2023 commence bien

2023 commence bien

L’année 2023 ne pouvait pas mieux commencer. Pensez, le smic augmente de 24 euros net – net ! – par mois (avec une inflation de 20 % sur la bouffe, l’électricité et les transports, les 24 euros ne compenseront pas les 50 à 100 perdus avec l’inflation chaque mois). Avec ça, les classes pop qui gagnent 1 400 balles vont pouvoir avoir le choix entre : acheter un poulet ou aller voir deux films au cinéma, attention, pour une personne, pas pour toute la famille, le ciné.

Le poulet de 2 kilos pourra, lui, être mangé, belle source de protéines, par toute la famille (de quatre personnes en moyenne). Normalement, c’est l’estomac qui devrait gagner face à la culture, surtout devant un film dit français, qui n’est en fait plus français depuis longtemps. On dira américain, pour rester polis, parce que notre résolution première, pour 2023, c’est de ne pas craquer, autrement dit, de contenir notre colère.

La colère, c’est comme boire un coup pour les alcooliques, c’est une drogue. Quand on commence à être en colère, on trouve mille raisons de le rester, ou de l’être encore plus : EDF qui nous entube sur la conso avec le compte Lenkuly (on dit aussi Linky, par compression) ; Orange qui menace de nous couper la ligne pour un phishing dont ils sont responsables (ils laissent passer des escrocs qui tapent du fric directement sur les comptes des clients en dessous de la barre de 300 euros, et Orange ferme les yeux sur l’arnaque) ; la MAIF qui met quatre mois à nous rembourser de la merde sur un vol avec factures ; le bailleur qui nous envoie des courriers d’huissier pour un loyer de retard alors que les fuites d’eau et les bugs électriques se multiplient ; sans oublier la SNCF qui augmente encore ses tarifs tout en baissant le niveau de service, bref, nous sommes bien dans la France du CNR, mais du Conseil national de la refondation, pas celui de la résistance.

La refondation, c’est le mot nouveau, orwellien, pour destruction, de quoi ? Eh bien de ce qu’on vous a balancé au-dessus. Et on oublie les centrales nucléaires fermées par la Wargon pour faire plaisir aux écolos et à Attali, preuve de la collusion perverse entre la gauche et le Capital. Ah, on allait oublier ceux qui nous poussent à la vaccination et à la guerre, ce qui revient au même, au bout du compte. Le dernier en date qui nous vend de la boucherie BHLienne, c’est ce monsieur :

 

Les médias sont devenus ce défilé de connards qui sont parfois carrément dangereux. Ce Olhagaray, s’il veut faire la guerre, il n’a qu’à prendre son barda, son Famas, et aller à pied en Ukraine défendre la civilisation, enfin, plutôt les élites européennes et les faucons de l’OTAN, parce qu’à part eux, on ne voit pas qui veut aller se mettre entre le chien russe et l’os ukrainien…

C’est pas de la lâcheté, c’est de la realpolitik : les Russes sont en train de sécuriser la partie pro-russe du Donbass qui a été bombardée en 2014 par le régime de Kiev, devenu un régime pro-américain. On n’a pas dit pro-sioniste parce que là-dessus, les Israéliens sont partagés : si Odessa est une ville judéo-friendly, beaucoup de juifs ne sont pas d’accord avec l’inversion naziste entre Russes et Ukrainiens. Il y a quand même un précédent historique assez lourd.

Malgré l’histoire ancienne (1941) et l’histoire récente (2014), les médias mainstream continuent d’ignorer les conditions de déclenchement de cette guerre et poursuivent leur œuvre de désinformation. Et en France, malgré la défaite en foot contre les Argentins, on peut dire qu’en matière de désinformation, on est champions du monde.


On vient de lire sur France Info que si les prolétaires (on préfère les productifs) britanniques manifestent actuellement, c’est de la faute au Brexit !


Selon eux, « la pénurie de soignants a été en partie causée par le Brexit », alors que tout le monde sait que le système hospitalier public britannique a été détruit par les ultralibéraux thatchériens, dont Emmanuel Attali-Macron est le digne successeur.

Vu la grogne qui se profile chez nous, et qui est déjà visible sur les RS (le moindre tweet officiel du gouv se fait massacrer en coms), il ne reste plus au pouvoir qu’à continuer dans la veine du mensonge, tout en réprimant un max.

 

En France, on s’habitue à la pauvreté néolibérale, ou attalo-macronienne. On sait qu’on a 10-12 millions de pauvres, qui sont de plus en plus aidés, mais pas par les banques : ils sont aidés par les productifs, qui sont de plus en plus pompés. Même topo pour les migrants, dont la masse s’accroît chaque année, grosso merdo 20 000 tonnes de migrants importés par an (on compte 300 000 migrants à 65 kilos pièce, sachant qu’il n’y a quasiment pas de gosses dedans).

Mais l’aide, c’est quelque chose de tordu : les boulangers souffrent de leurs factures d’électricité, rapport aux fours et aux moulins, du coup le gouv leur refile, sous conditions administratives complexes, comme toujours, une petite aide. En réalité, on casse les reins de ceux qui produisent, notamment des indépendants, et on les tient par des « aides ». On les rend dépendants, soumis.

Même chose en Afrique quand les agricultures locales ont été tuées par le riz subventionné américain, on retrouve toujours les mêmes principes du mauvais capitalisme partout. On parle du mauvais capitalisme parce qu’il y a un bon capitalisme, celui qui est cadré par un État fort, pas le système actuel où le tissu productif est détruit par un État faible à la solde de ses véritables ennemis, la véritable 5e colonne, les néolibs.

Chez notre voisin allemand, qui a tant servi à nos dirigeants de modèle pour nous niquer le système français original, la pauvreté monte. L’Allemagne va-t-elle passer dans le rouge… comme en 1929 ? Eux ont encore plus à craindre d’un pourrissement du conflit ukrainien…

Sinon, avant de sauter dans 2023, on peut faire un petit résumé de 2022, pour ceux qui ont raté le film : Macron a été élu par 14 % des Français ; la marionnette Biden s’est complètement désarticulée ; Bolsonaro s’est fait voler sa réélection ; les Russes tirent des missiles sur les installations énergétiques ukrainiennes ; le couple Le Maire-Macron tire sur les centrales nucléaires françaises, histoire de privatiser EDF et de fournir au Marché ses tranches les plus juteuses ; Benoît XVI est mort, mais il l’était déjà un peu quand il a été remplacé par le larbin de Satan, Bergoglio ; Pelé aussi est mort mais, heureusement, le service public audiovisuel (SPA) a trouvé sa face sombre.

Ouf, on a cru qu’ils allaient parler du gosse qu’il a eu avec une bonne ! C’est So Foot, le journal gauchiste, qui a révélé que le roi avait des bâtards qu’il n’a pas reconnus. Le problème, c’est qu’il est difficile d’empêcher certaines femmes de faire un enfant dans le dos du roi, parce qu’elles pensent que c’est sacré, quelque part. Et quand le roi veut quelque chose, on ne peut pas le lui refuser, surtout quand il s’agit du cul d’une courtisane, regardez la Montespan.

Tout cela n’a pas empêché les Français de fêter le Nouvel An, mais les reportages ne se sont pas attardés sur les pauvres qui ont remplacé le foie gras par du pâté : on va surtout visiter ceux qui peuvent s’offrir des vacances à la neige. Tout ça au moment où la réforme des retraites annoncée par Macron et celle déjà imposée des indemnisations chômage vont amputer les Français d’une partie de leurs revenus.

À Kiev, les Russes ont gâché le réveillon, nous dit le SPA. Chez nous, ce sont les néolibs qui l’ont gâché. Heureusement, il reste le rêve, notre rêve à tous, la Lune. Ira-t-on un jour dessus ? L’Homme marchera-t-il sur notre satellite naturel chéri ? Thomas Pesquet, qui vient d’être décoré, l’espère. Au fait, est-ce qu’il y a du monde là-haut ?

 

Libé, le journal qui a soutenu avec enthousiasme l’élection truquée du Biden, la marionnette tenue par sa pédophilie et par les frasques de son fils pédo, nous explique qu’« il y aurait au moins une douzaine de civilisations avancées dans notre galaxie » :


Les civilisations avancées, c’est sympa.

Mais les civilisations retardées, c’est qui ?

C’est nous ?

Adblock test (Why?)

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You