songes éhon­tés assé­nés sans une once de ver­gogne. S’il y a bien des indi­vi­dus qui défendent l’ordre éta­bli, c’est les pro­prié­taires du jour­nal Le Monde et les laquais à leur ser­vice. Les médias de masse sont un des prin­ci­paux organes de défense de l’ordre éta­bli. Ce culot.

3. Ah et j’ou­bliais le prin­ci­pal pro­blème de l’ar­ticle. Com­ment est-on cen­sé avoir un « débat apai­sé » lorsque les mili­tants trans ont comme prin­ci­pal cré­do « pas de débat » ? Il aurait été inté­res­sant de poser la ques­tion. Mais évi­dem­ment, ça n’a pas été fait. Du très grand journalisme.

VI. GROLANDISATION DU MONDE

@makyavelyk

Réponse à @_.kai._ Et leurs dra­peaux sont jolis 🥰 #foryou #foryou­page #fyp #pour­toi #xeno­gen­der #xeno­genre #non­bi­na­ry #non­bi­naire #neu­ro­gen­der #neu­ro­genre #neu­ro­di­vergent #neu­roa­ty­pie #renard #fox #lgbt #trans­gen­der #ftm

♬ Cest quoi xeno­genre — Makya Velyk

Et cette idéo­lo­gie débile de « l’identité de genre » et toutes les lubies iden­ti­taires gro­tesques (infan­tiles, ima­gi­naires) qu’elle engendre (comme celles que la per­sonne dans la vidéo [qui res­semble à un homme parce qu’elle s’in­jecte de la tes­to­sté­rone] expose ici), c’est le nec plus ultra du pro­grès cultu­rel et social selon la gauche. Y com­pris selon la gauche la plus radi­cale (de Lun­di matin à Ter­restres).

@makyavelyk

Réponse à @*** J’espère que c’est plus clair 👍 #foryou #foryou­page #fyp #pour­toi #xeno­gen­der #xeno­genre #other­kin #the­rian #lgbt #trans­gen­der #ftm

♬ La dif­fe­rence entre other­kin et the­rian — Makya Velyk

Une par­tie de la droite se fout rude­ment de la gueule de la gauche à cause de ça (mais en par­tie pour de très mau­vaises rai­sons, notam­ment en ce qui concerne le trans­gen­risme, puisque la droite insiste, de manière clas­si­que­ment conser­va­trice, pour que sexe et genre aillent de pair, pour que les hommes res­tent « de vrais hommes » bien virils, et les femmes « de vraies femmes » bien fémi­nines ; tan­dis que les genristes/transgenristes sou­tiennent, inver­se­ment, que genre et sexe devraient aller de pair, qu’il faut ali­gner le corps sur l’esprit).

La honte abso­lue. Pen­dant que la civi­li­sa­tion ravage la terre.

VII. UN INVRAISEMBLABLE SCANDALE SOUTENU PAR LA GAUCHE

(ATTENTION : le conte­nu de la vidéo peut choquer)

La per­sonne dans les vidéos ci-des­sus a 23 ans et suit un trai­te­ment hor­mo­nal sub­sti­tu­tif (injec­tions de tes­to­sté­rone) afin de res­sem­bler à un homme. Il me semble que son cas est — tris­te­ment — illus­tra­tif de la dan­ge­ro­si­té et de l’insanité de l’idéologie du genre ain­si que de l’irresponsabilité (et de l’insanité) d’un cer­tain nombre de pro­fes­sion­nels de la san­té (méde­cins, chi­rur­giens, etc.). Je ne sou­haite pas me moquer d’elle. Pas du tout. Je suis déso­lé pour elle (et conster­né, effa­ré). Elle est lar­ge­ment vic­time d’individus, d’idées, de cir­cons­tances qui la dépassent tota­le­ment (mais quel dom­mage qu’elle se fasse ensuite la pro­mo­trice de l’idéologie qui l’a muti­lée — son compte Tik­Tok est sui­vi par plus de 25 000 personnes).

@makyavelyk

Y’en a un ici qui vou­lait pro­pa­ger du posi­tif mal­gré le néga­tif 🌟 #foryou #foryou­page #fyp #pour­toi #trend #yenau­ni­ci #yenau­nei­ci #posi­ti­vi­ty #lgbt #trans­gen­der #ftm

♬ Ambient-style emo­tio­nal pia­no — Mop­py­Sound

Dans ses vidéos, cette per­sonne (qui se dit aujourd’hui « homme trans ») explique être « aphan­ta­sique », « anos­mique », « très pro­ba­ble­ment autiste ». Elle dit avoir des « TCA [trouble du com­por­te­ment ali­men­taire] qu’elle ne gère pas du tout ». Elle dit avoir été agres­sée sexuel­le­ment pour la pre­mière fois à 12 ans (« à cause de la blague du “dis camion” »). Elle dit qu’elle s’efforce tous les jours d’« aimer son corps de ron­flex [un poké­mon très gros] » (autre­ment dit, son sur­poids semble lui pro­vo­quer une dys­mor­pho­pho­bie). Elle dit qu’elle prend « des médi­ca­ments pour avoir envie de vivre », qu’elle « lutte chaque jour contre sa dépres­sion ». Elle a un compte sur Only Fans (« l’Instagram du por­no », une sorte de réseau social payant où on trouve énor­mé­ment de conte­nu por­no­gra­phique) où elle se pré­sente comme « TDS trans (non-binaire) ». TDS, c’est pour « tra­vailleuse [ou tra­vailleur] du sexe », c’est l’appellation que les pro­mo­teurs de la pros­ti­tu­tion et du proxé­né­tisme uti­lisent pour ten­ter de normaliser/banaliser le proxé­né­tisme et la pros­ti­tu­tion. Et si elle se dit « TDS », c’est parce qu’elle tourne des vidéos por­no­gra­phiques qu’elle met en ligne sur un compte sur le site Porn­Hub (« Un homme trans a un orgasme rapide et intense avec son vibro­mas­seur », « Un homme trans essaie de jouir pas trop vite », « Un homme trans joue avec son dick­lit » [dick­lit = cli­to­ris hyper­tro­phié à cause de la testostérone]).

Et donc, à une jeune per­sonne qui avait autant de pro­blèmes, de troubles, mani­fes­te­ment éga­rée, dépres­sive, dys­mor­pho­pho­bique, peut-être autiste, des pro­fes­sion­nels du sec­teur médi­cal (endo­cri­no­logue, méde­cin, chi­rur­gien, etc.) ont jugé qu’il serait judi­cieux de pres­crire un THS (trai­te­ment hor­mo­nal sub­sti­tu­tif) à vie, dont les effets sur la san­té, sur le long terme, encore mal connus (on est ici dans le domaine de l’ex­pé­ri­men­tal, de l’ex­pé­ri­men­ta­tion sur des cobayes humains, le site d’une impor­tante cli­nique états-unienne explique que « les recherches se pour­suivent sur les com­pli­ca­tions que peut entraî­ner l’hor­mo­no­thé­ra­pie mas­cu­li­ni­sante »), peuvent néan­moins impli­quer, outre des modi­fi­ca­tions cor­po­relles irré­ver­sibles (et d’autres plus ou moins réver­sibles), un « épais­sis­se­ment du sang » (pou­vant « entraî­ner un acci­dent vas­cu­laire céré­bral ou une crise car­diaque »), de « l’apnée du som­meil », un « dia­bète de type 2 », une « atro­phie vagi­nale », entre autres joyeu­se­tés. Et les mêmes pro­fes­sion­nels de la san­té ont éga­le­ment esti­mé judi­cieux de l’amputer de ses deux seins (de pra­ti­quer sur elle une double mastectomie).

@makyavelyk

Répondre à @system_lune IG : makya­ve­lyk ✨ #foryou #foryou­page #fyp #pour­toi #mam­mec­to­mie #mas­tec­to­my #lgbt #trans­gen­der #ftm

♬ Mam­mec­to­mie résul­tat torse nu — Makya Velyk

Un cau­che­mar. Un concen­tré d’absurdités et d’insanités, conjoin­te­ment pro­duit par la droite et la gauche (ou quand les normes du genre conser­va­trices ren­contrent les inep­ties de la théo­rie queer, qui ne les remettent pas vrai­ment en ques­tion, mais les ren­versent, mais les recon­fi­gurent n’importe com­ment). Il y aurait tant à dire. Rien ne va ici. Entre le fait que la gauche queer/transidentitaire pro­meuve aujourd’hui, sans ver­gogne, la pros­ti­tu­tion, la por­no­gra­phie, le trans­gen­risme et la GPA comme autant de « droits des femmes », de choses cools et éman­ci­pa­trices, et qu’elle ait réus­sit à rendre cool la pros­ti­tu­tion et la por­no­gra­phie auprès d’un nombre crois­sant de jeunes (être « TDS » et pro­duire du por­no, trop la classe !), qui passent beau­coup trop de temps devant des écrans, éga­rés dans les méandres cyber­né­tiques de l’Internet, où ils et elles perdent le sens des réa­li­tés mais trouvent un pathé­tique ersatz de liber­té, qu’on leur pro­pose en com­pen­sa­tion de celle dont on les dépos­sède dans le monde réel. La par­ti­ci­pa­tion du corps médi­cal à ce scan­dale sani­taire en cours. L’ignominie de l’idéologie du genre/transgenre, ini­tia­le­ment le pro­duit de groupes d’hommes féti­chistes, deve­nue un piège sté­ri­li­sa­teur pour de plus en plus de jeunes, et notam­ment de jeunes femmes, se nour­ris­sant de leur mal-être, de leur détresse. Le fait que ces jeunes per­sonnes, mal dans leur peau, tota­le­ment éga­rées, confuses, pro­duisent ensuite des vidéos où elles prennent un air péremp­toire, et en encou­ragent d’autres à entre­prendre les mêmes erreurs qu’elles, les mêmes muti­la­tions cor­po­relles, les mêmes trai­te­ments hor­mo­naux à vie, les mêmes injec­tions. Etc.

Un cau­che­mar. Un scan­dale. La démence de la gauche queer.

VIII. TREMBLEZ, BRAVES GENS DE LA GAUCHE PROGRESSISTE !

Le sachiez-tu ? Sans doute pas ! Heu­reu­se­ment, Pau­line Bock, émi­nente jour­na­liste d’in­ves­ti­ga­tion, a mené l’en­quête ! Et aucun doute ! Le New York Times (NYT) est de plus en plus conta­mi­né par « la droite réac » ! Pourquoi ?!

1. Parce qu’il ose inves­ti­guer la réa­li­té der­rière l’eu­phé­misme « soins d’af­fir­ma­tion de genre » (digne de la nov­langue d’Or­well) ! Or tout le monde sait que seule la « droite réac » ose exa­mi­ner ce qui est fait au nom de cette « affir­ma­tion » ! Le fait d’ex­ci­ser les poi­trines saines de mineures, de médi­ca­li­ser des enfants « non-conformes au genre », etc., au nom d’une idéo­lo­gie rétro­grade basée sur la per­pé­tua­tion des sté­réo­types de genre, quand on est de la gauche pro­gres­siste, on ne le ques­tionne pas, on se contente de dire que c’est génial, for­mi­dable, le progrès !

2. Parce qu’il a publié une tri­bune en défense de J.K. Row­ling. Tri­bune dont le conte­nu n’est évi­dem­ment pas dis­cu­té par Pau­line Bock ! Le seul fait de publier une tri­bune en défense du Diable lui-même est bien la preuve que le NYT est dia­bo­lique ! [Pour lire la tri­bune en ques­tion, cli­quez ici.]

3. Parce qu’il refuse de se plier à l’in­jonc­tion pre­mière des mili­tants trans : « pas de débat », « pas de ques­tion­ne­ment ». Pour la gauche pro­gres­siste, la seule manière tolé­rable de par­ler des choses en rap­port avec la « tran­si­den­ti­té » consiste à dire que tout ce que les mili­tants et orga­ni­sa­tions trans demandent, obtiennent et font est bel et bon. Pau­line Bock appelle le fait de ne pas se plier à cette injonc­tion « refu­ser le débat », et le fait de ne pas régur­gi­ter aveu­glé­ment les asser­tions des mili­tants et orga­ni­sa­tions trans « biais édi­to­rial ». Ça fait long­temps que Pau­line Bock s’est débar­ras­sée du peu de ver­gogne qui lui res­tait. Sans ver­gogne, tu peux plus faci­le­ment affir­mer, par exemple, que le NYT publie « des repor­tages dont la cou­ver­ture des per­sonnes trans est “incor­recte, trom­peuse, dom­ma­geable” », sans jamais expli­quer en quoi ces repor­tages sont incor­rects, trom­peurs, dom­ma­geables. Évi­dem­ment ! Parce qu’in­ves­ti­guer réel­le­ment, c’est mal, seule la « droite réac » fait ça ! Les cham­pions de la gauche pro­gres­siste comme Pau­line Bock se contentent de répé­ter machi­na­le­ment les affir­ma­tions des mili­tants et orga­ni­sa­tions trans. Bock sug­gère encore que le NYT est « par­ti en “croi­sade” contre les droits des trans », sans jamais expli­quer en quoi ou pour­quoi, ou ce qu’elle veut dire par là. Elle déplore des « pro­po­si­tions de loi ayant pour but le recul des droits LGBT », mais, là encore, le conte­nu de ces pro­po­si­tions n’est jamais discuté.

4. Parce que le NYT ose ques­tion­ner « la par­ti­ci­pa­tion » (qu’il ose pré­sen­ter comme « injuste » !) des « femmes ath­lètes trans aux com­pé­ti­tions spor­tives [réser­vées aux femmes] » ! QUESTIONNER LE DROIT DES HOMMES DE PARTICIPER AUX COMPÉTITIONS SPORTIVES RÉSERVÉES AUX FEMMES ?! C’est presque du nazisme. N’est-ce pas Betha­ny Hamilton ?!

L’immense majo­ri­té des médias, de masse aus­si bien que pré­ten­du­ment alternatifs/indépendants ou « cri­tiques des médias » (comme Arrêt sur Images), sont inca­pables de faire montre d’une once d’esprit cri­tique concer­nant la thé­ma­tique tran­si­den­ti­taire. Leur trai­te­ment de ce sujet est lamen­table, minable, hon­teux, fran­che­ment merdique.

Le New York Times, qui a osé se mon­trer (très) légè­re­ment cri­tique, se trouve immé­dia­te­ment sous le feu de tous les autres.

IX. MYTHOLOGIE TRANSIDENTITAIRE

La lec­ture du livre Trans­gen­der His­to­ry (« His­toire trans­genre ») de l’historien trans­genre états-unien S. Stry­ker (pre­mière paru­tion 2008, deuxième édi­tion 2017) me confirme une chose que je pense depuis déjà un cer­tain temps, à savoir que le mou­ve­ment trans — en tout cas, contem­po­rain — est très loin d’être un mou­ve­ment oppri­mé, mar­gi­na­li­sé, vic­time, etc., comme on l’entend dire par­tout et tout le temps, y com­pris dans les plus impor­tants médias de masse (ce qui, hum, devrait poser question).

En gros, Stry­ker fait remon­ter les ori­gines du mou­ve­ment trans à la pre­mière moi­tié du XXème siècle, avec des indi­vi­dus, des tra­ves­tis, des hommes qui aiment s’habiller « en femmes », essen­tiel­le­ment, qui militent pour avoir le droit de le faire, pour la sup­pres­sion des lois qui inter­disent aux gens de por­ter des vête­ments « du sexe oppo­sé ». Et ça, évi­dem­ment, c’est très bien. Beau­coup de fémi­nistes vou­laient aus­si que de telles lois soient sup­pri­mées — mais pas pour les mêmes rai­sons, pas pour faire les mêmes choses.

Dans les années 50/60, on note la for­ma­tion de tou­jours plus nom­breux groupes de tra­ves­tis. Un homme, notam­ment, fera beau­coup pour pro­mou­voir le tra­ves­tisme : Arnold Low­man, qui se fera ensuite appe­ler Vir­gi­nia Prince. Né dans une famille riche de Los Angeles en 1912, comme le sou­ligne Stry­ker, « Prince fini­ra par fon­der, aux États-Unis, les pre­mières orga­ni­sa­tions pérennes consa­crées aux ques­tions trans­genres ». Et mal­gré « son mépris affi­ché pour les homo­sexuels », « l’o­pi­nion néga­tive [qu’il] expri­mait fré­quem­ment à l’é­gard des chi­rur­gies trans­sexuelles » et sa pas­sion pour les « sté­réo­types conser­va­teurs concer­nant la mas­cu­li­ni­té et la fémi­ni­té, Prince (qui com­men­ça à vivre à plein temps en tant que femme en 1968) doit être consi­dé­ré comme une figure cen­trale de l’his­toire des débuts du mou­ve­ment poli­tique trans­genre contem­po­rain ». C’est Stry­ker lui-même qui écrit ça. Un riche homo­phobe conser­va­teur et miso­gyne comme figure fon­da­trice. Glorieux.

Les tra­ves­tis comme Prince ressent(ai)ent une exci­ta­tion éro­tique et sexuelle, qua­si­ment exis­ten­tielle, à endos­ser les habits les plus sté­réo­ty­pi­que­ment fémi­nins, à adop­ter les manières les plus « fémi­nines », etc. Le nombre de maga­zines, de revues et autres bro­chures consa­crées aux plai­sirs des hommes qui s’habillent en femmes explose à l’époque. Vir­gi­nia Prince crée le maga­zine Trans­ves­tia en 1952.

Mais Vir­gi­nia Prince sait bien qu’il n’est pas une femme. Le mou­ve­ment trans, c’est aus­si en quelque sorte l’histoire d’une radi­ca­li­sa­tion ter­rible. D’hommes qui, dans les années 1960, s’habillent « en femmes » et peuvent par­fois deman­der (sans en faire une exi­gence vis­cé­rale) qu’on parle d’eux comme s’ils étaient des femmes, mais qui savent qu’ils sont des hommes, nous sommes arri­vés, en 2023, à des hommes qui se disent femmes, pré­tendent être réel­le­ment des femmes, et vous menacent de pro­cès si vous ne dites pas qu’ils sont des femmes, si vous n’employez pas le bon pro­nom pour réfé­rer à eux.

Le mou­ve­ment trans, c’est aus­si et sur­tout l’histoire d’une confu­sion ter­rible. Prince, comme le note Stry­ker, était hos­tile aux opé­ra­tions de trans­sexua­li­sa­tion et aux trans­sexuels. Stry­ker le pré­sente pour­tant comme une figure majeure, cen­trale, du « mou­ve­ment trans ». Pour la simple et ridi­cule rai­son que pour Stry­ker, toute per­sonne fai­sant montre d’une diver­gence « quelle qu’elle soit par rap­port aux normes et aux attentes en matière de genre » est trans­genre. Selon cette défi­ni­tion, nous sommes à peu près toutes et tous trans­genres. Le « mou­ve­ment poli­tique trans­genre » dont parle Stry­ker n’a aucune cohé­rence his­to­rique. C’est un assem­blage de choses confuses, sou­vent contra­dic­toires. Les prin­ci­paux pro­mo­teurs du mou­ve­ment trans actuel se sont bri­co­lés un pas­sé comme ils ont pu afin de confé­rer à leur idéo­lo­gie, à leur mou­ve­ment, un air sérieux, une pro­fon­deur his­to­rique. Peut-être que la seule chose qu’ont en com­mun toutes les figures ras­sem­blées par Stry­ker pour consti­tuer une his­toire du « mou­ve­ment poli­tique trans­genre », c’est un atta­che­ment envers l’existence de normes de genre, de sté­réo­types socio-sexuels (impos­sible de se tra­ves­tir dans une socié­té où femmes et hommes portent à peu près les mêmes vête­ments, ne font pas montre de manières sin­gu­liè­re­ment dis­tinctes, etc., il faut des sté­réo­types, des normes de genre, pour satis­faire les dési­rs des tra­ves­tis ; il faut des « genres » pour satis­faire les fana­tiques du genre).

Quoi qu’il en soit, comme Stry­ker le note lui-même, « au milieu du ving­tième siècle, […] les réseaux sociaux des per­sonnes trans­genres ont com­men­cé à s’in­ter­con­nec­ter avec des réseaux de per­sonnes socia­le­ment puis­santes de manière à créer des orga­ni­sa­tions durables et à four­nir la base d’un mou­ve­ment social ».

À par­tir des années 1990, tout par­ti­cu­liè­re­ment, des orga­ni­sa­tions trans com­men­ce­ront à rece­voir d’importantes sub­ven­tions de la part de fonds publics et pri­vés (fon­da­tions « phi­lan­thro­piques », entre­prises, etc.). Comme l’écrit Stry­ker, on observe « la pré­sence crois­sante d’une repré­sen­ta­tion posi­tive des per­sonnes trans­genres dans les médias de masse », dans des films, des comé­dies musi­cales, des séries télé­vi­sées, etc. Les mou­ve­ments oppri­més n’ont pas droit à ça. Un domaine uni­ver­si­taire est créé : les « Trans­gen­der Stu­dies » (les « études trans­genres »). Le « mou­ve­ment trans­genre poli­tique » a vu ses reven­di­ca­tions (dont plu­sieurs des plus récentes sont hau­te­ment contes­tables) vali­dées et appuyées par les gou­ver­ne­ments des États-Unis et de bien d’autres États par­mi les plus puis­sants de la pla­nète. En juin 2014, un acteur trans­genre (homme qui se dit femme), Laverne Cox, est pro­mu en cou­ver­ture du Time Maga­zine, un des médias les plus pres­ti­gieux du monde capi­ta­liste. La même année, Ama­zon sor­tait une série inti­tu­lée Trans­pa­rent, fai­sant la pro­mo­tion des idées trans (il y en a eu bien d’autres entre-temps). Aujourd’hui, la plu­part des entre­prises et des États les plus riches (en tout cas de l’Occident) sont favo­rables aux idées et reven­di­ca­tions trans. Le cabi­net d’avocat « le plus grand du monde » (Den­tons) a aidé des orga­ni­sa­tions trans à pro­duire un rap­port sur les manières les plus effi­caces de faire pas­ser leurs reven­di­ca­tions. Les mou­ve­ments oppri­més n’ont pas droit à ça.

Il s’agit mani­fes­te­ment ici d’un « plus c’est gros, plus ça passe ». Clai­re­ment, le mou­ve­ment trans a accom­pli beau­coup de choses, a obte­nu que ses (invrai­sem­blables) reven­di­ca­tions soient satis­faites à bien des égards, compte par­mi ses alliés nombre d’entités par­mi les plus riches et puis­santes du capi­ta­lisme indus­triel. Et ils conti­nuent de se pré­tendre les plus oppri­més, les plus mar­gi­na­li­sés, les plus vic­times de tout. Quelle honte.

X. 8 MARS : JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES

et pas « des femmes et des mino­ri­tés de genre » comme cer­tains tentent de l’imposer, à peu près les mêmes qui sont en train d’essayer de détruire le sens du mot « femme ».

Je lis actuel­le­ment le livre Trans­gen­der His­to­ry (« His­toire trans­genre »), de l’historien, auteur et pro­fes­seur états-unien « Susan » Stry­ker, un homme qui se dit femme, « femme trans », et qui est une figure majeure du mou­ve­ment trans­genre contem­po­rain. En bon idéo­logue trans, dès l’introduction de son livre, il sou­tient que « femme » et « homme » sont des termes qui dési­gnent des « genres sociaux » (sans vrai­ment pré­ci­ser ce que cela signi­fie) et n’ont pas à voir avec le sexe. Pour réfé­rer au sexe, affirme-t-il, il faut par­ler de « mâle » et de « femelle ». C’est idiot et c’est faux.

Les termes fille/femme et garçon/homme ont été inven­tés pour dési­gner res­pec­ti­ve­ment la femelle jeune/adulte et le mâle jeune/adulte de l’espèce humaine. Pour la très bonne rai­son qu’il est pra­tique d’avoir des termes pour dis­tin­guer spécifiquement :

1. La femelle et le mâle chez l’espèce humaine, vu qu’il existe des femelles et des mâles chez bien d’autres espèces. Il existe d’ailleurs, dans la langue fran­çaise (comme dans bien d’autres), des termes pour dési­gner les mâles et femelles de cer­taines espèces autres qu’humaines : la femelle du che­val est appe­lée « jument », la femelle du lion « lionne », la femelle du cerf « biche », etc.

2. L’âge (approxi­ma­tif) de la femelle humaine ou du mâle humain : la jeune femelle humaine est dite « fille », le jeune mâle humain est dit « gar­çon ». De même, le jeune mâle du cerf est dit « faon », et la jeune femelle « faonne ». Le jeune che­val mâle est dit « pou­lain », et la jeune femelle « pou­liche ». Etc.

Autre­ment dit, et puisqu’il faut res­sas­ser des évi­dences, au sens propre, les termes fille/femme et garçon/homme dési­gnent des réa­li­tés maté­rielles et bio­lo­giques. Pas des « genres sociaux », pas des « rôles sociaux », même s’ils sont par­fois uti­li­sés comme tels, de manière figurative.

Et Stry­ker le sait bien. Mais pour les besoins de l’idéologie trans, il lui faut pré­tendre autre­ment. Sauf que par­fois, la véri­té res­sort acci­den­tel­le­ment, comme lorsqu’il parle du fait d’être « un homme ou une femme au sens social du terme ». « Au sens social du terme ». Très bien, mais quels sont les autres sens de ces termes ? Pour­quoi ce « sens social » — qui est un sens secon­daire, figu­ré, et pro­blé­ma­tique puisque lié aux sté­réo­types de la mas­cu­li­ni­té et la fémi­ni­té, au « genre », à un ensemble d’idées sexistes, miso­gynes, homo­phobes, réac­tion­naires — devrait-il sup­plan­ter le prin­ci­pal sens, le sens ori­gi­nel, le sens propre, de ces termes ? Aucune expli­ca­tion ni jus­ti­fi­ca­tion n’est jamais don­née. Or, tout le sys­tème de croyance tran­si­den­ti­taire repose sur cette inver­sion entre sens propre et sens figu­ré. Le sens propre de termes fon­da­men­taux concer­nant l’être humain (comme fille, femme, gar­çon, homme) est sup­pri­mé et rem­pla­cé par un de leurs sens figu­rés. D’où l’absurdité géné­rale de la « tran­si­den­ti­té », du sys­tème de croyance transidentitaire.

L’ami auquel vous dites qu’il est « un vrai renard » parce qu’il s’est sor­ti d’une mau­vaise passe en fai­sant montre de beau­coup de ruse n’est pas vrai­ment un renard. Pour­tant, selon les idéo­logues trans, la per­sonne qui se com­porte « comme une femme », qui adopte le « genre social » femme (quoi que cela veuille dire), doit être consi­dé­rée comme une femme, est (vrai­ment) une femme ! Pour un jeu de rôle, une pièce de théâtre ou quelque chose du genre, cette manière de conce­voir les choses peut avoir du sens. Dans la vraie vie, l’adopter serait com­plè­te­ment idiot et pro­vo­que­rait toutes sortes d’aberrations.

La « tran­si­den­ti­té », le sys­tème de croyance trans, repose entiè­re­ment sur cette inver­sion entre sens propre et sens figu­ré. Le sens figu­ré, le sens ima­gé, devient la réa­li­té, et la réa­li­té dis­pa­raît. Une mys­ti­fi­ca­tion absurde, ridi­cule, infan­tile (on apprend à dis­tin­guer sens propre et sens figu­ré à l’école pri­maire), à laquelle un tas de gens adhèrent fré­né­ti­que­ment et agres­si­ve­ment comme sous l’emprise d’une secte, d’un culte.

XI. LES FEMMES COURAGEUSES ET REBELLES ÉTAIENT (SONT) TOUTES DES HOMMES

(Révi­sion­nisme his­to­rique et miso­gy­nie transidentitaire)

En étu­diant l’histoire du trans­gen­risme, je découvre qu’il existe, dans le monde anglo-amé­ri­cain, un conflit radi­cal au sujet de l’identité de divers per­son­nages his­to­riques entre d’une part des uni­ver­si­taires les­biennes et gays s’intéressant à l’histoire de l’homosexualité, du les­bia­nisme, et d’autre part des his­to­riens « trans ». Et sur­tout (exclu­si­ve­ment ?) au sujet de l’identité de femmes. Un cer­tain nombre de femmes ayant, par exemple au XIXème siècle, choi­si de se faire pas­ser pour des hommes (en por­tant des vête­ments d’hommes et en adop­tant un nom mas­cu­lin) sont pré­sen­tées comme des « hommes trans » par les his­to­riens trans, et comme des les­biennes et/ou juste des femmes ayant choi­si de se faire pas­ser pour des hommes par les uni­ver­si­taires les­biennes ou gays. Des femmes comme Lucy Ann Lob­dell (qui se fera appe­ler Joseph Lob­dell), Alber­ta Lucille Hart (qui pren­dra le nom d’Alan Hart), Elvi­ra Vir­gi­nia Mugar­rie­ta (qui pren­dra le nom de Jack Bee Gar­land), ou encore Mary Ander­son (qui pren­dra le nom de Mur­ray Hall), sont pré­sen­tées comme des hommes (« trans ») par les his­to­riens trans.

Il s’agit clai­re­ment d’un effa­ce­ment des femmes. Tout le monde sait qu’à l’époque les femmes étaient lour­de­ment empê­chées (beau­coup plus qu’aujourd’hui) de vivre des vies aus­si libres (dans la mesure où les indi­vi­dus peuvent l’être au sein de la civi­li­sa­tion) que les hommes. Inter­dic­tion de por­ter des vête­ments d’hommes, inter­dic­tion de voter, inter­dic­tion d’avoir un compte en banque, etc. Il est connu que des femmes se fai­saient pas­ser pour des hommes pour échap­per au rôle social impo­sé aux femmes. Cela ne fai­sait pas d’elles des hommes.

Il est incroya­ble­ment insul­tant de pré­tendre que toutes les femmes qui ne se pliaient pas (et ne se plient pas) au rôle social que la civi­li­sa­tion impose aux femmes n’étaient (ne sont) en fait pas des femmes. Cette logique miso­gyne efface de l’histoire toutes les femmes ayant eu le cou­rage de ne pas se plier aux injonc­tions de la domi­na­tion mas­cu­line. Et aujourd’hui, cette logique miso­gyne sug­gère aux jeunes femmes qui ne se retrouvent pas dans le sté­réo­type de la fémi­ni­té qui pré­vaut dans notre socié­té (sté­réo­type créé, comme cette socié­té plus géné­ra­le­ment, par et pour des hommes), mais se trouvent davan­tage d’affinités avec la mas­cu­li­ni­té, qu’elles sont peut-être nées « dans le mau­vais corps », qu’elles sont peut-être en fait des hommes (trans).

(Moyen pra­tique de pré­ser­ver les normes sociales concer­nant les rôles socio-sexuels ! Toutes les femmes qui n’adhèrent pas à la fémi­ni­té sont des hommes, tous les hommes qui n’adhèrent pas à la mas­cu­li­ni­té sont des femmes. La fémi­ni­té et la mas­cu­li­ni­té sont sauves.)

XII. Mélanie Vogel et la non-maladie prise en charge par l’assurance maladie

Méla­nie Vogel est séna­trice Europe Éco­lo­gie Les Verts (EELV). Sous sa publi­ca­tion sur Twit­ter, je me suis per­mis de lui deman­der « ce qu’est une “femme trans” et en quoi une “femme trans” serait une femme ». Il n’y a à peu près aucune chance pour qu’elle réponde, mais peu importe, on essaie. Cela dit, un indi­vi­du, appe­lé « Alexan­dra Des­granges », m’a répon­du. Pour me mena­cer : « La France est un état de droits. Si les papiers d’i­den­ti­té d’une per­sonne indiquent qu’elle est une femme, c’est une femme. Pour info nier qu’une per­sonne recon­nue par l’é­tat fran­çais en tant que femme est une femme est trans­phobe et c’est un délit. »

Je lui ai alors fait remar­quer que nombre de pré­ten­dus « femmes trans » n’ont pas fait chan­ger leur sexe à l’é­tat civil. Qu’en est-il pour eux ? Sont-ils des hommes ou des femmes ? Et pour ceux qui ont fait chan­ger leur sexe a l’é­tat civil : et alors ? Sur le plan bio­lo­gique (pas juri­dique) s’a­git-il de femmes ? Non. Femme, c’est le sexe fémi­nin. (Une fic­tion juri­dique, c’est juste une fic­tion juri­dique.) Mais il s’est conten­té de réité­rer sa menace : « Res­pec­tons l’i­den­ti­té femme ou homme recon­nue par l’é­tat fran­çais. Nier cette iden­ti­té parce qu’elle a chan­gé dans un par­cours de vie est trans­phobe et c’est péna­le­ment répres­sible. La loi doit être respectée. »

Bref, on n’avançait pas. Par curio­si­té, je suis allé faire un tour sur son pro­fil Twit­ter. On y apprend qu’« Alexan­dra Des­granges » habite Ver­sailles et est :

« Née une pre­mière fois en 1970 mais pas dans la bon corps … Née à 50 ans le 1er mars 2021 … enfin moi !!! »

Son pro­fil Twit­ter ren­voie en outre à sa chaîne You­Tube. Curieux d’en savoir plus sur ce miracle, cette résur­rec­tion sans décès, j’ai cli­qué. Sa chaîne contient prin­ci­pa­le­ment une série de vidéos qu’il a com­men­cé à pro­duire lors de la vagi­no­plas­tie qu’il a entre­prise il y a deux ans (pour rap­pel, une vagi­no­plas­tie c’est une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale « per­met­tant de construire des par­ties géni­tales fémi­nines d’ap­pa­rence aus­si natu­relle que pos­sible » à par­tir des organes sexuels mas­cu­lins). Les titres des vidéos de la série qu’il consacre à sa vagi­no­plas­tie vont de « vagi­no­plas­tie J‑1 arri­vée à la cli­nique » à « vagi­no­plas­tie J+30 ». Dans celle inti­tu­lée « vagi­no­plas­tie J+15 com­ment j’ai com­men­cé les hor­mones, prise en charge ALD », Des­granges explique com­ment, dès le pre­mier ren­dez-vous avec une endo­cri­no­logue, on lui a pres­crit des hor­mones et ouvert un dos­sier auprès de l’assurance mala­die, pour une prise en charge d’une affec­tion de longue durée (ALD 31).

15 jours après, nous explique Des­granges, l’assurance mala­die vali­dait son dos­sier : tous les soins liés à sa « tran­si­tion » lui sont et seront inté­gra­le­ment rem­bour­sés. « Tous mes soins sont pris en charge à 100% », « je n’ai pas dépen­sé un cen­time ». For­mi­dable. Même ses épi­la­tions laser faites par un méde­cin géné­ra­liste et ses ren­dez-vous chez l’orthophoniste pour obte­nir une voix plus fémi­nine sont inté­gra­le­ment remboursés.

Quel bon­heur, n’est-ce pas, que Des­granges puisse se faire rem­bour­ser à 100% toutes les opé­ra­tions, tous les soins, tous les médi­ca­ments, toutes les pres­ta­tions liées à sa résur­rec­tion dans le corps d’Alexandra. C’est bien le mini­mum que la col­lec­ti­vi­té puisse faire pour les Ver­saillais qui ne sont pas nés dans le bon corps. Dépen­ser des mil­liers d’euros pour les aider à res­sus­ci­ter dans le corps qu’ils ont dans la tête. Voi­là une allo­ca­tion cru­ciale de res­sources et d’argent public. Celles et ceux qui dorment dehors dans les rues de Ver­sailles — même s’ils sont moins nom­breux qu’ailleurs — sont cer­tai­ne­ment ravis.

« Mer­ci qui ? Mer­ci @annehidalgo pour l’in­vi­ta­tion à @lanuitdesfiertes »

Mer­ci la culture pro­gres­siste de la gauche, c’est admi­rable. La miso­gy­nie pro­gres­siste qui s’affiche à l’hôtel de ville de Paris. Célé­bra­tion de la por­no­gra­phie et de la pros­ti­tu­tion. Formidable.

Par­mi ses sou­tiens, la « nuit des fier­tés », orga­ni­sée par le « MAG Jeunes LGBT+ », compte donc, outre la mai­rie de Paris, Sepho­ra (une marque qui veut le meilleur pour les femmes, bien évi­dem­ment), NYX Pro­fes­sio­nal Makeup (aus­si des cos­mé­tiques) et The Walt Dis­ney Com­pa­ny (tou­jours à la pointe du progrès).

Cet indi­vi­du, dont le pseu­do­nyme est « Icy Dia­mond », se pré­sente comme une « french trans bim­bo » et « une femme trans tra­vailleuse du sexe ». Cet invi­di­du fait par­tie du STRASS (le « syn­di­cat du tra­vail sexuel en France »). Peut-être avez-vous eu la chance de le croi­ser lors des manifs pour les retraites : « Le same­di 11 février, à Paris je suis allée mani­fes­ter contre la réforme des retraites avec quelques amies, armée de ma pan­carte signi­fiant “PUTE EN LUTTE” d’un côté et “LA RETRAITE ON LA VEUT MÊME S’IL FAUT SUCER DES QUEUES” de l’autre. » (Source) Gran­diose, n’est-ce pas. Son der­nier film por­no­gra­phique s’intitule « La bite au cho­co­lat de beau-papa ».

Se dire « femme » pour faire ça. Com­ment dire…

Com­ment se pour­rait-il que toutes les soi-disant « femmes trans » soient autre chose que des hommes miso­gynes ? Il faut n’a­voir aucun res­pect pour les femmes pour en usur­per l’i­den­ti­té. D’au­tant plus pour faire ça.

La culture queer de la gauche, c’est quelque chose. On sent bien tout le pro­grès vers l’émancipation col­lec­tive, n’est-ce pas.

« Icy Dia­mond » a ensuite expli­qué avoir « pom­pé » quelqu’un dans les toi­lettes de l’hôtel de ville de Paris, et affir­mé que la vidéo allait être publiée sur internet.

https://twitter.com/STRASS_Syndicat/status/1635713202167087124

https://twitter.com/STRASS_Syndicat/status/1635320695369666561

Le Strass, le syn­di­cat des proxé­nètes, a ensuite uti­li­sé cet évè­ne­ment pour faire valoir que la mai­rie de Paris était donc cou­pable de proxé­né­tisme — une manière de sug­gé­rer que le proxé­né­tisme, fina­le­ment, ça n’est pas bien grave, et qu’il fau­drait donc le léga­li­ser entièrement.

Nico­las Casaux

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« Plus on partage, plus on possède. Voilà le miracle. »En quelques années, à peine, notre collec­tif a traduit et publié des centaines de textes trai­tant des prin­ci­pales problé­ma­tiques de notre temps — et donc d’éco­lo­gie, de poli­tique au sens large, d’eth­no­lo­gie, ou encore d’an­thro­po­lo­gie.contact@­par­tage-le.com

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