« Pourquoi ont-ils tué mon frère ? »

« Pourquoi ont-ils tué mon frère ? »

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock

J’ai déjà écrit sur la mort par euthanasie d’Alan Nichols. En fait j’ai interrogé la famille Nichols en 2019 ; toutefois, Flo Read a écrit un excellent article sur Alan Nichols qui a été publié par UnHerd le 18 octobre 2022.

Read interroge Gary Nichols, le frère d’Alan lors d’une entrevue. Alan n’était ni malade ni mourant, mais il était déprimé lorsqu’il a demandé à être tué en 2019 à l’hôpital général de Chilliwack.

Read raconte l’histoire d’Alan Nichols :

Enfant, Alan Nichols avait souffert de complications suite à une opération chirurgicale ; cela avait affecté sa mobilité d’un côté et l’avait laissé avec une perte d’audition. Pourtant, il vivait de façon autonome avant sa mort. D’après Gary, son frère se portait beaucoup mieux physiquement : « Il n’était traité pour absolument rien, aucune maladie ». Mais la santé mentale d’Alan était instable. « Il passait par des phases où la vie était bonne, puis il entrait dans une phase, pendant un mois ou deux, où il n’avait pas envie de vivre. » Il était sujet à la paranoïa et réagissait mal au changement : si Gary se préparait à partir, Alan pouvait dire : « Tu vas me laisser à la maison avec tous ces couteaux ? » Et Gary devait dire : « Alan, je te fais confiance. Si c’est ce que tu veux faire, je ne peux pas te garder 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».

Il a gardé Alan, du mieux qu’il a pu. Après la mort de leurs parents, Gary et son autre frère Wayne se sont relayés pour aider Alan à accomplir les tâches qui le dépassaient, comme les opérations bancaires. Mais ils avaient tous deux leur propre vie, et Alan avait du mal à accepter l’aide de ses amis. Dans les mois qui ont précédé sa mort, il a commencé à se sentir de plus en plus isolé. Son réseau local se désagrégeait : Wayne avait décidé de faire un voyage à travers le Canada ; un voisin de confiance prévoyait de déménager ; son magasin préféré avait fermé. Son histoire n’est pas inhabituelle : sur les 31 664 décès assistés au Canada, 17 % des patients ont cité « l’isolement ou la solitude » comme raison de vouloir mettre fin à leur vie.

Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie

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À propos de l'auteur Campagne Québec-Vie

Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.CQV a trois objectifs : i) Promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun ; ii) Promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes ; iii) Promouvoir le respect de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ainsi que les droits de la personne et de la famille ;CQV œuvre à instaurer une « Culture de Vie », c’est-à-dire que nous favorisons, en manifestant, en organisant des colloques, en diffusant des nouvelles par Internet et offrant de l’aide aux femmes enceintes en difficulté, le développement d’une société dont les lois et les mœurs concourent, entre autres, à la reconnaissance du droit à la vie de toute personne humaine, de la conception à la mort naturelle, ainsi qu’à la reconnaissance de la famille traditionnelle (homme, femme, et les enfants qui découlent de leur union aimante) comme lieu privilégié pour l’épanouissement de la personne humaine.

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