Trois ans plus tard, toujours rien

Trois ans plus tard, toujours rien

Par WD

Dans quelques jours, nous allons fêter le troisième anniversaire de la poussée eugéniste mondiale. Nous avons pu observer dans la période l’étendue de la corruption, la prise de bénéfice sous fond de collusion, le mensonge étatique instruit par des cabinets aux intérêts privés, la volonté indéfectible de ne pas soigner les gens et par dessus tout, l’inouïe soumission des gens. Il faut dire que l’ingénierie sociale a fonctionné merveilleusement bien. Une vraie prouesse.

En parallèle, l’œuvre de saccage économique est constante. La privatisation tout azimut sévit sans soulever de contestation ni politique ni populaire. Elle débouche même sur la crise de la raréfaction (alimentaire, énergétique, économique …). Elle est organisée, prévue de longue date. C’est la fin de l’abondance au profit, ne nous voilons pas la face, d’une certaine Amérique qui lutte désespérément pour maintenir son leadership mondial en nous spoliant. Comme cette oligarchie américaine a réussi à gangrener les pays européens et autres dans le monde, nous sommes amputés peu à peu de tout ce qui constitue nos pays respectifs. En Europe, nous sommes aux ordres de la Van der Layennerie, elle-même agent pathogène du nouvel ordre mondial monocellulaire. L’affaire est entendue, nous sommes les dindons de la farce. La privatisation universelle, l’imminente grande victoire Weishauptienne.

Dans la crise « Covid », beaucoup se sont réveillés. Beaucoup ne veut pas dire assez. Dès le relâchement des mesures dictatoriales liées à la gestion de cette crise « sanitaire », vaccination comprise, les gens sont retournés illusoirement dans leur cercle de confort. La vie d’avant est périmée, mais l’espoir de la retrouver en son entier est plus fort que la réalité. Peu de lucides voient que nous sommes déjà dans la restriction, le conditionnement, la surveillance jusqu’à l’intime.

L’avenir sombre nous est annoncé officiellement, mais personne ne moufte. Les médias sont les éternels agents de la propagande. Ils enfument et cachent la vérité aux gens peu enclins à secouer leur capacité conative. Les quelques réfractaires s’exprimant ouvertement sont peu à peu censurés, invisibilisés, parfois emprisonnés. Bientôt une vague de suicides pourrait toucher ces éléments contestataires. Un conseil, n’ouvrez plus vos fenêtres, le risque d’être aspiré par l’extérieur est grand.

Les projets de loi à leur encontre avec délation à la clef présagent le retour de obscurantisme déjà initié par les GAFAM. Certains ténors de la résistance sont jugés par leur ordre professionnel, soit dans l’acte inquisitorial, par leurs pairs corrompus par des intérêts sonnants et trébuchants. Peut-être que les maîtres de la truelle sont dans l’ombre de cette manœuvre.

Depuis 3 ans, il n’y a pas de réponse pratique pour combattre notre effondrement programmé. Pourtant des exemples dans l’histoire ne manquent pas. Il existait dans l’Empire romain des corporations industrielles appelées collegia ou corpora opijîciim qui furent d’ailleurs transformées et fortifiées par leur fusion avec les « ghildes » Germaniques et Scandinaves lors de leur installation définitive en Gaule (1). Ces corporations furent détruites en 1791 par le libéralisme naissant. Certes, ces corporations étaient d’ordre professionnel, mais le social, la santé et l’alphabétisation étaient le cœur de leurs préoccupations.

Aujourd’hui, il n’y a aucune prise de conscience du changement de paradigme sociétal actuel à l’échelle des peuples. Tous ne voient pas plus loin que leur bout du nez. Seule la carotte des promesses conditionnées les hypnotise. Il y a certes des initiatives locales, mais finalement elles ne sont que des sparadraps sur une jambe de bois. Elles sont d’autant inefficaces qu’elles se concurrencent entre elles au lieu de se coordonner. C’est la preuve qu’elles n’ont pas toutes mesuré l’ampleur du problème. Le pire, c’est que ces locomotives locales perdent leur énergie faute d’accrocher à elles des wagons. Ainsi, personne n’a encore réussi à créer une société parallèle répondant aux aspirations les plus basiques des gens. Nous sommes encore trop attachés à l’ancien paradigme sociétal qui pourtant se meurt sous nous yeux. Nous sommes encore trop individualistes et surtout consuméristes pour changer la donne actuelle délivrée par des mains tricheuses.

Si les infirmières ont été applaudîtes lors de l’enfermement illégal général, certaines qui ont refusé le vaccin expérimental sont vilipendées par les mêmes mains enthousiastes. En attendant, tout le personnel médical démissionnaire ou éjecté n’a pas encore créé en marge des centres médicaux encore attachés aux valeurs d’Hippocrate. Idem pour le corps enseignant. Il n’y a pas de centre d’enseignement à la lisière. Seules existent des initiatives personnelles qui ne touchent malheureusement que leur cellule familiale. Aucune émulation à grande échelle n’en est sortie. C’est fortement dommageable.

Après l’ingénierie sociale s’enclenche celle climatique où les clercs du dogme sont les mêmes. Du « tu ne vas pas mettre en danger de mort Mamy » on passe « tu ne vas pas détruire la planète à cause du barbecue ». La surveillance par drone pour savoir qui se chauffe trop, déclenchera la visite de la brigade créée à cet effet pour sanctionner le contrevenant. Au nom de l’environnement, tous nos droits fondamentaux seront récusés. Nous rappelons que ces droits sont censés être inaliénables et indivisibles, inhérents à la dignité de la personne humaine. La belle histoire pour enfants que l’on veut endormir.

Le plus tragique reste à venir, conformément à tous les plans et agendas que nous connaissons. Le mensonge galactique nous rend déjà esclave via le numérique. Tout sera sous contrôle avec le crédit social comme carotte/bâton. En sous-jacent, le système du quota sera notre lot quotidien. Tant d’eau, d’énergie, de bouffe, de déplacement, etc, nous seront alloués. Au-delà de notre quota, nous seront privés de ce que nous aurons « trop consommé ». Notre crédit sera épuisé jusqu’à son renouvellement automatique conditionné par le crédit social. L’arbitraire et la valeur d’ajustement seront les deux futures valeurs de notre société. Comment lutter contre cette nouvelle méthode esclavagiste sachant que les gens sont déjà transhumanisés via leurs smartphones et la domotique espionnée ? Ilotes volontaires, comme le disait Attali.

Trois ans après, rien n’a évolué ou si peu. Aucune pierre n’a été posée pour construire un nouvel édifice. L’inconscience est collective. Nous sommes toujours en mode cigale. L’idiocratie, la pleutrerie, l’individualisme ont fait leur œuvre dégénérative. Il ne reste plus un seul gramme de spiritualité dans notre monde occidental. Que pouvons-nous faire dans ce pourrissement civilisationnel où le wokisme fait office de valeur supérieure ? Il y a aussi le retour du Panem et circences qui mit fin au monde romain. La Française des jeux devenue privée a de beaux jours devant elle. Les manifestations à motivation sociale sont malingres. En revanche, celles à intention festive débordent. Comparons sans commenter : Manifestation à Callac, 300 personnes. Départ de la route du Rhum, 500 000 sont attendus.

Pour ceux qui auraient des velléités de « sauver la France », prêts à mourir pour la liberté et l’émancipation au nom de la nation, réfrénez vos ardeurs. Vos actes ne seraient pas un sacrifice ou un don de soi pour le bien commun, ce serait un suicide tant les bénéficiaires potentiels de votre combat sont amorphes. Ils vous méprisent déjà et usent de la délation pour vous nuire. Le jeu n’en vaut plus la chandelle, hélas. Attendez les nouvelles générations, pétries dans la misère et la désolation, initier le sursaut. Le chaos s’installe, il est vain de le combattre car vous êtes peu ou prou seuls. Notre civilisation est morte. C’est le cycle historique.

1)- Voir les ouvrages de Paul Clacquesin, Augustin Thierry et Pierre Biétry.

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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